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La Joconde de Léonard de Vinci (Analyse du tableau)

Publié le 22/02/2012

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Toujours à Florence, Léonardo reçoit, en 1481, la commande d'une oeuvre importante, L'Adoration des mages, pour les moines de San Donato. Cette oeuvre, qui renouvelle un thème usé par une approche à la fois plus profonde et plus dynamique, ne sera jamais terminée... Vexé de ne pas figurer sur la liste des quatre plus grands Florentins proposés pour la décoration de la Sixtine, Léonard quitte Florence en 1482 pour rejoindre la Cour des Sforza, à Milan. C'est là qu'il réalise La Vierge aux rochers pour la chapelle San Francesco Grande et la Statue équestre du fondateur de la dynastie Sforza qui, une fois achevée, lui vaut une gloire dans le pays entier. En 1495, il commence La Cène pour les Dominicains de Sainte-Marie-des-Grâces et trois ans plus tard, il entreprend la peinture des plafonds du palais Sforza. Ses nombreux travaux sont récompensés par le Duc de Milan qui lui fait don en 1499 d'un vignoble. Mais peu après, Léonard doit fuir la région, les Français ayant pris la ville. Après de brefs séjours à Mantoue et à Venise où il participe à divers travaux défensifs, il entre comme ingénieur militaire au service de César Borgia. De cette époque datent La Joconde et La Bataille d'Anghiari pour le palazzo Vecchio de Florence, oeuvre tourmentée qui s'est complètement détériorée et qui, comme beaucoup d'autres oeuvres de Léonard de Vinci, ne nous est connue que par les copies qui en furent faites. Léonard multiplie les études et les notes sur la zoologie, la botanique, l'anatomie, la géologie, projetant sur le papier des inventions, machines et appareils qui ne verront jamais le jour, et ambitionne même de prendre son envol en créant la première machine volante.

« par la foule et le Roi en personne vint lui rendre hommage.

Mona Lisa franchit la frontière de nuit, sous les ovations,encadrée de hautes personnalités françaises et italiennes. De la copie à l'idolâtrieLa Joconde inspira dès le XVIe siècle de très nombreux peintres, Léonard ayant de son vivant déjà, un prestige sanségal parmi les artistes.

Copies plus ou moins fidèles, imitations parfois considérées comme des originaux, répliquesinspirées par l'hypothèse d'une étude du modèle nu par Vinci : on a dénombré une soixantaine de Joconde!Mais dès le XIXe siècle, cette admiration pour l'oeuvre se mue en idolâtrie, le vol ayant encore renforcé levedettariat de La Joconde.

Devenu le tableau le plus célèbre du monde, il fut mesuré en tous sens ; on essaya dereconstituer la taille du modèle (env.

1,70 m), on calcula l'espace occupé par le visage et celui du paysage, lerapport entre les masses ; certains examinèrent la possibilité qui veut que Mona Lisa ait été enceinte ! Desvedettes, de Mistinguett à Fernandel, eurent droit à leur reproduction en Mona Lisa, tout comme Staline et leKaiser.

A la suite de Dali qui affubla La Joconde d'une moustache, les surréalistes en guise de protestation contre l'«art établi» mirent le chef-d'oeuvre à toutes les sauces.

Du pop-art jusqu'au court métrage d'avant-garde, Mona Lisareçut une pipe dans la bouche, chevaucha une moto, fut déguisée en ange de la mort, en chien ou en sirène...

Larançon de la gloire! L'auteur Léonard de Vinci est né le 15 avril 1452, à Vinci.

Fils naturel du notaire Ser Piero et d'une paysanne Caterina, il est,à cinq ans, admis dans la famille de son père où il vit jusqu'en 1469, date à laquelle son père, ayant noté ses donscertains pour le dessin, le place comme apprenti dans l'atelier de Verrocchio, à Florence.

Son jeune talent lui permetd'entrer à la Guilde des peintres dès l'âge de vingt ans.

De cette période datent des oeuvres déjà remarquablescomme La Vierge à l'oeillet, L'Annonciation et le Portrait de Ginevra Benci où Léonard porte la technique du sfumato,l'impression de brume, à un stade de raffinement jamais atteint avant lui.

C'est en 1476 qu'une accusationd'homosexualité est portée contre lui.

Aucune preuve ne sera jamais donnée que Léonard ait pratiqué l'amoursocratique : certains ont relevé toutefois la profonde affection qui le lia à Salai, un garçon de dix ans qu'il prit à sonservice en 1490 et qui resta son compagnon jusqu'en 1516.Toujours à Florence, Léonardo reçoit, en 1481, la commande d'une oeuvre importante, L'Adoration des mages, pourles moines de San Donato.

Cette oeuvre, qui renouvelle un thème usé par une approche à la fois plus profonde etplus dynamique, ne sera jamais terminée...

Vexé de ne pas figurer sur la liste des quatre plus grands Florentinsproposés pour la décoration de la Sixtine, Léonard quitte Florence en 1482 pour rejoindre la Cour des Sforza, àMilan.

C'est là qu'il réalise La Vierge aux rochers pour la chapelle San Francesco Grande et la Statue équestre dufondateur de la dynastie Sforza qui, une fois achevée, lui vaut une gloire dans le pays entier.

En 1495, il commenceLa Cène pour les Dominicains de Sainte-Marie-des-Grâces et trois ans plus tard, il entreprend la peinture desplafonds du palais Sforza.

Ses nombreux travaux sont récompensés par le Duc de Milan qui lui fait don en 1499 d'unvignoble.

Mais peu après, Léonard doit fuir la région, les Français ayant pris la ville.

Après de brefs séjours àMantoue et à Venise où il participe à divers travaux défensifs, il entre comme ingénieur militaire au service de CésarBorgia.

De cette époque datent La Joconde et La Bataille d'Anghiari pour le palazzo Vecchio de Florence, oeuvretourmentée qui s'est complètement détériorée et qui, comme beaucoup d'autres oeuvres de Léonard de Vinci, nenous est connue que par les copies qui en furent faites.Léonard multiplie les études et les notes sur la zoologie, la botanique, l'anatomie, la géologie, projetant sur le papierdes inventions, machines et appareils qui ne verront jamais le jour, et ambitionne même de prendre son envol encréant la première machine volante.En 1506, il est appelé par le gouverneur français, Charles d'Ambroise, à Milan, où il participe à la construction decanaux, et, après un séjour de plusieurs années à Rome, il rejoint la cour de François Ier (1516) où il concevra desplans d'urbanisme.

La maladie l'emporte le 2 mai 1519.

Celui qu'on aurait pu appeler «l'homme des chimères»,concevant des machines qui n'existeraient jamais que sur le papier, artiste universel s'il en est, laissait 7.000 pagesde notes et de dessins, et à peine quarante oeuvres attestées dont huit ont disparu.

Ce n'est pas la moindre desénigmes qu'une si petite production ait pu lui valoir la gloire de son vivant et marquer autant de générations depeintres et de sculpteurs.Ce grand théoricien de l'art et inventeur de génie, qui laissa près de 7.000 pages de notes et dessins, écrivaitcurieusement de droite à gauche et en inversant les lettres de sorte qu'il faut un miroir pour décrypter ses notes !Léonard voulait-il protéger ses inventions ou craignait-il qu'on découvre ses opinions hérétiques ? D'aucunsexpliquent cette pratique simplement par le fait qu'il était gaucher.. »

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