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LA JOUEUSE DE VIOLE DE GAMBE de STROZZI

Publié le 14/09/2012

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Selon Ratti, cette toile connue également sous le nom de Joueuse de violoncelle provient du palais Sagredo de Venise d'où Algarotti l'enleva en 1743 pour l'offrir à Auguste III de Pologne. En raison de ses fortes résonnances...

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« lA JOUEUSE DE VIOLE DE GAMBE 1635 Peintre italien Anal ys e ~ Les mains potelées et les doigts fuselés, le visage rebondi et la pose elle -même sont une marque de style , presque une signature de l'auteur de ce tableau, Bernardo Stro zzi.

De même, c'est à son répertoire qu 'appartient le type du visage de la jeune femme, si particulier qu'on peut avec certitude le déclarer un portrait , peut­ être celui d'une dame de la plus élégante société de Venise.

L'instrument qu'elle tient de la main gauche, une viole de gambe, n'était pas un instru­ ment de dilettante même s'il était particulière­ ment à la mode à l'époque de Stro zzi ; mais l'habit de la jeune personne et la façon dont elle se tient ne semblent pas convenir à une musi­ cienne .

En revanche , c'est bien à l'att musical qu'appartient l'expression de douceur affable , ce voile de mélancolie songeuse que l 'on voit sur le visage de la musicienne et que l'on observe si sou ­ vent che z ceux que saisit l'extase musicale.

Mais pour le reste, si l'on excepte la partition ouverte pendant du meuble sur lequel s 'appuie la jeune femme , le peintre a surtout souligné les éléments rappelant un rang social élevé , un niveau de vie qui s'exprime aussi par de précieux bijoux comme les bracelets d'or ornant ses poignets ou l'anneau qu'elle porte au petit doigt de la main droite.

xvue siècle Huile sur toile 125 x 99 cm Preuves d'aisance auxquelles s'ajoutent la grâce de la coiffure , à peine retenue par des fleurs, et l'effronterie du décolleté.

Il s'agit donc, p robable­ ment, d'une dame de la haute société, adonnée à la musique certes, mais préférant, au cult e intime et privé de cet art , les fêtes fastueuses que l'on donnait à cette époque dans les grands palais de Venise.

L'œuvre C Selon Ratti, cette toile connue égalem ent sous le nom de Joueuse de violoncell~ pro vient du palais Sagr edo de V enise d 'où Algarotti l'enleva en 1743 pour l'offrir à Auguste III de Pologne .

En rai­ son de se s fortes résonnances g énoises et d e sa pro ­ venance vénitienn e, l'œuvre peut être datée des toutes pr e mières ann ées du séjour du peintre dans la lagune , c' est-à-dir e vers 163 2-1635.

On pou"ait trouver une confirmation de cette date dans la res­ semblan ce avec la Salomé du Musée civique de Padoue et le Portrait de dame du mus ée d e Malte que l'on doit plac er vers 1635 .

Bien qu'il n e s' agiss e pas à proprement parl er d ' un portrait , la Joueuse de viol e de gambe peut être considérée comme l'un des plus beaux p ortraits de l'artiste.

D e la viole de gambe + La viole de gambe que tient la jeune femme loquente du Roi-Soleil, et ceci infiniment plus peinte par Strozzi, fut très utilisée à l'époque que son propre maître, personnage modeste et baroque et notamment dans de nombreLL" effacé, aujourd'hui peu connu, qui vécut presque concerts qui se donnaient à la cour de Versailles en ermite, n'aimant la musique que pour ses sous Louis XIV.

Les principaux maitres de cet valeurs les plus intimistes.

L'histoire romancée de instrument furent Sainte-Colombe, qui y ajouta Sainte-Colombe et de Marin Marais a été une septième corde, amplifiant ainsi la tessiture racontée par Pascal Quignard dans son ouvrage et les contrastes tonaux, et son élève Marin Tous les matins du monde dont Alain Corneau Marais, inteprète de la politique musicale grandi- tira un film célèbre en 1992.

Du même peintr e : PICTO 33 1 à 331c Photo Sachsische Landes bibliothek © Nardini Editore, 1995.

Uriade pour l'édition française, 1995.

38-17. »

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