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La Madone de l'Impannata de Raphaël

Publié le 13/08/2012

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Vasari, dans la Vie de RaphaëL écrit que La Madone de l'Impannata (appelée ainsi en raison de la fenêtre impannata, à châssis de toile ou de papier huilé, dans le fond du tableau) fut commandée à Raphaël ...

« 1512-1514 Peintre itali en Analyse ....,.

Ce tableau évoque une Sainte Conversation entre la Vierge et deux saintes .

Au r.remier plan , à gauche, la femme âgée est sainte Elisabeth.

La jeune sainte n'est pas identifiée avec certitude mais pourrait être sainte Catherine.

Le jeune saint Jean Baptiste représente le lien entre l'An­ cien et le Nouveau Testament ; il montre du doigt l'Enfant Jésus ·qui joue joyeusement sur les genoux de sa mère.

Cette œuvre fut commandée à Raphaël pen­ dant la dernière période de son activité qui se déroula entièrement à Rome.

Ce tableau fut autrefois attribué à l'atelier de Raphaël.

Les critiques proposèrent le nom de son meilleur élève, Jules Romain.

Mais la récente resta uration du tableau, exécutée en 1983-1984, a mis en lumière son extraordinaire qualité pictu­ rale qui ne peut être que de la main de Raphaël.

Cette restauration a également révélé , par l'exa ­ men radiographique de l'œuvre, un repentir de l'artiste sous la figure de saint Jean Baptiste.

Huile sur bai 158 x 125 cm Raphaël impose un nouveau schéma de com­ position qui sera repris, en région floren tine, par Andrea del Sarto -héritier plus qu 'aucu n autre de la manière du maître -et, parmi les élèves de son atelier, par Jules Romain.

L'œuvre C Vasari, dans la Vie de RaphaëL écrit que La Madone de I'Impannata (appelée ainsi en raison de la fenêtre impannata, à châssis de toile ou de papier huilé, dans le fond du tableau) fut comman­ dée à Raphaël par Bindo Altoviti , un banquier florentin installé à Rome.

Le tableau fit ensuite partie des collections du grand-duc Cosme r' de Médicis.

Lors des spolia ­ tions napoléoniennes, il fut emporté à Paris pour être exposé au musée Napoléon (le Louvre) mais fut heureusement restitué en 1815.

Un disciple de Raphaël + Giulio Romano - connu également sous son nom francisé, Jules Rom ain .:_ entra dans l 'atelier de Raphaël vers 1510-1512.

Le maître travaillait alors à la décoration de la chambre d'Héliodore au Vatican.

Vasari rapporte que Jules Romain, sous la conduite de Raphaël, devint un spécialiste de la perspective.

On recon­ naît sa main dans les fresques qui décorent la chambre de l'Incendie du Bourg.

À la mort de Raphaël, en 1520, Jules Romain était le seul artiste de son atelier à même de poursuivre son œuvre.

En véritable artiste de la Renaissance, Jules Romain était tout à la fois dessinateur, peintre et architecte.

Il peignait à l'hu ile, à la fresque et à la gouache.

Il fut appelé à Mantoue comme architecte et comme peintre de cour par le duc Frédéric de Gonzague.

Celui-ci lui confia le projet de sa nouvelle dem eure, le palais du Té.

Romain constr u isit l'édifice et le décora de plu­ sieurs cycles de fresques.

Il passa les dernières années de sa vie à Mantoue et eut le grand mérite de bouleverser et renouveler le vieux langage pictural , lié à la peinture de cour de Lorenzo Costa , qui persistait encore en ces années.

Du même peintre : PICTO 195 à 210 Photo Nardini Editore.

le> Nardini Editore , 1993 .

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française 1993 19-05. »

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