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LA MAISON DE GIVERNY VUE DU JARDIN AUX ROSES de MONET

Publié le 05/09/2012

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monet

Cette toile qui n'est ni signée, ni datée, a été peinte en 1922 à Giverny. Restée dans l'atelier, elle devient propriété de Michel Monet à la mort de son père en 1926...

monet

« LA MAISON DE GIVERNY VUE DU JARDIN AUX ROSES Vers 1922 Peintre français Anal ys e ~ La partie du jardin représentée ici est la plu s traditionnelle , agrémentée de roses et de buis­ sons odorants.

Mai s le jardin de Monet à Giverny est surtout renommé pour la partie la plu s é loi­ gnée de la maison , celle qui , au-delà de la route , comporte l'étang aux nymphéas et le pont japo­ nais représentés dans la plupart des toiles de l 'ar­ tiste à partir de 1897.

La représentation qu 'en a l aissée l'artiste évo que bien la différence d 'atmos­ phère des deux jardins.

Les couleurs froides et la lumière argentée des toiles des nymphéas évo­ quent calme et mystère .

Les œuvres comme La Maison de Giverny vue du jardin aux roses sont caractérisées par une exp losion de couleurs où se mêlent les verts émeraude, les bleus et les roses.

Les touches créent un véritable fouillis de traî­ nées colorées dans lequel l'œil du spectateur se perd .

La façade de la maison disparaît dan s cette profusion végétale que l'artiste s' est employé à créer au cours des ans.

Monet - qui fait à cette époque figure de « patriarche de Giverny >> - souffre a lors de problèmes oculaires et ne va pas tarder à se faire opérer de la cataracte.

Ceci expli ­ que le caractère particulièrement brouill é de xœ.

xxe siècles Impr essionnisme Hui le sur to ile 84 x 100 cm cette image, flou extrême qui disparaîtra à la suite de l' intervention .

Comme pour les Nymphéas, la frontière entre la figuration et la p~inture abstraite est ici particulièrement étro ite.

A l'évi­ dence , l'artiste ne cherche pas à reproduire objec­ tivement l'image qu'il perçoit , mai s à créer une harmonie colorée qui a peu de rapport avec la réalité.

L'œu vre C Cette toile qui n'est ni signée , ni datée, a été peinte en 1922 à Giverny.

Restée dans l'atelier, elle devie nt propriété de Michel Monet à la mort de son père en 1926.

Ce dernier conserve l'ensemb le du fonds d 'atelier et en fait donation à l 'Académ ie des beaux-arts en 1966 , en spécifiant que toiles et des­ sins doivent être exposés au musée Marmottan où se trouvent déjà Impression , Soleil levant et plusieurs autres œuvres important es de Claude Monet.

Les œuvres tardives de Monet ont é té red éco uver­ tes à l' occasion des expositions qui se sont tenues en 1978 au Metropolitan Museum de New York et à Copenhague en 1979.

Le jardin de Gi vern y + Monet s'établit en 1883 à Giverny , un village Le jardin entièrement redessiné par ses soins sur les rives de la Seine , avec ses deux fils et Blan- prend une tout autre allure; une végétation fieu- che Hoschédé, qui deviendra sa deuxième femme .

rie envahit l'espace et devient le sujet privilégié Le jardin ne comporte que quelques arbres frui- des tab leaux de l'artiste.

Pour créer la pièce d'eau tiers et des plants de pomme de terre.

Déjà célèbre, aux nymphéas, Monet obtient p lusieurs permis Monet voyage régulièrement, à Bordighera en des autori tés administratives locales et fait dévier 1884 , à Antibes en 1888, puis en Ho llande et sur- le cours d u Ru , un affluent de l'E pte.

À force de tou t à Londres.

Il visite aussi la Creuse, mais il a volonté, il obtient la pièce d'eau désirée , plante toujours hâte de retrouver Giverny.

Devenu pro- les nymphéas et fait construire la passerelle japo- priétaire de la maison , Monet entreprend l'amé na- naise.

Le jardin devient la préoccupation princi - gement du jardin au quel il prodigue beaucoup de pale de l'artiste qui note avec précision dans ses soins .

Il commande des fleurs en Ang l eterre , carnets les achats de graines et de plantes.

C'es t emploie plusieurs jardiniers et lit, dit -on, avec plus grâce à ses notes, ainsi qu 'aux photographies d 'a ttention l es catalogues d'horticu lture que les d 'é poque et aux tableaux , que le jardin a pu être revues d'esthétiq u e.

reco nstit ué.

Du même peintr e: PIC TO 797 à 813 Photo musée Marmo tt an, Paris.

© N ardini Editore.

1994.

Liriade pour l'édition française.

1994.

30·27. »

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