Devoir de Philosophie

La miniature au cours des siècles

Publié le 07/05/2012

Extrait du document

L'illustration de cette page comporte un très joli bas-depage. Il s'agit d'une feuille d'un chansonnier français comprenant la musique, indiquée sur des portées, et les paroles de différentes chansons. L'initiale 0 abrite une représentation de la Trinité, on y voit Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit a l'apparence d'une colombe. La Trinité met le lecteur en garde contre laperversité qui est le sujet de la chanson. Dans la marge inférieure, quelques personnages insouciants dansent sans se préoccuper des avertissements qu'on leur adresse. Seul le personnage qui se trouve au milieu de la ronde écoute ces conseils, mais tous les autres se moquent de lui. La scène est entourée de motifs végétaux stylisés, en bleu et blanc. Le ruban bleu, qui se déroule le long de la marge de gauche, se termine en un animal fabuleux aux pattes vertes et à la queue démesurée. Ce petit animal, uniquement décoratif, n'intervient pas dans la chanson....

« A droi te : Evangile d'Ec hte rnach (Code x a ur eu s), X l• siècle, Gennanische s Nationalrnu­ se um, Nuremberg.

gne, bien qu'il sût lire, ne savait pas écrire, mais il comprit cependant l'avantage qu'offrirait une unité de gouverne­ ment et de culture.

En peu de temps, il transforma radica­ lement le royaume.

Ses sujets se convertirent ou furent convertis au christianisme.

Les couvents se multiplièrent, et les moines se consacrèrent à la copie de textes religieux.

C'est grâce à leur zèle que de nombreux manuscrits de l'époque carolingienne (Carolus = Charles) nous sont parvenus .

En ces temps-là, lorsque les moines devaient illustrer un manuscrit, ils avaient le choix entre deux techniques : soit la miniature entourée d'un encadrement rectangulaire, suivant la tradition romaine, soit l'initiale décorée venant des îles Britanniques .

Les deux traditions survécurent, et, dans certains cas, s'interpénétrèrent.

Les marges continuaient également à ne porter aucune trace de décoration.

L'illustration de la page 268 montre clairement l'influence anglaise dans ce domaine.

Cette page de manuscrit est ornée du premier mot d'une prière, le Te igitur .

Le T majuscule occupe une place importante de l'espace, le E est plus petit, puis on distingue le second mot igitur en caractères encore plus petits, en bas à droite.

A la gauche du T, un prêtre offi­ ciant est représenté .

Au-dessus de sa tête, on déchiffre des initiales rouges SCS GG , qui sont l'abréviation de Sanctus Gregorius; il est donc probable que ce prêtre figure le pape Grégoire.

L'auréole qui surmonte sa tête est le signe de sa sainteté.

A droite , on découvre une autre inscrip­ tion : Scriptor Ubertus, également en rouge.

TI s'agit du nom du copiste , Hubertus.

L'illustration de cette page est un bel exemple de minia­ ture encadrée.

L'espace intérieur du cadre est encore divisé en trois zones différentes qui représentent chacune des événements de la vie du Christ.

On y découvre succes­ sivement le · Christ rencontrant la Samaritaine près de la source, le Christ et la femme adultère, le Christ guérissant un aveugle qui se baigne les yeux dans l'eau d'une fon­ taine, le Christ ressuscitant Lazare, le Christ ordonnant au paralytique : "Prends ton grabat et marche" puis, en bas, à l'extrême droite, le Christ délivrant la belle-mère de Simon Pierre des fièvres violentes qui l'accablaient (Matth.

8 : 14-15).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles