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La Perspective en peinture

Publié le 22/02/2012

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Les toiles ou les panneaux muraux sur lesquels les peintres travaillent sont des surfaces planes, en deux dimensions. Pour créer un effet de troisième dimension, « le sentiment de l'espace et de profondeur derrière le cadre », ils utilisent le principe de la perspective, que l'on peut résumer ainsi : plus les objets sont éloignés, plus ils semblent petits, et des lignes parallèles qui s'éloignent semblent converger. Nous avons l'habitude de la perspective. Une partie de notre esprit sait que la surface que nous regardons est plane, et une autre partie reconnaît l'impression de profondeur créée par cette image. Cependant, si on montre à des hommes primitifs n'ayant eu aucun contact avec la civilisation occidentale une image utilisant la perspective (ou même une photo) ils n'en auront pas la même perception que nous.

« troisième dimension La peinture est une forme d'art qui n'utilise que deux dimensions, pour la simple raison que son support n'en a que deux à sa disposi­ tion, la largeur et la longueur.

De tout temps, les peintres ont essayé de pallier cet inconvé­ nient, en donnant l'illusion de la profondeur, du volume, de l'espace.

En Occident, l'opti­ que a résolu les difficultés de perspective, rendant possible une reproduction précise de la succession des objets à hauteur du regard.

La position du peintre, face à l'objet qu'il re­ présente, sert de guide.

A partir de là, sui­ vant la convention établie, les objets les plus rapprochés sont représentés plus grands que les objets plus éloignés.

Cette "miniaturisa­ tion" des objets lointains entretient une illu­ sion de profondeur, encore accentuée par l'emploi de certaines couleurs: les teintes chaudes, comme le rouge, semblent rappro­ cher l'objet tandis que les teintes froides, comme le bleu et le vert, l'éloignent.

D'autre part, les formes arrondies et, en général, tous les volumes sont rendus par l'utilisation ha­ bile de zones d'ombres et de lumière.

Les peintres de la Rome et de la Grèce anti­ ques étaient déjà à la rechetche de solutions à Ci-dessus: La Bataille de San Ro­ mano, de Paolo Uccello (/397- 1475), un des premiers peintres à s'intéresser à la représentation de la perspective.

Les lances du pre­ mier plan attirent le regard du spectateur vers le fond de la toile.

Ci-dessus: La Flagellation, de Piero della Francesca.

Au pre­ mier plan, à droite, trois person­ nages anonymes se tiennent à l'extérieur de l'édifice dans lequel le Christ est torturé .

L'idée de dis­ tance est exprimée par une pro­ fondeur bien marquée.

cette épineuse notion de la perspective.

mais les civilisations occidentales ne s'en sont préoccupées que bien plus tard, adoptant pendant des siècles la manière bidimension­ nelle byzantine.

L'art byzantin s'est illustré du Ve au XVe siècle, principalement dans des oeuvres d'inspiration chrétienne.

Les mosaï­ ques et les peintures décorant bon nombre d'églises comptent parmi les plus belles réali­ sation de cette école.

Le visage humain n'é­ tait pas considéré comme un sujet digne de reproduction au cours de la période byzanti-. »

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