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la réussite méthaphysique

Publié le 09/10/2013

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   Tebaldeo apparaît pour la première fois dans la scène 2 de l’acte II. Cet artiste peintre florentin  fait irruption dans l’église où se trouvent Valori et Lorenzo de Médicis ; et entame une conversation avec ce dernier. D’un côté, le personnage de Tebaldeo est représenté comme un modèle de pureté par ses valeurs morales. En effet, Lorenzo lui demande de peindre l’une de ses maîtresses nue ; ce qui entraîne un refus catégorique de la part de l’artiste qui ne veut pour rien au monde peindre une courtisane. « LORENZO à Tebaldeo- Viens chez moi, je te ferai peindre la Mazzafirra toute nue. /TEBALDEO à Lorenzo- Je ne respecte point mon pinceau, mais je respecte mon art. Je ne puis faire le portrait d’une courtisane. « Mais, lorsque Lorenzo lui propose de peindre, cette fois, la ville de Florence et tous ses petits détails, l’artiste accepte. « LORENZO à Tebaldeo- Tu peindrais Florence, les places, les maisons et les rues ? /TEBALDEO à Lorenzo- Oui, monseigneur. /LORENZO à Tebaldeo- Pourquoi donc ne peux-tu peindre une courtisane, si tu peux...

« croyant dans la foi et dans l'amour est un vrai romantique qui emploie un langage très imagé et poétique : « TEBALDEO à Valori- Le chant de l'orgue me révèle leur pensée, et me fait pénétrer dans leur âme ; je regarde les personnages de leurs tableaux si saintement agenouillés, et j'écoute, comme si les cantiques du choeur sortaient de leurs bouches entrouvertes.

/ TEBALDEO à Valori- Je suis un desservant bien humble de la sainte religion de la peinture. » Tebaldeo est avant tout un idéaliste qui ne vit que pour son art.

Cette naïveté lui fait idéaliser Florence : « On ne m'a point encore appris à parler ainsi de ma mère » / « J'aime ma mère Florence ».  Le jeune peintre garde toujours son calme et sa franchise devant les interminables questions de Lorenzo : « Je n'appartiens à personne.

Quand la pensée veut être libre, le corps doit l'être aussi./ LORENZO à Tebaldeo- Frapperais-tu le duc si le duc te frappait./ TEBALDEO à Lorenzo- Je le tuerais, s'il m'attaquait.».

Cet idéal de l'artiste qui affiche ses convictions artistiques, sa liberté est néanmoins une utopie bien dérisoire.

En effet, l'artiste se laisse vite influencer par l'argent et le pouvoir et tout cet idéal de l'artiste s'effondre.

De ce fait, son personnage est très ambigu.           Tebaldeo ne cache pas ses opinions qui sont à la fois enthousiasmantes mais très naïves.

Il pense que les périodes de guerre sont propices à l'art : « L'art, cette fleur divine, a quelquefois besoin du fumier pour engraisser le sol et le féconder », « L'enthousiasme est frère de la souffrance », « les peuples malheureux [...] font les grands artistes ».

Ainsi, Tebaldeo montre que dans une société corrompue, l'art est la seule planche de salut.

Mais il ne se rend peut être pas compte lui-même que ce qu'il dit est quelque peu naïf bien qu'enthousiasmant car l'art se corrompt aussi, mais sans le vouloir.

Tebaldeo corrompt l'art pour l'argent et les tyrans (comme le duc qu'il va prochainement peindre).

De ce fait, presque toutes les opinions de Tebaldeo sont paradoxales avec ce qui s'en suit.  Ce qui encore plus naïf chez Tebaldeo, c'est lorsque Lorenzo lui demande ce qu'il ferait si le duc le frappait.

Tebaldeo répond sans aucune hésitation qu'il tuerait en retour le duc.

Ceci est totalement courageux mais très dangereux étant donné que Lorenzo rapporte tous les faits à son cousin Alexandre de Médicis.

Cependant, Tebaldeo se justifie par son invisibilité dans la ville ; personne ne le connaît et ne fait attention à lui.

De ce fait, qui voudrait s'intéresser à lui.

Ses opinions enthousiasmantes et très franches lui permettent de plaire à Lorenzo et de pouvoir peindre un tableau.. »

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