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La Ronde de nuit de Rembrandt van Rijn

Publié le 22/02/2012

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Né à Leyde le 15 juillet 1606, Rembrandt est l'avant-dernier d'une famille de neuf enfants. Son père, un meunier aisé, le trouvant plus doué que ses frères, l'envoie d'abord à l'école latine puis, à 14 ans, à l'université. Mais il abandonne bientôt les cours pour entrer comme apprenti chez le peintre Jacob van Swanenburgh puis, à Amsterdam, chez Pieter Lastman. De retour à Leyde, il s'installe à son compte en 1625 et débute par un tableau provocant, d'un anti-académisme juvénile, La Lapidation de saint Etienne. Le succès ne tarde pas et, dès 1631, le jeune peintre s'établit à Amsterdam, chez le négociant d'art Hendrik Van Uylenburgh, dont il épouse la nièce, Saskia, le 22 juin 1634. Très vite, il devient le portraitiste mondain le mieux payé de la ville. Mais cet homme curieux et sensuel, capable d'aimer et de haïr avec passion, est aussi le peintre érotique de Danaé et celui, violent jusqu'à l'horreur, de L'Aveuglement de Samsom. Entouré d'élèves au talent prometteur, dont il lui arrive de retoucher les oeuvres pour les vendre à son profit — c'est le cas du. Sacrifice d'Isaac, en 1636 —' il est riche, célèbre, aimé.
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« ou les bouffissures de son propre visage vieillissant. Peintre de l'hommeLe but premier de Rembrandt, en effet, a toujours été d'exprimer les sentiments de l'être humain.

Pour y arriver, ilrenoncera au clinquant du baroque pour se consacrer à des sujets que ses détracteurs qualifieront de «bas » :vieillards burinés et servantes sans grâce.

Mais, de La Ronde de nuit à l'Homère aveugle de ses dernières années, ila encore une longue route à parcourir, en quête de ce qui deviendra à ses yeux la seule véritable beauté : la vérité. L'auteurNé à Leyde le 15 juillet 1606, Rembrandt est l'avant-dernier d'une famille de neuf enfants.

Son père, un meunieraisé, le trouvant plus doué que ses frères, l'envoie d'abord à l'école latine puis, à 14 ans, à l'université.

Mais ilabandonne bientôt les cours pour entrer comme apprenti chez le peintre Jacob van Swanenburgh puis, àAmsterdam, chez Pieter Lastman.

De retour à Leyde, il s'installe à son compte en 1625 et débute par un tableauprovocant, d'un anti-académisme juvénile, La Lapidation de saint Etienne.

Le succès ne tarde pas et, dès 1631, lejeune peintre s'établit à Amsterdam, chez le négociant d'art Hendrik Van Uylenburgh, dont il épouse la nièce, Saskia,le 22 juin 1634.

Très vite, il devient le portraitiste mondain le mieux payé de la ville.Mais cet homme curieux et sensuel, capable d'aimer et de haïr avec passion, est aussi le peintre érotique de Danaéet celui, violent jusqu'à l'horreur, de L'Aveuglement de Samsom.

Entouré d'élèves au talent prometteur, dont il luiarrive de retoucher les oeuvres pour les vendre à son profit — c'est le cas du.

Sacrifice d'Isaac, en 1636 —' il estriche, célèbre, aimé.Titus, le seul de ses enfants qui vivra jusqu'à l'âge adulte, naît en 1641 mais, l'année suivante, Saskia meurt.Rembrandt, désemparé, cherche, à se consoler auprès de la nourrice de son fils, Geertje Dircks, dont il s'éprendra aupoint de lui offrir la propre bague de Saskia; elle le quittera en 1649, en lui intentant un procès pour rupture depromesse de mariage, qu'elle perdra d'ailleurs.

Entre-temps, une autre jeune servante a pris sa place dans le coeurde Rembrandt : Hendrickje Stoffels qui, en 1854, lui donnera une fille, Cornelia.

Elle pourrait encore le rendre heureuxsi les problèmes financiers ne s'accumulaient pas.

Rembrandt a moins de commandes, ses portraits, baignés dansune lumière diffuse, séduisent moins les bourgeois que ceux de ses concurrents.

En 1657, c'est la faillite.Pour permettre à Rembrandt de continuer à travailler, Hendrickje et Titus fondent, devant notaire, un commerced'art dont il sera l'employé.

La famille habite désormais une modeste maison du Rozengracht, un quartier populaire oùRembrandt, ayant perdu Hendrickje en 1663 et Titus en 1668, mourra lui-même en 1669, tout seul comme lespersonnages de ses derniers tableaux, qu'entoure une pénombre de plus en plus épaisse et qui ne trouvent plus delumière qu'en eux-mêmes. Rembrandt s'est fait un nom de son prénom: il s'appelait en réalité Rembrandt Harmenszoon, c'est-à-dire «filsd'Harmen», ce qui explique la signature «RH» qu'il utilise souvent.

Quant à «van Rijn», c'est une addition faite parson père, le meunier Harmen Gerritszoon, dont le moulin et la maison se dressaient, à Leyde, au bord du Vieux Rhinou Oude Rijn.. »

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