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La symphonie fantastique du Musée de la musique

Publié le 04/12/2018

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Aussi, le visiteur perçoit-il d’emblée le changement d’atmosphère. Passer de la rue de la Musique au musée, c’est - tout en restant à l’intérieur d’un même bâtiment - rencontrer d’autres lumières, d’autres matériaux et d’autres rythmes. Un sas noir et gris, relativement étroit, s’ouvre sur un parcours où parquets et béton lissé créent le mystère. Les détours intimistes alternent avec d’amples perspectives, l’architecte usant avec intelligence de toutes les contraintes pour allier la liberté d’une déambulation à l’italienne, évoquant les promenoirs d’Opéra, à la rigueur d’un voyage chronologique dans l’évolution occidentale des instruments de la fin du Moyen Âge à nos jours (les collections non européennes seront exposées dans un autre lieu}.

 

À l’éclairage naturel qu’utilise Christian de Portzamparc, Franck Hammoutène substitue la magie des fibres optiques, subtil dosage d’ambiances « à la bougie », de quinquets et de touches vives. Sur 3 000 mètres carrés,

Le Musée de la musique, inauguré en janvier 1997, parachève, avec quelque retard, l'ensemble exceptionnel que constitue la Cité de la musique sur le site parisien de la Villette. Réalisé par l'architecte Franck Hammoutène, ce lieu témoigne des profonds bouleversements de la muséographie.

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