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LA TABLE de Pierre BONNARD

Publié le 12/07/2012

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bonnard

Le tableau, signé« Bonnard «, date de 1925. Il a appartenu à la galerie Bemheim-Jeune qui l'avait acheté à l'artiste lui-même...

bonnard

« lA TABLE 1925 me-xxt sièc les Huile sur toile 103 x 74 cm Peintre français ~--------------------------- ----~ ....

Analy se ....., Bonn ard a souvent peint des int érieurs et bon nombre de ceux-ci m ontr e nt une table p répa ­ rée pour le petit déje uner, le thé ou le café.

Sou ­ vent, une nappe à carreaux divise le platea u de la table en zones de couleurs irréguliè res.

L a nature morte de Bo nnard, comme dans cer­ taines des œuvres contempo raines ou récentes de Matisse , n ' est jama is i solée, m ais i nsérée dans un environnement où les objets sont nombreu x et où appara ît souvent l'épous e du peintre , M arthe.

Ma is la partic u l ari té de ces natures mortes réside dans leur lumin osi té.

L 'artiste choisit l'heure la plu s é clat ante de la journ ée où la lumière entre à flo ts par la fenêtre, à moins qu'il ne recoure à u ne lampe- mais c 'est plus rare- pour éclairer ses compo sitio n s.

Qu e devient alors la tradit ion de la nature morte ? E lle est r e d éco uverte et réin vent ée sous ses qua lités de lumière et de couleur ; elle est vivante, elle est active .

E lle a même une co nnota ­ tion moderne : par sa coul eur, p ar sa vivacit é, elle appara ît souvent comme une r évéla tion de l'objet vu par l'artiste dans un contexte neuf et diffé rent.

Comme dans les autres toiles de l'art iste, nous r etrou von s la force org anisatrice qui caract érise le talent de Bonnard.

Il filtr e les données du réel selon un schéma strict dessiné par les coul eurs e lles-m ê m es, p ar la dire ctio n des touches et dans l'h a rmoni e des tons .

La matière reste pla te , comme à la p éri ode « nabie >> mais les tons lumi­ neux font v ibrer la surface de la toile.

L' œu vre C Le tabl eau, sign é« Bo nnard », date de 1925.

Il a a ppart enu à la galerie B emh eim -Jeun e qui l'avait acheté à l'artiste lui-m ê m e.

Puis il apparti ent à 1'/nd e p e ndent Gall ery avant de passe r à la Tate Gall ery.

Cette dernière conserv e une belle coll ect ion d 'œ uvr es de Bonnard parmi lesquelles La F en ê tre , Le B a in de 1925, Le Café de 1915 et Pont de la C o ncorde de 1913.

Bonnard et la fascination de Montmartre + Au xvn}t! siècle, les artistes commencèrent à Les Nabis, dont Bonnard faisait partie, furen t fréquenter Montmartre qui n'était qu'un modeste invités par la Revue blanche à vanter par l'affiche village avec vignes et moulins.

Au x1xe siècle, les nombreux établissements de la colline : Montmartre devient un des sites de prédilection Toulouse-Lautrec, Vuillard et Bonnard notarn- des artistes , séduits par cette vie champêtre à ment ont exprimé dans leur œuvres la gaieté et deux pas de Paris.

Mais entre la fin du XIXe siècle la vivacité du quartier .

Bonnard, qui partageait et 1915 la butte connut son heure de gloire, bru- avec Vuillard un atelier à Montmartre , é~t / talement interrompue par la Première Guerre reconnu par la plupart comme un des maîtres du mondiale .

La coupole du Sacré-Cœur , surnom- genre.

Il sut transposer dans ses affiches le sens mée « Notre Dame de la galette >> et dont la cons- de la couleur qui caractérisait ses toiles.

Celles~ truction s' acheva en 1910 , dominait alors les ;t(e· ci restent aujourd ' hui un vibrant hommage à un liers d'artistes , les cabarets et les cafés.

monde désormais disparu.

Du même peintre : PICTO 91 0 à 912 Photo Tate Gallery Publications © Nardini Editore, 1994.

Liriade pour l'édition française.

1994.

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