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LA VIERGE ET L'ENFANT DE CIMABUE

Publié le 12/07/2012

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Ce grand retable fut peint pour l'autel majeur de l'église San Francesco à Pise. Il tomba en disgrâce en raison du peu de considération dont bénéficiait la peinture primitive au xvie siècle...

« LA VIERGE ET L'ENFANT Mentionné entre 1272 et 1302 Peintre italien Analyse ...,.. Le tableau (dont le titre complet est La Vœrge et l'Enfant en majesté entou rés de six anges) représente une immense figure de la Vierge et de l'Enfant, entourés d'anges de dimensions plus petites.

Ce thème tradition nel de l'ancienne ico ­ nographie orientale a été repris par l'iconogra­ phi e catholique qui en a fait le symbole de la mère-église veillant sur les fidèles.

L'ensemble du retable - la composition cen­ trale, avec son encadrement et ses 26 médaillons figura nt apôtres et saints -est très proche de la Madone Ru cellai (musée des Offices, Florence) , peinte par Duccio en 1285 pour l'église Santa Maria Novella, et qui fut d'a illeurs injustement attribuée à Cimabue.

Pour ce tableau du Louvre , la lecture correcte est rendue difficile par la restauration maladroite qu'il a subie dans le passé.

On peut comparer aussi cette Vierge avec la Maestà de Cimabue conservée aux Offices.

Mais tandis que, dans le tableau de Florence, le corps de la Vierge est encore enveloppé d'un vêtement lumineux et brillant, d'influence tout à fait byzan­ tine, dans le tableau du Louvre, l'étude des volumes est sensib l e, les plis du manteau enve­ loppent un corps réel et font référence à la scu lpture classique .

L'in flu ence du sculpteur • 1 1111 .

.

1 xm•siècle École florentine Bois 427 x 280 cm Nicola Pisano exp lique peut -être cette évolution.

En revanche, l'expression des visages est beau­ coup plus humaine et individualisée dans le tableau de Flore n ce que dans celui du Louvre où les visages des personnages , même s'ils présen­ tent des caractères physiques très proches de ceux de Cimabue et de Duccio, adoptent des attitudes excessive m ent mièvres et sans vivacité express i ve.

Ils sont encore liés à la tradition byzantine.

L'œuvre C Ce grand retable fut peint pour l'autel majeur de l'église San Francesco à Pis e.

Il tomba en disgrâce en raison du peu de considération dont bénéficiait la peinture primitive au xvf siècle.

Il resta exposé, mais en retrait.

Avec les réquisitions napol éoniennes, en 1811, le retable fut transfér é au musée du Louvre ; il est cité dans un des premi ers catalogues du musée napoléonien, Notices des t a ble aux des écoles primitives, en 1814.

Quand les commissaires italiens se rendirent à Paris pour récupérer leur patrimoine artistique , ils se préo ccu­ pèrent peu de reprendre cette œuvre difficilem ent transportable, vu ses grandes dimensions.

Est-ce bien une œuvre de Cimabue ? + En raison des notables variations stylistiques que l'on décèle dans cette œuvre, sa datation tout comme son attributi on à Cimabue ont fait l'objet de nombreuses discussions.

En général, on pense qu'il s'agit d'une œuvre commandée vers 1301 à l'artiste toscan.

Celui-ci aurait élaboré un projet pour stl$ collaborateurs } mais ceux-ci en .

auraient fait une exécution maladroite trop occupés qu'ils étaient, avec leur maître, à' la réalisation à Pise de la Mosaïque de saint Jean , pour le dôme et de la Maestà pour l'hôpital de Santa Chiara.

Une autre hypothèse porte à croire que le retable aurait été exécuté par un artiste inspiré soit par Cimabue soit par Duccio ou encore par le Maître de San Martino.

Du même peintre : PICTO 1 et 2 Photo Giraudon , Paris e N ardini Editor e.

1991 .

VPC Larou sse- Laffont pour l'édition franç aise , 1991 .

R1-06 -01. »

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