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L'art baroque en Europe (Exposé – Art & Littérature – Collège/Lycée)

Publié le 12/05/2016

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europe

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Église des Jésuites de Soleure

 

(commencée en 1680) par Heinrich Mayer. D'une grande finesse de décoration, elle est inspirée des principes de l'école du Vorarlberg (l'architecture est ornementalisée et le stuc crée l'architecture).

 

Abbaye d'Einsiedeln (1691-1735) par Kaspar Moosbrugger. L’abbaye bénédictine et sa chapelle des Grâces sont par leurs couleurs et l'organisation de son espace un ouvrage remarquable.

 

Abbatiale de Saint-Call (1721-1770). Co-réalisée par Kaspar Moosbrugger, Michael Beer et Peter Thumb, elle laisse une impression d'ampleur peu commune.

(Prado, v. 1650) de Bartolomé Esteban Murillo. La douceur qui émane de ce tableau réaliste est confondante.

 

Inspiré par Caravage, Murillo peignit les figures espagnoles de la Contre-Réforme comme saint Thomas de Villanueva, ou sainte Thérèse.

 

En France_

 

L'Apparition de la Vierge à saint Bruno (Naples, église San Martino, 1626) de Simon Vouet. Atmosphère extatique et composition en diagonale très marquée. Vouet introduisit les principes du baroque en France de retour d'Italie, ayant connu Le Caravage et Guido Reni. Beaucoup de ses œuvres d'un baroque sans outrance furent réalisées à Rome.

 

Le Massacre des Innocents (Chantilly, musée Condé, 1627-1633) de Nicolas Poussin. Le Massacre et L'Enlèvement des Sabines (1637-1639)

europe

« Le baroque portugais correspond à la Restauration et au règne de Jean V (1707 -1750 ).

Le Palacio du marquis de Fronteira à Benfica (1667 ) est le premier exemple baroque , recourant aux azulejos .

• Le monastère de Mllfro , la bibliothèque royale de Coimb ra ·~-....

, .......

__ (1728) ou • Les chem ins de croix l'église de Sào Roque témoignent de cette ambi tion.

Au nord du Portugal, à Lamego, est construit par le Siennois Nasoni u n sanctuaire avec grand escalier qui est à lui seul un décor .

P l us extravagant , le sanctuaire Born Jesus do Monte à Braga (1784 -1811) associe les motifs chrét iens et païe n s.

EN SUISSE • Êglise des Jésuites de Soleure (commencée en 1680 ) par Heinrich Maye r.

D ' une grande finesse de décoration, elle est inspirée des principes de l'école du Vorarlberg (l'architecture est ornementalisée et le stuc crée l'architecture ) .

• Abbaye d 'Einsiedeln (1691-1735 ) par Kaspa r Moosbrugger .

L'abbaye bénédicti n e et sa chapelle des Grâces sont par leurs couleur s et l'organisation de son espace un ouvrage remarquable .

• Abbatiale de Saint -Gall (1721 -1770 ).

Co-réalisée par Kaspar Moosbrugger , Michael Beer e t Peter Thumb , elle laisse une impression d 'ampleur peu commune .

EN ITAUE • Saint Sébastien (Veni se ) par Alessandro Vittor ia .

Entre 1563 et le début d u XVI~ siècle, Vittoria a r éalisé plusieurs statues de saint Sébastien .

Il abandonne la position classique du contrapposto (debout , poids du corps appuy e sur une jamb e) pour une torsion réaliste visant a l'émotion .

• Sainte Cédle (Rome , basilique du Trasteve re, 1600 ) .

Stefano Maderno traite s e s s ujets de mani ère purement émo tionnelle : le corps de la martyre est présenté dans un sarcophage ouvert .

• Tombeau du pape Alexandre VIl (Saint-Pierre de Rome , 1673-1674 ) par le Bernin .

Mettant en s c ène le sarcophage, cette sculpture inspirera toute la statuaire funéraire baroque .

Ses quat re marbres de la villa Bor g hèse (Rome , 1618-1625) adoptent la torsio n maniériste et ont plusieurs angles de vue.

Il réalise les statues du pont Saint-Ange (Rome , 1667 -1669 ).

L'Extase de sainte Thérése (Rome, S .

Maria della VIttoria , 1645-1652 ) est une œuvre phare .

• Fontaine de Trevi (Rome , palais Poli, 1732-1751 ) par Nicola Salvi .

En arc de triomphe avec niche concave centra le abritanlla slatue de Nepl une, portée par des animau x m arins .

La f o ntaine marque la fin du baroque roma in .

EN AllfMAGNE ET EN AUT RICHE • Fontaine d'Hercule (Augsbour g.

1596- 1602) d'Adriaen de Vries .

Statuaire de bronze incarnant les libert és de la ville .

L'H omm e de douleur du même sculpte ur (1607) , inspiré de Dürer , a marqué l'art européen .

• Retable d'Über lingen (v.

1613) de Jorg Zürn .

Les Allemands reprennent à leur compte la tradition a lpestre du bois brut ou polychrom e.

Ce retab le en tilleu l (1613 ) en est u n d es plus beaux exemples .

• Saint Roch (abbaye de Mondsee , bois polychromé, 1682 ) de Meinrad Gugge nbichle r.

U n r eprésentant de cette tradition remontant au Moyen Âge, traitée selon les canons esthétique s du baro que.

• Saint Georges (abbaye de Weltenbu rg.

1721 ).

L'œuvre de deux grandes figures du rococo allemand : l es frères Asam .

Le stuc d oré et argenté sert une sculpture illusionniste , en fusion avec les é léments architecturaux .

On leur doit également L'Assomption de la Vierge de l'abbaye de Rohr (1723) .

Pietà (Kircheise lfing-bei-Wasse r burg, 1758 ).

Franz lgnaz Günther a conçu trois pietà en bois polychrome qui annoncent la fin du rococo dont il fut le maitre.

Valladolid fut u n haut -lieu de la sculptu r e baroqu e s ur bois .

On y sculpte le paso , groupe statuaire desti n é aux process ions.

• L'llévotion de lo Croix (Valladolid , 1604 ) de Francisco Rinc6n .

Paso mémorable, saisissant de réalisme e t de mouvement qui comprend sept person nages .

• Chri st de Clémence (cathédrale de Sev i lie, 1605) d e Juan Mart lnez Montaiiés .

Le rendu anatomique et l'expressivité en font une œuvre unique .

Surnommé le « dieu du bois », Marti nez Montaiié s a sculpt é des pasos et un saint Jérô m e (Sévi lle, 1611).

• Le Crucifix de l'amour (Séville , 1 618) de Juan de Mesa .

L'œuvre la p lus célèbre du sculpteur .

Son Jesus del Gron Poder (1620 ) exposé à Séville est une figure naza réenne , portant la croix .

Toutes ces réalisation s sont en bois pol y chromé .

• Lo Descente de Croix (1623-1625) de Gregorio Ferna ndez.

Paso d'une humanité criante et pathétique .

• Saint Pierre d 'Aicantoro (Valladolid , Museo National de Escultura, 1633 ) de Pedro de Men a.

Dans la lignée d'un baroque é m ou vant mais tendant ver s une forme de sobriété ascé tique .

Cette œuvre frappe par son dépouillement.

EN fRANCE • Apollon servi par les nymphes (Versaille s, 1666 -1675) de François Girardo n .

Ce groupe, ainsi que L'Enlèvement d e P r oserpi ne (1677 -1699) , dest inés aux jardins de Versailles , sont l'expression d 'une évol ution vers le classicisme .

• Milon de Crotone (Versai lles, 1672 -1682) de Pierre Puget Œuvre d'une gran d e finesse q ui adopta le pathétique baroque du Bernin .

Puget a aussi sculpté le magnifique relief Alexandre et Diogène (Louvre , 1692 ).

• Mausolée d 'Henri-Claude d'Harcourt (Paris , 1714) de Jean-Baptiste Pigalle.

Un représe ntant de la transition entre rococo et classic isme .

La mise en scèn e du mausolée à Notre-Dame prend des distances avec la littéra lité de l'émo tion propre au baroque .

• Tombeau de Lady Elizabeth Carey (Stowe -Nine -Churches, 1617-1618) .

Stone Nicholas l'Ancien s'adonn a au genre funéraire .

Ce marbre est un modèle de réalisme .

• Tombeau de Joseph et Lady Elizabeth Nightingale (Westmins t e r Abbey , 1760) de Louis Franço is Roubi liac.

Le sculpteur baroque a nglais le p lus renommé fut un Français né à Lyon.

Regroupant trois personnages (le mari, son épouse et la Mort ), ce marbre est un modè le de théâtrali t é .

le Todtume (Nieuwe Kerk de Delft , 1614 -1622 ) de Hendrick de Keyser .

Ouvrage singulier à colonnes mêlant le marb r e et la statuaire de bronze .

Son choix de coul e u r est une curiosi té .

• Chaire de la cathédrale de Bruxelles (1695 -1699 ) de Frans Hendrik Verbru ggen.

Décoration végétale abondante , personnages en nombre, effet de dais, évocation de la fragi lité humaine et d'une Vierge rédemptr ice et combattante.

lt:l~@ii! :!j EN ITALIE Rome est le centre artist ique de la peinture baroque.

Dès le pontificat d'Urbain VIII, les commande s afflu ent.

• Collerio Fomese (Rome, 1595 -1605 ) d ' Anniba l Carrache .

Chargé de réaliser la voûte à fresques mytho logiques (inspirée de la chapelle S ixtine ) de la galleri a Farnese ( 6 rn x 23 rn), Carrache ouvre le chemin du baroque : la profusion pictura le, la v i gueur du traitemen t, les faux éléments décoratifs dorés et stuqués entraînent l'observateur dans un tourbillon de sensations qui confine à l'illusionnisme .

• Conversion de saint Poul (Rome , chape lle Cerasi , 1601) du Caravage .

Avec Carrache, u n p r écurseur de l'école romaine .

Sa principale commande à Rome fut la décoration de la chapelle Cerasi (1600 ).

Il y exprime le drame mystique dans une atmosphère terrestre soulignée par le clair-obscur (Crucifixion de saint Pierre , 1601) .

Sa Madone du Rosaire (Vienne, Kunsthistorisches Museum , 1607 ) est l 'archétype du tableau d 'autel baroque .

• Chemin de croix de saint André (Rome , San Gregorio Magna , 1609) de Guido Reni.

On a reproché a u tableau un manque de lisibilité narrative .

Cette fresque centre ses effets sur un paysage tourmenté et une scénographie quasiment anecdot ique.

Les sentiments qui traver sent les toiles de Reni, telles que Le Massacre des Innocents (Bologne , Pinacoteca Naziona le, 1611) sont délibéréme nt excessifs .

• Judith et Holopherne (Naples, G a lleria Nazionale di Capodimo nte, 1630) d'Artemisia Gentileschi .

Scène de Judith assassinant Holopherne déchu de sa puis sance .

Clair-obscur intense et luminosité des couleurs .

• Salle des planètes (Florence, palais P itti, 1637) d e Pierre D e Cortone.

D 'u n baroque flamboya nt, les fresques sont consacrées aux quatre âges de l'humanité .

• Galleria Pamphili (Rome , 1651-1655 ) de Pierre De Cortone .

Une fresq ue très expressive , avec une prof usion de personnages, évoque les pérégrinations du héros troyen Énée .

EN BELGIQUE ET AUX PAYS-BAS • Bouquet de fleurs (Milan, Pinacoteca Ambrosiana , 1606) de Ja n Bruegel.

Les Flamands mènent à son apogée le genre de la nature morte , tableaux qui soulignent à la fois le faste des commanditaires et leur crainte de la mort.

Le tableau de J.

Bruege l A ll égorie du Goût (Madrid, Prado , 1618 ) se situe dans cette même th ém atiqu e .

• Le Silène ivre (Munich , Alte Pinakoth ek, 1618 -16 26 ) de Pierr e Paul Rubens .

Dans le Silène , Rubens dépeint la bestialité de l'homme et la dégradation par l'ivresse.

Formé à la pensée humaniste, diplomate de grand talen~ il eut une carrière exemp l a ire.

Peint re de l'amour, de la volupté (La Petite Pelisse , 1635-1640) , i l fut aussi un peintre politique (Le Débarquement de Marie de Médicis , 1 625; Les Malheurs de la guerre , 1637-1638 ).

Ses qualités de coloriste , ses mises en scène fastueuses le dési g nent comme le plus gran d baroque hollandais .

• Nature morte ou nautile (Madrid , coll.

Thyssen , 1662 ) de Willem Kali.

Son citron demi -épluché est un classique.

Le nombre d 'objets est restreint pour mieux s'attac h er aux textures et à la portée sym b o lique .

• Le Triomphe de Bocchus (Prado, 1629 ) de Diego Velazquez.

Le plus célèbre des peint res du Siècle d 'or.

Son style mêle dive rses i nfluences et dépasse les conven tions b a roques par sa nouveauté .

• Sainte Marguerite (Londres , Natio na l Gallery , v.

1635 ).

Francisco de Zurbaran réalisa trois séries hagiographiq ues où il s e refusa à séparer les plans terrestre e t céleste .

Il alla jusqu'à repré senter la martyre Marg uerite en costume de bergère .

Ce procédé de portrait fut caractérisé par l'expression retrato allo divino .

• Apollon et Mars y as (Naples , Museo Naziona le di San Martino, 1637) de José de Rib e ra .

Ses coloris lumine u x et ses dégradés subti ls dans la tradition du Titien et de Véronése ont servi à traiter cette scène de personnages mytho logiques.

• La Sainte Fam ille à l'oisillon ( Prad o, v.

1650) d e Ba rtolom é Esteban M urillo.

La douceur qui émane de ce tableau réaliste est confo ndante .

Inspiré par Caravage, M urillo peig nit les figures espagnoles de la Contre- Réforme comme saint Thomas de Villanueva , ou sain te Thérèse .

• L'Apporition de lo Vierge à saint Bruno (Naples, églis e San Martino , 1626) de Simon Voue t Atmosp hère extatique et composit ion en diago nale très marquée .

Vouet introduisit les princ ipes du baroque e n France de reto u r d 'Italie, ayant connu Le Caravage et Guido Reni .

Beaucoup de ses œ uvres d'un baro que sans outrance furent réalisées à Rome.

• Le Massacre des Innocents ( C han tilly, m usée Condé, 1627- 1633) de Nicolas Poussin.

Le Massacre et L'Enlèvement des Sabines {1637- 1639) traite n t de sujets où la tension dramatique est portée ~ son paroxysme , chaque personnage devant livrer au spect ateur son émo tion particulière au sein d'une scénographie très sava nte.

• Coupole du Val-de-Grâce (1663 ) de Pierre Mignard .

La fresqu e de la coupole (Le Paradis) fut la comma nde baroque la plus importan t e de P aris.

Formé à l'école bolonaise ( Caravage , le Dominiquin), M ig n ard resta fortement italianisé.

Son Pers ée et Andromède (Louvre , 1679 ) souligne son attachement aux composition s héroïques pleines de mouvement et riche s en couleurs .

• Portrait de Louis XIV (Louvre , 1701 ) d e H yacinthe Rigaud .

Emblémati que de la vocation baroq ue à encenser les puissants , son Portrait de Louis X IV ( L o uv re , 1701 ) assura à R igau d une grande popular ité.. »

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