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L'art coréen

Publié le 07/05/2012

Extrait du document

Après l'attaque japonaise de leurs territoires, vers la fin du XVIe siècle, de nombreux potiers coréens furent conduits au Japon, où ils fondèrent l'industrie japonaise de la porcelaine. Un certain type de céramique créé par des potiers ruraux de la Corée était très apprécié au Japon. ll servit de modèle pour les récipients nécessaires à la cérémonie du thé.

La tradition des beaux-arts, telle qu'elle avait été instaurée au début de la dynastie des Li (1392-1919), fut établie, au XVIIe siècle, par la réorganisation du Bureau des BeauxArts, qui était principalement composé d'artistes de profession.

La montée du confucianisme apporta des commandes d'un genre nouveau aux artistes du Bureau. Toute la noblesse voulait avoir son portrait, ainsi que ceux de ses ancêtres. Le portrait fut donc le genre le plus souvent traité par les peintres coréens de cette époque....

« Les statuettes bouddhiques étaient élégantes et nobles dans leur conception, leurs visages illuminés par un sou­ rire énigmatique.

Généralement, les personnages ont une attitude détendue, posant une jambe devant l'autre, comme le bodhisattva Maitreya.

De nombreuses statues sont sculptées dans la roche et font partie de temples ou de tombes également taillés dans les rochers.

On y trouve de gigantesques bouddhas et des rois célestes .

Ci-dessus : Une crnche en cé ramiqu e ven pâle, datant du XI• ou Xl/' siècle.

A l'origine , les ar/isles coréens imitaient les anciennes formes chin oises, mais développèrent plus tard un style tout fait person nel.

Ce s tyle coréen est caracté r isé par des lignes fluides et de g racieux m otifs fleuris.

Academy of Arts, Honolulu.

A droite : Concert sur un bateau, une page d'un album de Sin Yun-bok .

Ce peintre s'est i llustré par ses peintu res de genre, de sty le typiquement corée n.

Cet album componait trente pages différentes, toutes consacrées à la v ie quotidienne e n Corée, vers 1700, vu e sous un jour humoristique.

Collec­ tion Hyung-pi / Ch un, Co r ée.

Ces statues sont également élégantes et d'une symétrie sans faille, deux qualités maîtresses de l'art coréen .

Sous le royaume Goryeo (918-1392), les sculptures boud­ dhiques se firent moins belles et moins imposantes .

Cette manifestation artistique s'explique par la nouvelle concep­ tion du bouddhisme qui s'imposa à cette époque.

De nou­ velles sectes apparurent et les statues ne furent plus l'objet d'un culte aussi suivi que par le passé.

Les nouvelles sectes se référaient à des textes écrits, et l'invention de l'impri­ merie en permit une plus large diffusion.

La période Goryeo est en quelque sorte l'âge d' or de la peinture coréenne, tout comme la dynastie des Sung l'était pour la Chine.

L'art pictural était encouragé par l'empereur , qui av ait engagé quelques peintres.

Une aca­ démie impériale de peinture fut fondée, et tous les courti­ sans se devaient de faire faire leur portrait par un peintre de renom .

En outre, sous l'influence chinoise, les paysa­ ges comptèrent parmi les sujets les plus couramment trai­ tés.

Certains documents nous révèlent que de nombreuses peintures bouddhiques furent exécutées au cours de la période Goryeo et de la période Sinla.

Dans les temples, des pans de mur entiers étaient recouverts de scènes pein­ tes , dont beaucoup furent cependant détruites au cours des persécution s du XIV• siècle.

Les quelques peintures bouddhiques qui nous sont parve­ nues datent de périodes plus récentes, et sont de style Ming.

Les artisans coréens avaient adopté un style personnel pour la décoration de la céramique, qu' ils garnissaient d 'incrustations en argile noire et blanche .

La porcelaine. »

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