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L'ART ET LA RUE

Publié le 06/08/2012

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Pour le droit pénal français, les graffitis constituent une « destruction, une dégradation ou une détérioration volontaire d'un bien appartenant à autrui «, lorsq’u’ils ne sont pas dessinés sur des supports autorisés .  Ils sont punis par une contravention de 5e classe (1 500 euros ou plus) pour un dommage léger , ou une amende pouvant atteindre 30 000 euros et d'une punition pouvant atteindre 2 ans d'emprisonnement dans les autres cas  Une peine de travail d’intérêt général peut être effectible d’autre part, pour les cas d’inscriptions mineures de signes ou dessins sur la voie publique .    Bien que libre l’art ne doit pas dériver vers des formes de vandalisme sous prétexte que la rue représente un espace public . La nécessité de cadre et normes valables est alors mis en place .

« La peinture : artistes avec chevalets ou non, peignant des scènes de vie dans les rues, ou faisant des portraits.

Ex : chaque année en juin, l'association descommerçants de Dijon organise une exposition d'aquarelles représentant des lieux de la ville dans les rues du centre . Ainsi, la relation entre l'art et la rue est manifestement ancrée dans nos sociétés depuis des siècles ; ses formes ont évolué, de nouveaux arts de rues et techniques sesont développés , mais cette notion d'espace public comme théâtre d'expression de l'art est toujours présent.La rue est un espace de liberté pour chaque individu… ce qui peut entrainer des dérives, et un non-respect de celui ci .Cela signifie alors un respect de cadres juridiques controlés par les municipalités. II ) La liberté d'expression et artistique dans un espace public présente aussi des risques de dérives 1 ) Dérives du concept d'art de rue : dégradations et utilisations de l'art à des revendications extrêmes Cas des peinture dans la rue et des graffiti / tags :* dégradations des édifices publics dans les rues, des immeubles fraichement rénovés, avec une imposante signature voyante taguée sur les murs* cas des revendications politiques : exemple le tag anarchique ? considéré comme de l'art* dérives : signes nazis, racistes peints à la bombe aérosol… la rue , lieu de liberté d'expression artistique oui, mais selon des limites éthiques.* Pour certaines personnes, le tag est avant tout du vandalisme dont le but est alors la destruction ; ils peignent alors illégalement- Avec l'apparition des tags dans les années 1970 , la controverse « Art ou vandalisme ? » divise- Théorie de la vitre cassée aux Etats Unis : le graffiti est un facteur d'insécurité, car il laisse aux populations le sentiment que leur quartier est délaissé par lespouvoirs publics et que les incivilités sont impunies. Dans la plupart des pays, dégrader une propriété avec un graffiti sans le consentement de son propriétaire est considéré comme du vandalisme gratuit , lequel estpunissable par la loi Il existe de plus des peintures artistiques dans la représentation, mais qui révèlent un message subliminal politique ou extrémistes ne doit pas être considéré comme del'art Face à ces dérives , des moyens de lutte ont du être mis en place : qu'ils soient techniques ou institutionnels. 2) Les moyens de lutte contre ces dérives La rue est propriété de l'espace public : celle ci est donc réglementée et il convient de la respecter- moyens de luttes « techniques » : l'utilisation de vernis, de films plastique anti-graffiti4 et de peintures anti-tags ; cela décourage les graffiteurs- une série d'interdictions : interdiction à ceux qui en vendent d'exposer des bombes de peintures au public ; interdiction de vente de bombes de peinture aux mineurs ;interdiction de vente de marqueurs indélébiles d'une certaine épaisseur ..Fut proposé mais non accepté par la mairie de Paris en 1992, mais existe dans différentes villes notamment aux Etats Unis - les moyens légaux :Amendes de la part des municipalités Pour le droit pénal français, les graffitis constituent une « destruction, une dégradation ou une détérioration volontaire d'un bien appartenant à autrui », lorsq'u'ils nesont pas dessinés sur des supports autorisés .Ils sont punis par une contravention de 5e classe (1 500 euros ou plus) pour un dommage léger , ou une amende pouvant atteindre 30 000 euros et d'une punitionpouvant atteindre 2 ans d'emprisonnement dans les autres casUne peine de travail d'intérêt général peut être effectible d'autre part, pour les cas d'inscriptions mineures de signes ou dessins sur la voie publique . Bien que libre l'art ne doit pas dériver vers des formes de vandalisme sous prétexte que la rue représente un espace public .

La nécessité de cadre et normes valablesest alors mis en place . L'art et la rue sont tous deux intrinsèquement liés depuis des siècles , et cette relation persiste aujourd'hui malgré l'évolution de la forme d'expression employée.Si cela est possible, c'est parce que la rue , espace public , constitue un véritable d' échanges et de socialisation.

L'art peut alors être vu de tous.De véritables partenariats culturels se sont ainsi développés à travers les différents festivals de musique , de peinture, de théâtre dans la rue.Cependant, les individus ne doivent pas s'octroyer la liberté de faire n'importe quoi.

Un espace public présente aussi des règles à respecter dans la société.

Il ne fautpas considérer comme de l'art, tout acte d'écriture sur un espace public .Cette liberté d'expression peut alors aboutir à des dérives de vandalisme ; d'où la nécessité de mettre en place des mesures de lutte contre ces dégradations.. »

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