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L'art sous les dynasties libyennes

Publié le 21/12/2014

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noue avec l'art raffiné des Thoutmosides, réside dans l'importance accordée à l'élégance et aux proportions : taille fine, membres élancés, traitement minutieux des dé-tails du corps comme le torse, qui est divisé en trois parties bien différenciées : poitrine, cage thoracique et abdomen. L'un des chefs-d'oeuvre de cette période est sans aucun doute la statuette de la divine adoratrice d'Amon au doux nom de Karomama, qui pro-vient du temple de Karnak. Cette splendide figurine re-présente la petite-fille du pharaon Osorkon le vêtue de sa tenue sacerdotale : sa robe moulante est ornée de mo¬tifs rendus par un damasquinage d'or, d'argent et d'élec- trum. Les traits de la jeune fille sont délicats, ses mem-bres élancés, son regard at-tendrissant. Rien de compa-rable avec les oeuvres rames-sides, plus lourdes et moins bien finies. Sheshonq le entreprend dans le temple de Karnak un pro-gramme de constructions ambitieux dont il donne le détail sur une stèle érigée à l'occasion de la réouverture des grandes carrières du Ge-bel Silsileh et que poursuivront ses successeurs. Il érige ainsi un grand portail s'ouvrant sur la cour qui fait face au second pylône du complexe religieux. Sur le mur oriental, une scène inachevée évoque la campagne qu'il a menée en Palestine.

« d'Osorkon 1••, rehaussée d'in­ crustations d'or, d'argent et de cuivre, en est un des exemples les plus remarqua­ bles.

Le bronze noir de cette magnifique effigie met en valeur le damasquinage d'or .

Il en est de même pour la fa­ meuse triade osiriaque en or et lapis-lazuli d'Osorkon Il (aujourd'hui au musée du Louvre}, considérée comme un des joyaux de l'art égyp­ tien et révélant toute la maî­ trise des artisans fondeurs .

L'originalité libyenne, qui re-noue avec l'art raffiné des Thoutmosides, réside dans l'importance accordée à l'élé­ gance et aux proportions : taille fine, membres élancés, traitement minutieux des dé­ tails du corps comme le torse, qui est divisé en trois parties bien différenciées : poitrine , cage thoracique et abdomen.

L'un des chefs-d'œuvre de cette période est sans aucun doute la statuette de la divine adoratri ce d' Amon au doux nom de Karomama, qui pro ­ vient du temple de Karnak.

Cette splendide figurine re­ présente la petite -fille du pharaon Osorkon I "' vêtue de sa tenue sacerdotale : sa robe moulante est ornée de mo­ tifs rendus par un damasqui ­ nage d 'or, d' argent et d'élec- trum.

Les traits de la jeune fille sont délicats, ses mem­ bres élancés, son regard at­ tend riss ant.

Rien de compa­ rable avec les œuvres rames ­ s ides , plus lourdes et moins bien finies.

Sheshonq 1•• entreprend dans le temple de Karnak un pro­ gramme de constructions ambit ieux dont il donne l e détail sur une stèle érigée à l'occasion de la réouverture des grandes carrières du Ge ­ bel Silsileh et que poursui­ v ront ses suc cess eurs.

Il érige a in si un grand porta il s'ou­ vr ant sur la cour qui fait face au second py lône du com­ plexe religieux.

Sur le mur or iental, une scène inache ­ vée évoque la campagne qu'il a menée en Pal estine.. »

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