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LE BOCAL D'OLIVES DE CHARDIN

Publié le 14/07/2012

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Le Bocal d'olives, oeuvre autographe, porte en bas à droite la date de 1760. La toile, qui fit partie de la collection de l'abbé Pommyer, conseiller au Parlement, fut probablement exposée au Salon de 1763 ; mais rien n'est vraiment sûr...

« LE BOCAL D'OUVES 1760 Peintre français Analyse · ...._, Cette nature morte est caractéristique de l'art de Chardin : la composition rappelle Un de sse rt, de 1763 (musée du Louvre, Paris) et Une corbeille de pêches, de 1758 (collection privée, Winterthur, Suisse).

Grâce à son prodigieux savoir-faire, Chardin a fait de la nature morte un genre à part.

Le peintre français a créé ses images en partant d'objets familiers et de faits de la vie quotidienne, qu'il a traités avec un grand réalisme.

Les éléments sont disposés sur l'étagère en fo nction de leur taille, de façon à créer un équilibre parfait.

Les objets, émergeant du fond, se détachent sur un mur dont les tonalités vont du gris sombre au marron foncé ; ils sont enveloppés d'une chaude lumière qui semble les f iger dans un espace intemporel.

La lumière est, d'ailleurs, l'un des thèmes privilégiés de Chardin et apparaît au centre de toutes ses compositions.

À la fin de sa carrière, l'artiste cherche à affi ner sa technique à travers une luminosité toujours plus précieuse, en réponse à une plus grande intériorisatio n de son art.

Cette évolution expli­ que notamment certains effets de reflets et de transparence.

xvme siècle Huile sur toile 71 x 98 cm Grand admirateur de Chardin, Diderot nous a laissé une description longue et détaillée du Bocal d'olives.

Il déclare, à propos du peintre, qu'il est l'un des très rares artistes à avoir su rendre l'harmonie des couleurs, le jeu des reflets et la véritable substance des objets.

L'œuvre C Le Bocal d'olives, œuvre autograp he, porte en bas à dr oite la date de 1760.

La toile, qui fit partie de la coll ection de l'abbé Pommyer, conseiller au Parl ement, fut probablement exposée au Salon de 17 63 ; mais rien n'est vraiment sûr.

Le catal ogue de l'exposition, qui regroupe sous le même numéro six nat ures .mortes de Char din, ne précise pas en effe t le thème de chaque tableau.

On pense égalem ent que la toile faisait partie en 1860 de la collection La Caze.

À la mort de ce dernier, en 1869, l'œuvre re joi gnait, conformément au testament, le musée du Lou vre où elle se trouve toujours.

On retro uve enfin Le Bocal d'olives dans un tableau de Vuillard exécuté en 1921, La Salle La Caze, aujourd 'hui pro priété de la coll ection Bauer (Bâle).

La « découverte » de Chardin + La critique française découvrit Jean-Baptiste Siméon Chardin dans les années 1800, plus parti­ culièrement le 10 mars 1845, lors de la vente publique de la collection du marquis de Cypierre, qui comportait plusieurs œuvres du maître fran­ çais.

La préface du catalogue de la vente, rédigé par Théophile Thoré, est une sorte de manifeste visant à relancer le peintre de natures mortes.

Deux articles signés Pierre Hédouin, et parus dans le Bulletin des Arts en 1846, reconstruisent la bio­ graphie et l'œuvre de Chardin.

La critique se livre dès lors à des analyses frénétiques de sa peinture.

Les responsables du musée du Louvre tentent, dans ce contexte euphorique, d'acquérir les œuvres de Chardin qui ne figure nt pas encore dans les collections publiques parisiennes.

La pre­ mière grande rétrospective Chardin -organisée à la Petite Galerie Martinet par Philippe Burty, l'un des plus grands collectionneurs d'œuvres de Chardin -date de 1860.

La redécouverte au XIx" siècle de l'œuvre du peintre français se clôt par les essais des frères Goncourt, publiés d'abord dans la Gazet te des Beaux-Arts puis dans des brochures illustrées de gravures de Jules de Goncourt.

Du même peintre : PICTO 507 à 516 Photo R.M.N.

C Nàldini Edit9re.

1993.

VPC Larousse·La ffont pour l'édrtion française 1993 20·20 ------. »

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