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Le bronze et l'art

Publié le 07/05/2012

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Vers l'an 1000, l'Europe connut une période troublée, marquée par des mouvements de population et des guerres. Lorsque le calme fut rétabli, les métiers d'art connurent un nouvel essor. Les techniques avaient été transmises oralement. Comme ce fut le cas pour d'autres métiers, le travail du bronze s'enseignait dans les couvents, et les fonderies se trouvaient souvent dans l'enceinte même des monastères ou dans leurs environs immédiats. Peu après l'an l(XX), la vie religieuse connut un regain de ferveur et l'industrie du bronze se développa grâce à une demande accrue d'objets religieux...

« A droiœ : Lion ou cheval ? S'il faut en croire les expe rts du musée national du Bargello de Flor ence , où la figurine est exposée, il s'agit d 'un lion qui, à l'ori gine , faisait partie d'une fontaine.

Celle der­ nière caractéristique parait vraisem­ blable.

En revanche, l'animal res­ semble davantag e à un ch ev al qu'à un lion .

contient également des traces de divers autres métaux.

Ce même phénomène apparaît d'ailleurs dans le minerai d'étain.

Comme ce n'est qu'au XIX• sièc le qu'on est arrivé à isoler parfaitement les métaux des impuretés qu'ils contenaient, il est parfois difficile de déterminer si des objets anciens étaient en cuivre jaune ou en bronze.

En effet, le cuivre jaune peut contenir des traces d'étain en plus du zinc, et le bronze peut contenir des traces de zinc en plus de l'étain.

Pour les objets fabriqués aux envi­ rons de 1800, on se fonde exclusivement sur leur couleur pour déterminer s'ils sont en bronze ou en cuivre.

Cette manière de procéder est cependant critiquable aux yeux de certains experts.

Les couleurs de ces métaux peuvent se modifier au cours des siècles, par suite de l' oxydation, c'est-à-dire d'une réaction du métal au contact de l'o xygène de l'atmo­ sphère.

Le cuivre rouge devient ainsi plus foncé, voire brunâtre, le cuivre jaune brunâtre, et même parfois gris, et le bronze jaune orangé à brun -rouge.

Ce changement de couleur porte le nom de patine et survient lorsque l'objet reste longtemp s sans être nettoyé.

Le métal se modifiera de manière différente suivant son alliage, mais aussi suivant l'endroit où il se trouvait au moment de l'oxydat ion : soit dans un lieu sec, soit dans un lieu humide, ou même sous la terre pendant un certain temps.

Au XIX• siècle, on appréciait davantage un objet qui, n 'ayant pas été nettoyé pendant un certain temps, était, pour cette raison, recouvert d'une patine qu'un objet tout aussi ancien, mais régulièrement entretenu, n'aurait pas eue .

Les objets non neuo ye semb laient plus authenti­ ques , plus véritablement anciens.

Cette prédilection pour le cuivre oxydé n'était cependant pas nouvelle.

Les Ro­ mains patinaient déjà leurs statues en bronze, et le moine Théophile décrit une technique pour apposer une patine artificielle.

Lieux d'extraction Le cuivre que l'on utilisait en Europe occidentale prove­ nait d'Espagne, du massif montagneux du Harz, en Alle­ magne, et de Suède.

Les mines de cuivre espagnoles étaient déjà exploitées à l'époque romaine, tandis que les mines suédoises connurent une exploitation maximale au cours du XVII• siècle.

L'étain nécessaire à la fabrication du bronze provenait d'Espagne et du sud de l'Angle terre.

Il était assez facile de l'extraire du minerai, et c'est sous forme de métal pur qu'il était transporté et traité.

Il en allait tout autrement pour le zinc.

Le minerai de zinc, ou calamine, provenait de la vallée de la Meuse.

Comme l 'extraction du métal présentait certaines difficultés, le minerai était entièrement mélangé au cuivre.

La calamine comprend environ 60 pour cent de zinc pur.

Les lieux d'extraction de tous ces métaux ont déterminé les endroits où ils furent traités.

Les premières fonderies de bronze et de cuivre se trouvaient dans les montagnes du Harz, dans la vallée de la Meuse et en Lorraine.

Cette dernière con­ trée se trouva à la pointe du progrès, considéré aussi bien du point de vue technique qu'artistique, pour le travail du. »

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