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LE JOYAU DE LA MADONE (résumé & analyse)

Publié le 30/09/2015

Extrait du document

La scène se passe à Naples. Gennaro n’a d’yeux que pour sa sœur de lait Maliella, une belle fille passionnée qui se laisse courtiser par Rafaele, chef des Camoristes, bande de malfaiteurs établis dans les environs de la cité. Gennaro va jusqu’à commettre le sacrilège de dérober pour elle le Joyau de la Madone. Maliella se donne alors à lui, mais le repousse aussitôt pour rejoindre Rafaele, qui, toutefois, n’en veut plus. Maliella, reprochant à Gennaro le vol qu’il a commis pour elle, jette à ses pieds le Joyau et se tue. Repentant, Gennaro dépose le Joyau aux pieds de la Madone, puis se donne à son tour la mort.

Ernano WOLF-FERRARI

Compositeur italo-allemand, né d’un père allemand et d’une mère italienne, le 12 janvier 1876, à Venise. Elève de Rhein-berger à Munich, Wolf-Ferrari dirigea, de 1902 à 1907, le lycée Benedetto Marcello à Venise.

 

Auteur de nombreuses compositions chorales ou orchestrales, ainsi que de musique de chambre, il a écrit une dizaine de partitions de théâtre où il renouvelle souvent la veine d.e Rossini et la grâce de Mozart.

« PERSONNAGES : GENNARO, orfèvre (t) RAFAELE, chef des Camoristes (bar) BIASO, écrivain public (t) CICILLIO (i) et ROCCO (b), Camoristes __ TOTONNO, un jeune homme du peuple (t).

CARMELA, mère de Gennaro (m s) MALIELLA, sœur de lait de Gen­ naro (s) -STELLA (s), CONCETTA (s) et SERENA (a), je unes filles GRAZIA, dite « la Blondine ,.

(danseuse) .

Chœur : Peuple, marchands, Camoristes.

ANALYSE : AcTE I.

Une petite place, au bord de la mer.

Une vive animation règne en ce jour de Fête de la Vierge.

Des groupes costumés passent ; des barques surmontées d'autels sont saluées jo yeusement par la foule.

Dans un coin, Biaso (t), écrit une lettre d'amour.

Seul Gennaro (t), occupé à marteler un chandelier d'argent, ne pren d pas part à la fête.

En vain Totonno (t) essaie t il de le distraire de son travail.

Mais voici la belle 1\ialiella (s) qui sort de la maison.

Le jeune homme l'aime, mais souffre de sa lég èreté de caractère et de sa frivo­ lité.

Comme elle se met à chanter d'une façon choquante, il l'adjure de se taire.

Il se confie ensuite à sa mère Carme la (ms), car cet amour qui l'attire si violemment vers Maliella le consume et le dévore, tout en le remplissant d'effroi.

Carmela lui conseille d'aller chercher aide auprès de la Madone et donne sa bénédiction à son fils [Duo CARMELA GENN ARO : T'eri un giorno ammalato ..

.J .

Maliella reparaît, entourée de Cicillo (t), Rocco (b) et d'autres Camoristes, association de malfaiteurs dont le chef Rafaele (bar) entre­ prend très vivement la jeune fille, qui se défend avec énergie.

Le manège continue à l'écart, tout le temps que défile une procession, au passage de laquelle la foule a pieusement fléchi le genou.

Rafaele, toujours plus insistant, va jusqu'à promettre à Maliella d'aller dérober pour elle le Joyau de la Madone.

Gennaro met en garde Maliella contre ce dangereux personnage et la fait rentrer auprès de sa mère.

AcTE II.

Dans le jardin de Carmela.

Il se fait tard.

Maliella reste absorbée dans la contemplation de l'horizon marin.

Gennaro jette sur elle des regards éperdus.

Lorsque Carmela s'approche, Maliella se redresse avec énergie, en déclarant péremptoirement que l'existence qu'elle mène ici ne peut lui suffire et qu'elle va désormais s'en aller goûter à toutes les folles ivresses de l'amour ! Incontinent, Maliella se dispose à partir.

Gennaro, lui avouant alors ses tourments, la supplie de rester.

Elle en rit et déclare, se. »

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