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Le modelage en art

Publié le 14/03/2012

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Tandis que les sculpteurs produisent leurs oeuvres en éliminant petit à petit les parties superflues de matière première, les modeleurs, eux, créent en accumulant la matière pétrissable et en la modelant d'après le sujet qu'ils cherchent à reproduire. Le sculpteur choisit généralement la terre glaise ou la cire pour ce genre d'opération parce que, maléa-bles et sensibles, elles permettent un travail plus spontané, plus nuancé que la pierre. De plus, elle se prêtent à des manipulations successives, des "corrections", des ajouts et des suppressions jusqu'à ce que la forme idéale soit atteinte.

« mais le reste du corps est intact, ce qui est d'autant plus remarquable que les deux bras sont écartés et, par conséquent, éloignés du tronc. Des figurines en terre cuite datant du Ille siècle av.

J.-C.

font preuve d'une.plus grande recherche et d'un souci remarquable Les différents stades dans la créa­ tion d'un bronze par Henry Moore.

Il intitule celui-ci Three-way Pièce n° 2: Archer (1964) (Oeuvre tridirectionnelle n° 2: L'Archer).

A droite: Stade 2, une première couche de plâtre est appliquée sur une armature en bois.

Dans un premier temps, l'armature avait été minutieusement "balisée", afin de déterminer l'emplacement exact du plâtre nécessaire au moule.

A droite: Stade 5, une maquette en plâtre représentant l'oeuvre terminée. Au cours des deux pha­ ses précédentes, le plâtre avait été appliqué en couches épaisses, puis modelé â la forme voulue, enfin adouci et égalisé.

A droite: Le bronze terminé est exposé à l'extérieur. Il représente le fruit de l'imagination et des ef­forts de l'artiste.

Il atteint une hauteur de près de 80 cm et ne né­cessite aucun support extérieur, malgré son poids élevé.

A gauche: Statuette représentant une femme, datant probablement de 1600 av.

J.-C, retrouvée sur Ille de Crète.

Elle représente, d'a­ près certains historiens d'art, une déesse minoenne des serpents.

La base triangulaire assure la stabili­té de la figurine.

du détail. On a également retrouvé des objets en terre cuite émaillée, comme cette statuette de femme découverte en Crète.

Elle est re­ couverte de traces d'émail de couleurs vives et daterait du XVIIe siècle av.

J.-C.

Sa lon­ gue jupe est en forme de cloche pour étoffer sa silhouette trop fragile.

L'usage de la terre cuite, tombé en désuétude au cours du moyen âge, connut un regain d'intérêt pendant la Renaissance.

Verrochio, le sculpteur florentin auteur de la célèbre sta­ tue équestre de Colleoni, modela une déli­ cieuse statuette d'enfant en équilibre sur un globe.

Les Délia Robbia, une famille d'artistes flo­ rentins dont le plus célèbre fut Luca (1400-1482), exécutèrent beaucoup de sculp­ tures en terre cuite polychrome émaillée.

L'argile utilisée pour ces terres cuites devait être suffisamment ferme pour permettre un modelage aisé, mais en même temps assez lé­ gère pour ne pas trop rétrécir ou se déformer en cours de cuisson.

Pour garder l'argile hu­ mide pendant son modelage, les sculpteurs se mouillent fréquemment les mains et déposent des linges humides sur leurs ébauches quand ils cessent d'y travailler.

Au XVIIIe siècle, l'Europe adopta des tech­ niques chinoises extrêmement anciennes pour produire des porcelaines d'une grande finesse.

Des poteries ou des figurines en pure argile chinoise étaient chauffées jusqu'à leur point de vitrification, ou transformées en verre et décorées dans les coloris les plus ex­ quis. De très jolies pièces furent produites par les Manufactures de Meissen, ville alle­ mande des bords de l'Elbe, proche de Dres­ de. Elles portent le nom de chines de Dresde.. »

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