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Le musée des Beaux Arts de Dijon (2)

Publié le 18/12/2014

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sont terminés par un léger trait de fard, les paupières sont bombées, le nez et la bouche sont abîmés. Le per¬sonnage est enveloppé d'un manteau fermé sur le devant d'où sortent les mains (la droite tient un pan du vête¬ment) et les pieds nus. Sur le côté gauche du siège figu¬rent deux personnages gra¬vés dans la pierre. Il s'agit de l'épouse du défunt, répon¬dant au nom de Rennefer, coiffée d'une perruque tri¬partite et habillée d'une robe moulante, et de son fils, Ouadjmès, vêtu d'un pagne et qui exerçait le métier de scribe. De l'autre côté du siè¬ge sont gravées quatre colon¬nes de hiéroglyphes deman¬dant aux dieux de faire profi¬ter de leurs bienfaits le dé¬funt, le scribe Ked.

Si le style des vêtements et le travail de la pierre évoquent le Moyen Empire, certains dé¬tails, comme les habits de l'épouse et du fils

Grâce à de nombreux legs et dons venant de passionnés d'Égypte, le musée des Beaux-Arts de Dijon possède l'une des plus belles collections égyptiennes de France. Certaines pièces sont des petits objets utilisés dans la vie quotidienne, d'au¬tres peuvent être consi-dérées comme faisant partie de ces chefs-d'oeu-vres qui ont fait la gran¬deur de la civilisation des pharaons.

« Statue du scribe Ked C ette statue en diorite, pierre noire polie à ca­ ractère votif, date du début de la XVIII • dynastie.

Haute de 33,50 cm, elle représente un homme assis sur un siège cubique .

Son visage est enca­ dré d'une cheve lur e lisse dé­ gageant les oreille.

Les yeux so nt terminés par un léger trait de fard, les paupières sont bombées, le nez et la bouche sont abîmés.

Le per­ sonnage est enveloppé d'un manteau fermé sur le devant d'où sortent les mains (la droite tient un pan du vête­ ment) et les pieds nus.

Sur le côté gauche du siège figu­ rent deux personnages gra­ vés dans la pierre.

Il s'agit de l'épouse du défunt, répon­ dant au nom de Rennefer, coiffée d'une perruque tri­ partite et habillée d'une robe moulante, et de son fils, Ouadjmès, vêtu d'un pagne et qui exerçait le métier de scribe.

De l'autre côté du siè­ ge sont gravées quatre colon ­ nes de hiéroglyphes deman­ dant aux dieux de faire profi­ ter de leurs bienfaits le dé ­ funt, le scribe Ked.

Si le style des vêtements et le travail de la pierre évoquent le Moyen Empire, certains dé­ ta ils, comme les habits de l'épouse et du fils ou le ma­ quillage du défunt, se rap­ prochent du style en vigueur sous la xv 111· dynastie.. »

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