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Le musée Granet à Aix-en-Provence

Publié le 09/01/2015

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ton ; des papyrus fixés sur toile, des bas-reliefs, des sta-tues, des canopes, des scara-bées, toutes sortes d'usten-siles, de bijoux et d'objets de parures et d'agréments ». En 1828, Champollion passe par Aix et visite la collection Sal-lier, dont il étudie les papy-rus. « La connaissance de mes manuscrits, écrit François Sal-lier, lui sera d'un grand se¬cours pour les investigations qu'il va faire en Égypte, et il se promet de venir à son re¬tour les fixer sur toile pour prévenir leur destruction et m'en donner une traduction. [...1 Il pourra, au moyen de mes précieux papyrus, re¬monter aux époques les plus reculées. » Après le décès de Sallier, la famille disperse la collection. En 1832, la Ville d'Aix rachète huit stèles. Son fils cède à son tour cinquan¬te-trois pièces antiques, dont une tête égyptienne en basal¬te noir, une urne en albâtre, quatre petits vases égyptiens, une tête de momie et un cro¬codile embaumés.A Aix-en-Provence l'art a toujours tenu une place de premier plan. Depuis la Renaissance, princes et riches mécènes y ont fait construire de super-bes hôtels particuliers, entraînant à leur suite de nombreux artistes. Ces esthètes éclairés créent des cabinets de curiosités, où ils rassem-blent des collections ma-gnifiques dans lesquelles l'art de l'Égypte antique a toute sa place. Au fil des siècles, ces collec-tionneurs avisés vont ali-menter en pièces rares le musée Granet, qui de-vient ainsi une vitrine incontestable de la civili-sation égyptienne.
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« ment président à mortier du parlement de Provence, s'ini­ tie très jeune à l'archéologie et enrichit le fonds familial grâce à de nouve lles acquisi­ tions, dont un vase canope en albâtre, une tête en basalte et des vases peints .

A la mort d'Alexandre, la formidable collection risque d'être ven­ due aux enchères par ses ne­ veux ; elle est heureu sement sauvée grâce à l'intervention du comte de Villeneuve.

Des experts sont chargés d'éva­ luer ce patrimoine et, en 1 823, les Aixois peuvent admirer la fabuleuse collection, acquise par la municipalité, dans les locaux de l'hôtel de ville.

Champollion passe par Aix-en -Provence P armi les experts nommés, François Sallier est un des plus illustres.

Cet ancien mai­ re d' Aix est un collectionneur avisé et passionné .

Son cabi­ net, comme celui des Fauris, est une étape obligée pour tout savant passant dans la région.

En 1822, il fait don au musée de la ville d'une table en marbre rapportée d'Égyp­ te en 1807.

S'y ajoutent des momies , « dont une à triple caisse, avec de riches orne­ ments et des hiéroglyphes, le tout d'une parfaite conserva- tion ; des papyrus fixés sur toile, des bas -reliefs , des sta­ tues, des canopes, des scara­ bées, toutes sortes d'usten­ siles, de bijoux et d'obje ts de parures et d 'agréments ».

En 1828, Champollion passe par Aix et visite la collection Sal­ lier, dont il étudie les papy­ rus.

« La connaissance de mes manuscr its, écrit François Sal­ lier , lu i sera d' un grand se­ cours pour les investigations qu'il va faire en Égypte, et il se promet de venir à son re­ tour les fixer sur toile pour prévenir leur destruction et m'en donner une traduction.

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] Il pourra, au moyen de mes précieux papyrus, re­ monter aux époques les plus reculées .

» Après le décès de Sallier, la famille disperse la collection.

En 1832, la Ville d'Aix rachète huit stèles.

Son fils cède à son tour cinquan­ te-trois p ièces antiques, dont une tête égyptienne en basal­ te noir, une urne en albâtre, quatre petits vases égyptiens, une tête de momie et un cro­ codile embaumés.. »

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