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Le radeau de la méduse (Oeuvre du XIXème siècle)

Publié le 20/02/2012

Extrait du document

Identité de l'oeuvre :

Le radeau de la méduse est un tableau de Théodore Géricault, l'artiste a mis un an à réaliser ce tableau. Il est actuellement conservé au musée de Louvre à Paris. C'est une huile sur toile. Il mesure 4.91m de hauteur et 7.16m de large. Durant cette époque, un des mouvements artistiques dominant était le romantisme. Ce tableau annonce la catastrophe qu'il y a eu lorsqu'une division de bateaux sous la direction de la méduse quitte l'île d'Aix pour aller à Saint-Louis du Sénégal. En effet, les Anglais viennent de restituer à la France après le traité de Paris de 1814.

« Maye Abshir \ Décembre 2011 2M2 5 Contexte de l’œuvre : En France, Louis XVIII reprends le trône en 1815.

Le Sénégal est restitué à la France par les Britanniques.

L'i nexpérience du commandant, dont les états de services remontent à l'Ancien Régime, crée un climat de tension.

Cette tension va certainement provoque r l'échouage de La Méduse sur le au large de l’Afrique.

Les opérations de déséchouage se passent mal.

L'amarre se rompt .

On ne sait pas si c’est un acte volontaire mais le commandant laisse les passagers du radeau livrés à leur sort.

La situation se dégrade rapidemen t.

Au bout de treize jours, le radeau va être, il n'a à son bord que quinze rescapés qui sont encore en vie, et qui sont suspectés de cannibalisme .

Cinq meurent encore dans les jours qui suivent.

Au total, le naufrage a causé la mort de plus de 150 personnes .

Analyse de l ’œuvre : C’est le radeau en perspective qui donne la profondeur.

La place que prend le radeau va masquer presque la totalité du paysage marin du second plan.

An niveau du réalisme, cette œuvre s’inspire du naufrage qui a eu lieu en 1816 .

Géricault a mené une enquête afin de récolter tous les détails de cet accident.

Géricault met énormément de réalise, son tableau est une parfaite reproduction de la réalité.

La toile représente un moment assez agité.

En effet, la scène représentée, inspirée d’un fait divers de l’époque, se déroule en mer, le radeau étant ballotté par les flots violents, les naufragés criant à l’aide afin qu’un navire vienne les secourir, les uns pleurant la mort d’un proche, les autres agonisant dans un souffle rauque.

La mer occupe les deu x tiers de la toile.

Le ciel est crépusculaire et nuageux.

Un bateau est à peine visible sur la ligne d’horizon, comme un point minuscule.

Une énorme vague sur la gauche menace d’engloutir le radeau.

Ce dernier occupe entièrement le plan.

Il est composé de planches assemblés entre elles et d’un mât muni d’une voile.

Des objets (tonneaux, cordages,…) jonchent sur la surface.

Une vingtaine d’homme est représentée à bord du radeau.

Les corps du premier plan sont allongés nombre d’entre eux semblent morts.

On peut la définir grâce aux couleurs verdâtres des peaux.

Un père tient le corps sans vie de son fils contre lui.

Son visage exprime le désespoir.

Les personnages du milieu sont assis, dans des attitudes d’agonie.

L’homme noir situé le plus au fond de la composition est debout, perché sur un tonneau, et agite un tissu rouge et blanc.

Le fait que ce soir un noir qui personnifie l’espoir a beaucoup choqué les contemporains de Géricault (C’était il y a presque deux siècles) mais c’est très représentatif des idées du peintre sur l’humanité (Il y avait d’ailleurs en projet juste avant sa mort de réaliser un tableau sur l’émancipation des esclaves).

Dans ce tableau il n’y a pas énormément de couleurs.

L’artiste en a utilisé du beige au noir et du brun clair au brun foncé pour formée un ensemble avec des tons plutôt chaud et des couleurs en harmonie mais qui dégagent quand même une impression dramatique et de détresse et au niveau de la luminosité le tableau est plutôt sombre mais contient quand même une partie plus clair : le ciel.

Le contraste entre ces deux parties n’est pas très marqué parce que les tons appartiennent à la même gamme de couleurs.

Le tableau suggère ainsi, par toutes ces expressions de peur, d’angoisse, d’agonie ou encore d’espoir que l’on peut lire sur les visages si réalistes des personnages, l’histoire autour de laquelle tourne la toile de Géricault.

En conclusion, je pense que Géricault a crée un axe qui part du désespoir et abouti à l’espoir.

Il nous a bien fais ressentir le coté dramatique de c et événement.. »

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