La poésie du XIXème au XXIème siècle

« La poésie du XIXème au XXIème siècle Le Romantisme : Période marqué par les instabilités politiques : les régimes politiques se succèdent.

Alfred de Musset invente l’expression « mal du siècle » qui synthétise le sentiment de désillusion de sa génération devant une réalité historique qui ne correspond pas aux aspirations républicaine des Romantiques. Ils sont nostalgiques du passé, dégouté par la réalité.

L’âme romantique est envahi par les passions.

Ils vont fuir les déceptions du présent à travers la poésie.

Ils se replient ainsi sur leur monde intérieur et laissent cours à leurs sentiments et émotions personnels, mettant le « je » au cœur de leur poésie alors lyrique.

Ils trouvent refuge dans la nature qui reflète leurs états d’âmes.

Il dialogue avec une nature personnifiée. Poètes et poèmes : Marceline Desbordes-Valmore : poèmes lyriques et amoureux « Le soir » Elégies et romances : exprime le sentiment de l’attente amoureuse Alphonse de Lamartine Les méditations poétiques recueil qui a conduit à l’avènement du Romantisme préface « Je m’exprimais moi-même pour moimême.

Ce n’était pas un art, c’était un soulagement de mon propre cœur, qui se berçait de ses propres sanglots.

».

Il y exprime tous les thèmes du Romantisme notamment dans le poème « Le lac » comme la solitude du poète, l’adresse et le dialogue avec la nature prise comme refuge et personnifiée, la fuite du temps « O temps ! suspend ton vol » et l’amour Alfred de Vigny : Poèmes antiques et modernes, « Le Cor » évoque le Moyen-Age, période historique affectionnée par les romantiques. Alfred de Musset Les nuits, « La nuit de mai » dans lequel il exprime sa souffrance à la Muse Les Romantiques s’engagent aussi et mènent des combats. Alphonse de Lamartine s’implique dans la révolution de 1848 et proclame la IIème République Odes politiques « A Némésis » dans lequel le poète répond au journal satirique Némésis qui l’a attaqué en lui reprochant de salir le nom de poète. Victor Hugo, élu député de Paris Les châtiments, « Ultima verba » se clôt sur la figure valorisée du poète engagé « Je resterai proscrit voulant rester debout » : exil pour ne pas se soumettre fait référence à son exil à Jersey fuyant le Second Empire et Napoléon III.

« S’il en demeure dix, je serai le dixième ; Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là » montre l’engagement de Hugo. Le Parnasse ou « L’art pour l’Art ». »