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Le Symbolisme

Publié le 21/03/2012

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La Belgique, état indépendant depuis 1830, devint et demeura, durant la seconde moitié du XXe siècle, un carrefour des cultures et du commerce. En effet, elle était liée à la France par la partie francophone du pays et ouverte aux apports de l’Allemagne et de l’Angleterre. De 1860 à 1914, elle connait un important essor industriel et économique dû notamment à l’afflux de richesses en provenance de la colonie du roi Léopold II : le Congo Belge. Cet afflux explique en partie le développement qui se produisit en Belgique dans les arts.

Le Symbolisme vit le jour à la moitié du XXe siècle dans la partie catholique de l’Europe industrielle, c’est-à-dire en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, aux Etats-Unis, en Belgique, en Scandinavie,  dans les pays Germaniques, Slaves et méditerranéens, et tardivement en Italie. Le mouvement est apparu en France et était au départ un mouvement littéraire, dont faisaient partie les célèbres écrivains Verlaine, Baudelaire et Mallarmé.

« revue où il expose « la doctrine de la nouvelle peinture symboliste ».

Il la définit comme : « premièrement Idéiste , puisque son idéal unique sera l’expression de l’idée; deuxièmement Symboliste , puisqu’elle exprimera cette idée par les formes; troisièmement Synthétique , puisqu’elle écrira ces formes, ces signes, selon un mode de compréhension générale; quatrièmement Subjective , puisque l’objet ne sera jamais considéré en tant qu’objet mais en tant que signe perçu par le sujet; cinquièmement Décorative , car la peinture décorative proprement dite, (…) n’est rien autre chose qu’une manifestation d’art à la fois subjectif, synthétique, symboliste et idéiste ». Ce courant est presque un art total car il s’applique à la littérature (poésie et théâtre), à la peinture, à la sculpture et à la musique.

Cependant, on ne trouve aucun bâtiment d’architecture symboliste. En peinture, on retrouve James Ensor, Gustave Moreau, Fernand Knopff ; en littérature, Verlaine, Mallarmé, Rimbaud, Verhaeren, Maeterlinck ; en sculpture, George Minne, Henry De Groux. "Peindre non la chose, mais l'effet qu'elle produit". Stéphane Mallarmé. »

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