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Le Taj Mahal 1632-1648

Publié le 29/06/2015

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L'Elue du Harem

Divinement belle, appelée 1'« Elue du Harem«, puis «Lumière du Monde«, Mumtaz Mahal épousa en 1612 le prince Khurram qui allait bientôt devenir un roi, Shah Jahan. La belle Mumtaz, qui était en fait la nièce de Nur Jahan, épouse du Jahangir, soutint son mari lorsqu'il entra en conflit pour la succession du trône, et ce en dépit des liens du sang qu'elle avait avec le Jahangir. Elle l'accompagna aussi dans ses longues pérégrinations à travers le pays. A la mort du Jahangir en 1627, grâce au soutien de son beau-père, le prince Khurram put devenir, l'année suivante, Shah Jahan, «Roi du Monde«.

 

A sa belle qu'il choyait sans relâche, il déléguait une grande partie des affaires de l'Etat. Mais l'«Elue du Harem«, à 37 ans, devait succomber en donnant naissance à son 14e enfant (certains prétendent que c'était le 8e) ! Sa mort prématurée plongea Shah Jahan dans le plus profond désespoir : pendant une semaine, il refusa de manger et de gouverner ; il ordonna un deuil de deux ans et les fêtes furent interdites, ainsi que le port de bijoux et l'usage de parfums ! Il pensa même à abdiquer !

« Le Taj Mahal 1 269 Un chef-d'oeuvre L'Elue du Harem Divinement belle, appelée l'«Elue du Harem», puis «Lumière du Monde», Mumtaz Mahal épousa en 1612 le prince Khurram qui allait bientôt devenir un roi, Shah Jahan.

La belle Mumtaz, qui était en fait la nièce de Nur Jahan, épouse du Jahangir, soutint son mari lorsqu'il entra en conflit pour la succession du trône, et ce en dépit des liens du sang qu'elle avait avec le Jahangir.

Elle 1 'accompagna aussi dans ses longues pérégrinations à travers le pays.

A la mort du Jahangir en 1627, grâce au soutien de son beau-père, le prince Khurram put devenir, l'année suivante, Shah Jahan, .

A sa belle qu'il choyait sans relâche, il déléguait une grande partie des affaires de l'Etat.

Mais !'«Elue du Harem», à 37 ans, devait succomber en donnant naissance à son 14e enfant (certains prétendent que c'était le 8e)! Sa mort prématurée plongea Shah Jahan dans le plus profond désespoir: pendant une semaine, ii refusa de manger et de gouverner; il ordonna un deuil de deux ans et les fêtes furent interdites, ainsi que le port de bijoux et l'usage de parfums! Il pensa même à abdiquer! La décision de lui élever la plus belle sépulture de tous les temps le consola peut-être, car on doit à la vérité de dire qu'il n'en cessa pas pour autant de s'adonner aux plaisirs de son harem, excès qui le conduisirent, dit-on, à la maladie.

Affaibli, il fut fait prison­ nier par un de ses fils, Aurangzeb, qui désirait ardemment le pou­ voir.

Shah Jahan, déchu, vécut ses dernières années, captif, dans la forteresse d'Agra d'où il pouvait contempler le mausolée de marbre blanc dédié à sa bien-aimée et où lui-même au jour de sa mort irait reposer.

La Cour des morts Si, dans la doctrine hindouiste, le mort n'a plus besoin d'espace et qu'il paraît vain de lui réserver un temple pour ses cendres, en revanche, le musulman réclame une sépulture pour attendre «Un tombeau qui mériterait mieux d'être mis au nombre des merveilles du inonde que ces masses informes et ces monceaux de pierres d 'Egypte >>.

Bernier. »

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