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Le temple d' Aton à Karnak

Publié le 03/01/2015

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façade de l'enceinte du tem-ple d'Amon. Henri Chevrier, archéologue français nommé à Thèbes, décide d'explorer les alentours du lieu de la dé-couverte. Le site est encombré par les déblais des fouilles précédentes. En outre, il a été occupé à diverses époques par des habitations, ce qui rend le travail encore plus difficile. Chevrier creuse une large tranchée. Dès le mois d'avril, les trouvailles abondent. Tout d'abord, ce sont des frag¬ments de cartouches et de mains appartenant à des sta¬tues. Puis, rapidement, onze colosses fragmentaires, volon¬tairement mutilés, sortent de terre. Ils reposaient à l'origine sur des socles en grès alignés. En 1927, Chevrier découvre de nouvelles statues. Il déga¬ge l'angle sud-ouest du tem¬ple, situé à 80 m de la porte de Nectanébo. Jusqu'en 1951, l'archéologue procède à de fréquents sondages à la re-cherche du temple d'Aton. Il découvre ainsi qu'une des fa- LES DEBUTS DE L'ART AMARNIEN Très représentatifs des débuts excessifs de l'art amarnien, les colosses montrent Akhenaton comme un être étrange à l'anatomie dénaturée qui ne suit plus les canons officiels adoptés jusque-là. Le roi a un visage long et maigre, au menton pointu, aux pommettes saillantes, aux lèvres charnues, aux yeux à fleur de tête très étirés sur les tempes, aux longues oreilles, une carrure étroite, un ventre rond et mou, des hanches larges et des cuisses rebondies. Les courbes du corps n'évoquent plus la virilité et la force royale comme autrefois. Tant dans les sculptures que dans les décors muraux, l'art amarnien des débuts du règne d'Aménophis 1V se révèle provocateur, à la limite du caricatural. Cet art va cependant s'adoucir et s'équilibrer par la suite, lorsque la cour résidera à Amarna.

« façade de l'e nceinte du tem­ ple d'Amon .

Henri Chevrier, archéologue français nommé à Thèbes, décide d'explorer les alentours du lieu de la dé­ couverte .

Le site est encombré par les déblais des fouilles précédentes .

En outre, il a été occupé à diverses époques par des habitations, ce qui rend le travail encore plus difficile.

Chevrier creuse une large tranchée.

D ès le mois d'avril, les trouvailles abondent.

Tout d'abord, ce sont des frag ­ ments de cartouches et de mains appartenant à des sta­ tues.

Puis, rapidement, onze colosses fragmentaires , volon­ tairement mut ilés, sortent de terre .

Ils reposaient à l'origine sur des socles en grès alignés .

En 1927, Chevrier découvre de nouvelles statues.

Il déga ­ ge l'angle sud -ouest du tem­ ple, situé à 80 m de la porte de Nectanébo .

Jusqu'en 1951, l'archéologue procède à de fréquents sondages à la re­ cherche du temple d'Aton .

Il découvre ainsi qu'une des fa- ça des de l'édifice mesurait près de 200 met qu'elle était ornée de colosses d'Améno ­ phis IV adossés à des piliers de section carrée.

L'archéo­ logue n'exhume malheureu ­ sement aucun relief ou in s­ cription susceptible de four­ nir quelque explication sur l'édifice.

Au total, pr ès de LES DÉBUTS DE L'A RT AMARNIEN Très représentatifs des débuts excessifs de l'art amarnien, les colosses montrent Akhénaton comme un être étrange à /'anatomie dénaturée qui ne suit plus les canons officiels adoptés jusque-là .

Le roi a un visage long et maigre, au menton pointu, aux pommettes sai llantes , aux lèvres charnues, aux yeux à fleur de tête très étirés sur les tempes, aux longues oreilles, une carrure étroite, un ventre rond et mou, des hanches larges et des cuisses rebondies .

Les courbes du corps n'évoquent plus la virilité et la force royale comme autrefois .

Tant dans les sculptures que dans les décors muraux, l'art amarnien des débuts du règne d'Aménophis IV se révèle provocateur, à la limite du caricatural.

Cet art va cependant s'adoucir et s'équilibrer par la suite, lorsque la cour résidera à Amarna .. »

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