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Temple de Karnak

Publié le 16/09/2014

Extrait du document

1904. L'égyptolo­gue Georges Legrain met au jour plus de huit mille objets enfouis dans le temple d'Amon à Karnak, dans le lieu qu'on appel­lera dès lors la « cour de la Cachette «. Cette dé­couverte spectaculaire révèle une statuaire ma­gnifique dont les plus beaux exemplaires peu­vent être admirés aujour­d'hui dans les musées du monde entier.

Statue en schiste vert

de Thoutmosis 111 (90,50 cm de hauteur) retrouvée à Karnak (musée de Louxor).

 

En 1901 et 1902, l'archéo­logue français Georges Legrain entreprend une série de travaux de déblaiement dans la cour qui s'étend de­vant le septième pylône du temple de Karnak. Bordée au nord par le mur de la salle hypostyle, cette cour est fer­mée à l'est et à l'ouest par des murs décorés de reliefs ramessides.

« DES INDICATIONS GÉNÉALOGIQUES PRÉCIEUSES Les statues privées sont particulièrement nombreuses dans la cachette.

Plusieurs effigies d'un même personnage ou des membres d'une même famille ont été enterrées dans la cour, ce qui a permis de reconstituer la généalogie de certaines lignées.

Les textes inscrits sur les statues mentionnant la génération fournissent des indications précieuses.

C'est ainsi que l'on peut suivre sur onze générations la généalogie d'Ankhefkhonsou, qui vécut sous la xx1r dynastie, sous le règne d'Osorkon rr.

d'une statue de Toutânkha­ mon, de restes d'un colosse de Ramsès Il et de têtes de Sésostris I •' et Sésostris 111.

De février à juin 1904, une remontée de la nappe phréa­ tique inonde en partie le chantier.

C'est donc dans la boue que les fouilles se pour­ suivent.

L'eau est évacuée à l'aide de seaux et de pompes, mais, malgré les efforts des ouvriers, elle réapparaît, em­ plissant ce qui vient d'être vi­ dé.

Malgré ces conditions dif­ ficiles, près de huit mille bronzes de qualité variable sont mis au jour .

Ils sont re­ trouvés à divers endroits de la cour mais se révèlent plus nombreux dans sa partie nord.

Il s'agit de statuettes représentant Osiris et d 'au­ tres divinités, ainsi que des éléments brisés, comme des barbes et des plumes de coif­ fures osiriaques.

Quelques objets particulièrement rares avaient également été enter- rés dans cette cour tels que des coudées indiquant la hauteur de l'inondation sous les XXII° et XXX• dynasties, une magnifique clepsydre du Nouvel Empire incrustée de cornaline, de lapis-lazuli et de fragments d'émeraude .

Le travail s'arrête en juin avec la crue du Nil et la re­ montée inexorable de la nappe phréatique qui rend les fouilles impossibles.. »

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