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Le temple ptolémaïque de Deir el Medinch

Publié le 03/10/2013

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La présence d'un lieu de culte à cet endroit n'était toutefois pas une réelle innovation. Des petites chapelles et un sanctuaire dédié au culte d'Amon et d'Hathor existaient en effet déjà dans ce secteur à l'époque ramesside, c'est-à-dire sous les XIXe et XXe dynasties. Avec la désertion du village, le temple fut malheureusement abandonné. L'existence d'un lieu de culte pour Amon et Hathor à Deir el -Medineh était logique. Amon était le dieu des souverains pour lesquels ces artisans travaillaient et Hathor n'était ni plus ni moins que la personnification de la cime thébaine qui surplombe l'ensemble des nécropoles de la rive ouest de Thèbes. Elle était donc la patronne par excellence de ce vaste ensemble de nécropoles. Ainsi, non seulement les défunts se plaçaient sous sa protection - comme l'attestent les décorations des tombes -, mais les vivants aussi lui adressaient des prières. Divers objets votifs ont effectivement été retrouvés en particulier dans le secteur de Deir el-Bahari, où se trouve le temple funéraire de la reine-pharaon Hatshepsout. Ils témoignent des voeux adressés à la déesse, surtout par des femmes.

« considéré comme un mammi­ si (temple de la naissance di­ vine), et à l'époque romaine les empereurs adjoignirent à l'ensemble une chapelle dé­ diée à Isis.

Sur les ruines de chapelles ramessides L a présence d'un lieu de culte à cet endroit n'était toutefois pas une réelle inno­ vation.

Des petites chapelles et un sanctuaire dédié au cul­ te d'Amon et d'Hathor exis­ taient en effet déjà dans ce secteur à l'époque ramesside, c'est-à-dire sous les XIX • et XX• dynasties.

Avec la déser­ tion du village, le temple fut ma 1 heureusement abandon­ né.

L'existence d'un lieu de culte pour Amon et Hathor à Deir el- Medineh était logi­ que.

Amon était le dieu des souverains pour lesquels ces artisans travaillaient et Ha­ thor n'était ni plus ni moins que la personnification de la cime thébaine qui surplombe l'ensemble des nécropoles de la rive ouest de Thèbes.

Elle était donc la patronne par excellence de ce vaste en­ semble de nécropoles.

Ainsi, non seulement les défunts se plaçaient sous sa protection - comme l'attestent les décora­ tions des tombes -, mais les vivants aussi lui adressaient des prières.

Divers objets vo­ tifs ont effectivement été re­ trouvés en particulier dans le secteur de Deir el-Bahari, où se trouve le temple funéraire de la reine-pharaon Hatshep­ sout.

Ils témoignent des vœux adressés à la déesse, surtout par des femmes.

Le temple gréco-romain S ur les ruines des lieux de culte ramessides, les Ptolé­ mées décident donc de cons-. »

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