L'entrée du christ à Jérusalem de DUCCIO

« 1308 -1311 Peintre italien Analyse ......, Le peintr e recons titu e ici l'entrée du Christ à J é ru s~le m, un épisode sacré rapporté par les quatre E vangiles, prélud e aux scènes rela tives à la Passion de Jésus, narrée pou r sa part par la gra nde Maestà du même musée siennois.

Au tout premie r pla n se trouve un jardin avec une petite porte, fa i sant probable m e nt allusion au jardin de Gethsé ma ni.

M assée sur la voie triomph ale déli m itée par les remparts de Jérusa­ lem, une foule joye use accueille le Christ.

Celui­ ci, monté sur un âne , est à la tête d'un groupe d'homm es qui se dirige nt vers la ville.

Un cortège bariolé sort par la porte p rincipa le, cortège dont se détache un jeune homme qui étend son man­ teau rouge aux pieds du Christ.

P endant ce temps , des enfants brandisse nt des rameaux d'oli­ vier, symbo le de paix , et des palmes.

Il est probable que la réfé re n ce de Duccio di Buonin seg n a a été le pan neau sur le même su jet peint p ar G u ido da Siena vers 1275 et conservé à la pin acothèque de Sienne, lequel p résente Éco le sienn oise cepen dan t une comp osition plu s s imp lifiée et ét r oite m en t liée aux modèles byza ntins.

Cep en ­ dant, par rapport à cet artiste, si Du ccio se mon­ tre encore attaché à la tr a d itio n de Byza nce, il est égale m ent capable d'offrir des sol utio ns annon­ çant la p eintu re de son célèbre élève Simone Mart ini.

L 'a rc h itecture s'insère dans l'espace avec une grande préc isio n.

Les physio nom ies des pro­ tago nistes de l'é p isode sont divers ifiées, pleines d'huma nité et de sentime nt.

Leurs vêtemen ts à la mode sont big arrés et avivés par l'e mplo i de teintes fra nch es.

L'œuvre C Av ec le tableau rep résenta nt la Cruc ifixi on, cette œuvre est la plus gran d e des 14 p an neaux figurant à l'arrière de la Maestà de Duccio.

Ce majestueux retable fut commandé par Jaco p o de' Marescotti , investi par l'Œuvre de la cathéd rale de Sienne le 9 octobre 1308.

Le contrat prévoyait que, pour toute la durée de son exécutio n, Duccio n'ac­ cepterait pas d'autre travail.

L'œuvre fut solennelle­ ment portée à la cathéd rale le 9 juin 1311.

Les tribulations de la Maestà de Duccio + Lo rsqu 'e n 1505 , on d étru isit le grand- autel pour faire p lace à l'actuel , dessiné par Giorgio Martini , le retable fut transféré à l'autel de saint Sébastien (actue llement autel du Crucifix).

Par malheur , le ter août 1771 , il fut grossièreme nt scié : les peintures du recto furent répartie s dans les diverses chapelle s alor s que les sept panneaux pris sur le verso é taient expos és dans la sacr istie .

Il est p robable qu' à cette occasion certain s fur ent perdus, peut-être volés ou plu s s implement ven­ dus à des collectionneurs.

La recon stitution log i­ que des épisode s met d 'ailleur s en évidence l'ab­ sence du Bapt ême du Chris t et de la Tentat i on dans le désert.

À la fin du xvme siè cle, le père Du même peintre : PICT O 13 e t 14 © Nardini Ed~ore, 1994.

Liriade pour l'édition française.

1994.

Della Valle se lamentait déjà sur les coupes et les diffé rents transports que le retable avait dû s ubi r e t espér ait sa reconst itution rapide.

Mais il fallut attendre un siècle avant que le souha it du prélat se ré a lise .

Les morceaux ne furent ré unis q u 'en 1 8 78 et placés dans une salle de l'Œuvre de la cathéd r ale .

La res tauration de 1952 , assurée par le critique d'art Cesare Brandi, visai t à reconsti­ tuer le grand tableau d'autel.

On restaura d'abord à cet effet les panneaux arrière, exposés à la cathédrale en 1957 , avant de prendre en considé ­ rati on le devant , trans féré à Rome en mai 1957 et qu i fut enfin re stitu é à la ca thédrale de Sienne , en juin 1 958 .

Photo Archive s Nardini.

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