Léonard de Vinci: La Madone à la fleur

« Analyse .....

Dans cr tableau, la Vierge montre à l'Enfant assis sur ses genoux une fleur de crucifère, symbole de la Passion, tandis que de la main gauche elle tient une perire branche.

La Vierge.

presque une enfant encore, est vive et joyeuse ; sa coiffure et ses vêtements sont élégants.

L'Enfant, dans une pose pleine de naturel, observe Ja fleur tenue par sa Mère.

La petite plante est le centre de cette composition animée, elle lui donne l'unit~ d'ensemble et un côté méditatif.

La luminosité, les vêtements de la Vierge (surtout le jeu des plis du manteau, à gauche) et la physionomie des personnages rapprochent l'œu­ vre de la Vrt~F aw: roelws du louvre (Picto 125) peinte par Léonard à partir de 1483.

le tableau de Saint-Pétetmourg est identifié comme une des c deux Vierges Marie • que, dans une annotation sur un dessin (cabinet de Dessins et d'Estampes.

Aorence), le peintre dit avoir commencées en 1478.

La Madone &noû fut entreprise probable­ ment cette année-là et terminée ensuite à Milan, où l'artiste se rend vers 1482.

Léonard de Vinci réalise une œuvre innova­ trice malgré le caractère traditionnel du sujet.

La même année, Botticelli abordait le même sujet avec la Madone au m du musée Poldi Pezzoli à Milan.

Mais si Botticelli met en évidence l'aspect dévot du tableau et des objets représentés (le livre, la couronne d'épines, les clous), Vinci met l'accent sur les expressions des personnages rendues par les mouvements du corps.

Dans la Mad~ Bnwi.t le motif religieux est un prétexte pour étudier la nature humaine et en imiter tous ses aspects même les plus intimes et les plus quotidiens.

L'œuvre C Enlrh à l'Emlilagt tn 1914, l'œuvrt c appartnzu à Mmt Bmois.

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