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Les arts du Japon

Publié le 11/08/2013

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japon

• Un nouveau shogun s'installe à Kyoto,

dans le quartier Muromachi qui donne

son nom à la période. Les tendances

populaires de l'ère Kamakura font place

à une expression culturelle plus élitiste.

• la secte zen s'installe au centre de la

vie religieuse et politique, ce qui donne

lieu à la construction d'édifices religieux

combinant style zen et style traditionnel,

comme la pagode en bois à treize étages

du sanctuaire Danzanjinja de Nara (1532).

japon

« • Isolée des apports continentaux.

la peinture puise désormais dans la tradition indigène et illustre des scènes de la vie contemporaine japonaise.

les œuvres de la peinture religieuse se distinguent des productions antérieures par leur style minutieux, somptueux et décoratif.

!:exemple le plus représentatif de cette tendance est le Kojima Manda ra (Mandara des Deux Mondes, début du XJ' siècle), du temple Kojimaera de Nara.

• la peinture profane, réalisée sur les parois coulissantes (fusuma), les cloisons de papier ou les paravents, adopte une facture distincte, connue sous le nom de yamatoe, ou peinture du Yamato, du nom de la région de Kyoto-Nara.

Elle fait découvrir les sites du Japon.

comme le Paysage du début de printemps qui orne une porte du pavillon du Phénix au temple Byodoin (début Xl' siède).

• la fin de la période Heian est marquée par le développement de petites peintures présentées sous la forme de rouleaux horizontaux illuminés (-Id-) qui illustrent des textes .

les illustrations sont réalisées selon deux procédés.

l:onnae (•peinture de femmes•) utilise des couleurs opaques et des formes conventionnelles; l'otokoe (• peinture d'hommes•) est plus dynamique sur le plan des tracés et des couleurs.

!:exemple le plus célèbre est constitué par les rouleaux illustrant le Dit du Genji (1120.1140), roman sur la vie de cour de Murasaki Shikibu, de style onnae.

• Touchée par le courant de japonisation des arts, la calligraphie se développe sous l'Impulsion d'Ono no Tolu {894-964).

Ce dernier se libère du tracé chinois des idéogrammes et pose les bases d 'un style japonais utilisant une calligraphie cursive.

• Parmi les arts décoratifs, l'art de la laque concentre les innovations stylistiques et techniques.

les artisans recouvrent de larges superficies de somptueux décors de laque dorée ou argentée (ma/cie) ornés d'Incrustations de nacre (raden).

L'AFFIRMATION D 'UN ART INDÉPENDANT LA HIIODE "-UIA (119:Z·IJ38) • !:établissement du shogunat à Kamakura, dans la région du Kanto , génère un retour au réalisme et un renouveau de classicisme.

• !:architecture bouddhique se distingue par une plus grande diversité de formes.

Elle s'illustre avec la reconstruction du temple Todaiji de Nara sous la direction du moine Chogen (1121 • 1206), dans des styles daibutsuyo el zenyo empruntés à la Chine des Song et caractérisés par la robustesse et la symétrie .

• Cette ère est marquée par les sculpteurs de l'école kei, issue des sculptures de Jocho pour le temple Byodoin.

Elle correspond à la dernière grande période de la sadpture japonaise.

!:attrait pour le réalisme s'exprime pleinement dans l'art du portrait (shozo).

le chef de file de cette école est Unkei (1-1223) et son portrait polychromé sur bois du patriarche indien Muchaku (1208-1212) est le chef- d'œuvre de la sculpture de Kamakura.

• De cette époque date l'essor du portrait peint, domaine dans lequel les artistes laissent libre cours à leurs recherches réalistes : portraits de grands personnages ou de moines comme ceux figurant sur les rouleaux de Fujiwara Takanobu (1142-1205) .

Autre technique picturale, introduite par les moines zen, la peinture monochrome, ou suibokuga, structurent les formes grace à des lignes d'encre noire de diverses épaisseurs tracées rapidement au pinceau .

Elle illustre des thèmes religieux ou représente des fleurs, des oiseaux et des paysages.

•les rouleaux de peinture horizontaux (erna/ci) connaissent alors leur age d'or, avec notamment le rouleau enluminé du journal intime de Murasaki Shikibu (première moitié du Xlii' siècle).

LA HIIODE MUIIOIUCHI (I:S:SI-Im) • Un nouveau shogun s'installe à Kyoto, dans le quartier Muromachi qui donne son nom à la période.

Les tendances populaires de l'ère Kamakura font place à une expression culturelle plus élitiste.

• la secte zen s'installe au centre de la vie religieuse et politique, ce qui donne lieu à la construction d'édifices religieux combinant style zen et style traditionnel, comme la pagode en bois à treize étages du sanctuaire Danzanjinja de Nara (1532).

• !:essor du bouddhisme zen correspond à l'apogée de l'art des • jardins secs • -karesonsui -qui se développe à partir de la période Kamakura.

Offrant une image en réduction de l'univers, le jardin zen est conçu pour dégager une atmosphère propice à la contemplation et à la méditation.

la nature n'y est plus imitée, comme dans les périodes précédentes, mais symbolisée à l'extrême.

le J•rdhl ze11 se réduit souvent à un espace de sable sarclé sur lequel sont disposés quelques rochers .

C'est une inspiration plus mimétique que l'on retrouve dans l'art du bonzaï -ou« plantation dans un plat• -, également introduit par les moines zen à la période Kamakura et qui se développe à la période Muromachi.

• la sculpture s'exprime par la production de masques nO destinés à recouvrir le visage des acteurs de cette nouvelle forme d'expression théatrale apparue à la fin du XIV • siècle.

• la peinture monochrome est la forme picturale dominante.

Grace notamment à l'Imagination de deux moines peintres, Kissan Mincho (1352-1431) et Gyokuen Bonpo (1348-Y .

1420), elle passe d'une inspiration entièrement religieuse à un art plus esthétisant Au xv• siècle, le Shokokuji,l'un des grancls temples zen de Kyoto, devient une pépinière d'artistes dont le plus grand représentant est Sesshu Toyo (1420.

1506), auteur de la Vue d'Arno no Hashidate (le Pont du Ciel).

• la tradition de la peinture yamatoe demeure le domaine privilégié des artistes de la cour impériale de Kyoto .

Certains forment une école, la Tosa, dont le représentant le plus important est Tosa Mitsunobu (1-v.

1552), auteur de portraits et de peintures sur éventails, rouleaux enluminés, parois coulissantes ou paravents.

Une autre école, dénommée Kano, du nom de son fondateur, Kano Masanobu (1434-1530), domine la scène artistique jusqu'à la fin de l'école Edo.

LA HIIODE AzUCH I-MOMOY IIMA (1!118-ltll) • Cette période doit son nom aux forteresses édifiées par deux chefs militaires rivaux, Oda Nobunaga et Tyotomi Hideyoshi, qui tentent chacun de leur cOté de réunifier le Japon.

• les seules avancées architecturales s'appliquent aux édifices militaires, qui suivent le développement des techniques de guerre.

•la peinture murale connait son age d'or sous l'Impulsion des artistes de l'école Kano, dominée par KMo EJtolal {1543- 1590), décorateur attitré du Sento Gosho Oe Palais impériaQ.

Ceux-. »

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