Devoir de Philosophie

HISTOIRE DES ARTS SUR « MEME LA PLUIE » L'HISTOIRE : un éternel recommencement ?

Publié le 23/05/2022

Extrait du document

« HISTOIRE DES ARTS SUR « MEME LA PLUIE » L'HISTOIRE : un éternel recommencement ? Cinq siècles plus tard les hommes reproduisent les mêmes schémas.

L'homme ne retiendrait-il pas les erreurs du passé? – Les Espagnols chercheurs d'or au XVIème s.

/ la production cherche uniquement à se faire de l'argent au XXI ème siècle (cf. nom symbolique de Costa, qui affirme 'no soy una ONG'). Sebastián est certes fasciné par la révolte de Montesinos contre l'exploitation des indiens (le champ contre champ où il récite en même temps les propos de l'acteur-Montesinos montre bien qu'il s'identifie à lui) mais ce qu'il souhaitait « dénoncer » se passe actuellement dans la réalité, sous ses yeux et il en est l'instigateur puisqu'il accepte d'exploiter les indiens pour faire son film (« Lo único que cuenta es la película »), son attitude est complètement paradoxale.

– La spoliation des richesses des territoires conquis: on leur a pris leurs terres autrefois, aujourd'hui on leur prend l'eau (élément vital).

'Les Indiens paient toujours le prix fort' 'nous allons survivre, comme toujours, c'est là que nous sommes les plus forts' (Daniel) – Le mépris des Espagnols qui ont exploité, torturé et tué les indiens autrefois, le mépris de la production vis-à-vis des figurants (cf.

première scène du film où les figurants attendent depuis des heures, leurs salaires symboliques, scène où Costa parle en anglais...) – Exploitation des indiens / exploitation des figurants.

– La résistance indigène à travers les siècles : de la rébellion des indiens pendant la colonisation à la révolte dans la rue avec la figure emblématique (pour ne pas dire « biblique » ou messianique2 ) de Daniel-Hatuey3 .

– Chiens des colons qui poursuivaient les indiens hier, policiers accompagnés de leurs chiens pour réprimer les émeutes aujourd'hui... L'OPPOSITION et la REVOLTE contre l'injustice incarnée par la colonisation et la mondialisation – le film montre la réalité quotidienne des Boliviens, marquée par la chômage (cf.

la file interminable lors du casting) et les inégalités sociales (monde préservé des autorités et la précarité de la majorité des habitants) – émeutes/ conflits sociaux de Cochabamba en 1999/2000 contre les intérêts économiques mondiaux au détriment du bien-être des populations locales.

La Banque mondiale exigea la privatisation du système de l'eau.

– parallélisme entre deux 'fléaux' : colonisation Page 1. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles