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Les collections égyptiennes de Vivant Denon

Publié le 18/12/2014

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Désireux de faire découvrir à l'Europe entière un art qu'il tenait en haute estime, Vivant Denon ramena en France quantité d'oeuvres et d'objets égyptiens. Il fit sur les rives du Nil une moisson abondante et ne recula pas devant le projet d'embarquer des pièces colossales, comme deux obélisques, le gigantes­que pied d'une statue de Ramsès Il découvert à Thèbes ou encore la cuve du sarco­phage de Nectanébo Il, prise dans la cour de la mosquée Saint-Athanase à Alexandrie. Mais son départ hâtif l'empê­cha de mener à bien ses pro­jets. De retour en France, il demanda au général Menou d'assurer l'acheminement de ses acquisitions, mais celui-ci ne retrouva pas grand-chose, la plupart des objets ayant été interceptés en route par des amateurs peu scrupuleux

« la salle à manger attenante, des momies d'enfants et un « fœtus embaumé » font sen­ sation parmi quelques centai­ nes d'amulette s, de scarabées et de figurines, tous égyp­ tiens, qui jouxtent des laques , des bronzes et des porcelai­ nes de Chine, ainsi que quel­ ques bustes classiques.

De l'appartement au musée D ésireux de faire découvrir à l'Europe entière un art qu'il tenait en haute estime, Vivant Denon ramena en France quant ité d'œuvres et d'objets égyptiens.

Il fit sur les rives du Nil une moisson abondante et ne recula pas devant le projet d'embarquer des pièces colossales, comme deux obélisques, le gigantes­ que pied d'une statue de Ramsès Il découvert à Thèbes ou encore la cuve du sarco­ phage de Nectanébo Il, pr ise dans la cour de la mosquée Saint -Athanase à Alexandrie .

Mais son départ hâtif l'empê­ cha de mener à bien ses pro­ jets .

De retour en France, il demanda au général Menou d'a ssurer l'achem inement de ses acquisitions, mais celui-ci ne retrouva pas grand-chose, la plupart des objets ayant été interceptés en route par des amateurs peu scrupuleux MOMIES IMAGINAIRES ...

La collection de Vivant-Denon a hanté l'imagination des artistes et amateurs d'art au XIX• siècle.

Dans la littérature, citons Théophile Gautier, qui publie en 1840 Le Pied de la momie, et un roman d'Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, paru en 1881.

Le héros se souvient d' une visite dans son enfance au 5, quai Voltaire : « J'ai vu chez monsieur Denon, où mon père m'avait mené, une momie rapportée d'Égypte; et je me figurais de bonne foi que la momie de monsieur Denon se réveillait quand elle était seule, sortait de son coffre doré, mettait un habit noisette et une perruque poudrée , et que c'était monsieur de Lessay.

Et aujourd 'hui même, chère madame, tout en repoussant cette opinion comme dénuée de fonde­ ment, je dois confesser que monsieur de Lessay ressem­ blait beaucoup à la momie de monsieur Denon.

». »

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