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Les miniatures anglaises

Publié le 07/05/2012

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Dès le XVIIe siècle, les miniatures anglaises et françaises présentèrent de nombreuses similitudes, à tel point qu'il est parfois difficile de les différencier. Au cours de cette période, des liens politiques étroits s'étaient tissés entre l'Angleterre et la France, et un échange d'idées continu s'établit entre les deux cours. Le Psautier de Peterborough, composé au début du XIVe siècle, est un des derniers manuscrits au style typiquement anglais. Les personnages sont tout à la fois empreints de réalisme, de fantaisie et de tradition, ce qui produit un effet naturaliste saisissant. Cette élégance harmonieuse nous permet de mesurer le grand talent des miniaturistes anglais.

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A l'origine, l'enluminure anglaise se limitait à la déco­ ration de la lettre initiale d'un chapitre à l'aide de motifs tissés assez compliqués et de rubans .

Sous l'influence byzantine, ce mode de décoration devint plus figuratif.

La Renaissance carolingienne marqua aussi la miniature anglaise : les monastères de Cantorbéry et de Winchester produisirent des miniatures aux proportions classiques.

A Cantorbéry, on effectua au moins trois copies du Psautier d'Utrecht, et le Benedictionaire de saint Aethelwold, œuvre de l'école de Winchester, jouit à juste titre d'une réputation flatteuse.

Dès le XVII• siècle, les miniatures anglaises et françaises présentèrent de nombreuses similitudes, à tel point qu'il est parfois difficile de les différencier.

Au cours de cette période, des liens politiques étroits s'étaient tissés entre l'Angleterre et la France, et un échange d'idées continu s'établit entre les deux cours.

Le Psautier de Peterborough, composé au début du XIV• siècle, est un des derniers manuscrits au style typiquement anglais.

Les personnages sont tout à la fois empreints de réalisme, de fantaisie et de tradition, ce qui produit un effet naturaliste saisissant.

Cette élégance harmonieuse nous permet de mesurer le grand talent des miniaturistes anglais.

A gauche : Le Psautier de la reine Mary .

Ecole de l'est de l'Angle­ terre.

Le massacre des Innocents à Bethléem.

La scène est cruelle, mais, malgré tout, marquée d'une certaine ret enue, à la fois gracieuse et digne .

La composition est équili­ b rée grâce aux lignes élancées des personnages, à l'arrière-plan doré, et aux deux soldat s plantés presque symét riquement de part et d'autre de la miniature.

British Museum, Londres.

A l'extrême droite : Hu go von Trimberg, Le coursier.

Ecole alle­ mande de Bohême.

Le cavalier est représenté en pleine actio n.

Le des­ sin, três stylisé, semble un peu cari­ catural.

Le personnage porte un vêtement aux manches très amples qui se pro longent en un mouve­ ment décoratif, mais qui, en même temps, évoquent la queue d'un dra­ g on .

Vers la fin du XIV • sièc le, l'art de la miniature devenait décadent en Bohême.

Bibliothèque royale , Stockholm.

Ci-dessous , à droite : Le Codex M aness, recuei l de chansons des Minnesânger (minnesingers) .

Ecole allemande, peut-être de Zurich.

Un poète remet un livre à une dame.

Le lyrisme courtois allemand des XIII' et X IV • siècles peut êt re considéré comme une version vivante , élé­ gante et raffinée du gothique fran ­ çais.

Bibliothèque de l'Un i versité, Heidelberg.

Un des sommets de l'art anglais de la miniature est le Psautier de la reine Mary.

On lui attribua ce nom , car, ayant été offert en 1553 à Mary Tudor par un habile employé des douanes, il ne quitta alors plus le territoire anglais.

Les illustrations de ce psautier sont constituées en partie de dessins en couleur et en partie de miniatures .

Les cinquante-six premières doubles pages de l'ouvrage con­ tiennent des illustrations de l'Ancien Testament, de super­ bes dessins aux lignes fermes et aux couleurs adoucies.

Les compositions sont simples, mais suggèrent une idée d 'es pace.

Les personnages, élégants et vivants, ressemblent à ceux de l'éc ole de Winchester.

Ensuite vient le psautier propre­ ment dit, décoré de miniatures évoquant des épisodes du Nouveau Testament, ainsi que des portraits de saints et des initiales décorées , ou lettrines.

Au bas de chaque feuil­ let, un bas-de-page représente une scène de la vie quoti­ dienne.

Le calendrier comporte également quelques repré­ sentations d'occupations sportives.

Le miniaturiste, car toutes ces œuvres ont été réalisées par la main d'un seul artiste, travaillait dans le même style que Maître Honoré.

Aucun autre ouvrage anglais ne l'égala en qualité.. »

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