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Les vertiges shakespeariens de Javier Marias

Publié le 03/12/2018

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marias

LA RENAISSANCE

 

DU ROMAN ESPAGNOL

 

En Espagne, Javier Marias n’est pas un chef d’école, mais il est la figure de proue d’une nouvelle génération de romanciers particulièrement riche. Longtemps bridée, dans sa propre langue, par la vogue du roman latino-américain, la littérature espagnole est redevenue l’un des phares du roman européen. Cette renaissance a été marquée en France, dès le début des années quatre-vingt, par le succès de Manuel Vasquez Montalbân (né en 1939) et de son fameux détective Pepe Car-valho. D’autres écrivains majeurs ont également traversé les frontières : Félix de Azua (né en 1944), un docteur en philosophie d’une drôlerie féroce (Journal d’un homme humilié), Julio Ua-mazares (né en 1955, la Rivière de l’oubli), José Maria Guelbenzü (né en 1944, le Regard), Sole-dad Puértolas (née en 1947, Tous des menteurs), Quim Monzo, un écrivain de langue catalane (né en 1952, Essence), Eduardo Mendoza (né en 1943, la Ville des prodiges), Enrique Vila Matas (né en 1949, Imposture).

Apprécié du public français depuis la traduction, en 1986, de l’Homme sentimental, lfécrivain espagnol Javier Marias a reçu le prix Femina étranger en 1996 pour son sixième roman publié en France,

 

Demain dans la bataille pense à moi (Rivages, traduit par Alain Keruzoré). Né en 1951 à Madrid, Javier Marias est considéré comme le représentant le plus doué de la jeune littérature espagnole et ne compte déjà plus les récompenses :

 

prix de la Real Academia Espanola, prix Gallegos - le plus important d'Amérique latine - ; il a également obtenu le prix national de la traduction pour sa version espagnole du roman classique anglais

 

Tristram Shandy, de Laurence Sterne.

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