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Madeleine à la veilleuse (Oeuvre du XVIIème siècle)

Publié le 20/02/2012

Extrait du document

Identité de l ’oeuvre :

C’est une peinture sur huile de 128 cm de hauteur et 94 cm de large. La toile a été peinte par

George de la Tour vers 1640-45. Elle représente la Madeleine dite également la Madeleine

repentante. Marie Madeleine des Évangiles se voit consacrer cette oeuvre. Le peintre la montre

modeste et pensive. Cette peinture se trouve en ce moment au musée du Louvre à Paris.

« Maye Abshir \ Décembre 2011 2M2 11 Contexte de l’œuvre : C’est qu’au 17 ème que la nature morte n’apparaît comme genre, c’est dans les tableaux moralisés que la vanité s’installe.

Les artistes veulent à tout prix que le temps et la mort soit capté.

Une vanité, catégorie particulière de nature morte, a une haute valeur symbolique.

Celle-ci était souvent pratiquée à l’époque baroque, surtout en Hollande.

C’est parce qu’ils ont une signification que les objets figurent dans la peinture.

L’une des plus courantes est le crâne humain, c’est un symbol e de la mort.

Elles dénoncent surtout la relativité de la connaissance ainsi que la vanité du genre humain soumis à la fuite de temps, à la mort.

Analyse de l’œuvre : C’est l’œuvre la plus achevé de Marie Madeleine.

En effet Georges de la Tour la peignit à plusieurs reprises.

Cette jeune femme, jadis courtisane, convertie par sa rencontre avec le Christ ne cesse de regarder ailleurs qu’en elle- même.

Elle fixe la lampe qui brûle devant des livres entassés et appuie à l’aide de sa main sur un crâne qui est posé sur ses genoux.

Ce crâne rappelle que la mort guette tous les humains et que nul n’en connaît l’heure.

La jeune femme est assise.

Seul dans la nuit, elle médite à la lueur d’une lampe à huile Son pied gauche est de profil, tout comme sa tête alors que son pied droit offre un étonnant raccourci.

Madeleine porte une chemise blanche, la chute de la chemise a dénudé son épaule et une partie de son bras.

Sur la table, se trouve une veilleuse en forme de verre qui jette une longue flamme.

Tout de même , il est important de relever que malgré la nuit, à aucun endroit du fond on n’aperçoit du noir : tout est brun, brun marron, brun noisette, beige.

C’est peut être pour cela que la jupe rouge est en bons termes avec les autres couleurs.

On peut observer beaucoup de jeux de lumière .

La présence du jaune est bizarre , ils sont tous différent mais le plus vif et le plus interpellant est celui de la veilleuse, posé comme un point au centre du tableau.

En somme, cette œuvre méditative concerne l’idée de la vanité, importante au 17 ème siècle que l’on sait finalement riche ou pauvre, jeune ou vieux, on finit par mourir : Il n’est donc jamais trop tôt pour penser à cet aspect de notre humaine condition. »

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