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Maria Callas

Publié le 01/09/2011

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1923-1977 Maria Kalogeropoulous, dite Maria Callas, est la plus célèbre prima donna du XXe siècle avec la Tebaldi. On l'a comparée à la Malibran. Grecque, Maria Callas, après avoir débuté à Athènes, atteint la renommée en 1947 aux Arènes de Vérone dans La Gioconda. A partir de 1948, elle est engagée dans tous les grands théâtres lyriques et débute en 1949 au Colon de Buenos Aires, en 1951 à la Scala de Milan, en 1952 au Covent Garden de Londres, en 1954 à l'Opéra de Chicago, en 1956 au Metropolitan Opera de New York et, en 1958, à l'Opéra de Paris. Interprète incomparable de Bellini dans Norma, La Somnambule, Les Puritains et de Verdi dont elle chante toutes les grandes héroïnes de Traviata à Aïda, elle ressuscite aussi triomphalement des oeuvres oubliées comme Anna Boléna de Donizetti, Il Pirata de Bellini et la Médée de Chérubini — qu'elle interpréta également au cinéma sous la direction de Pasolini. La variété de ses dons lui permet aussi d'incarner les rôles légers de coloratures, comme Rosine et la Fiorella d'Il Turco in Italia de Rossini.

« Maria Callas élève acharnée.

Le dépouillement stylistique de ses interprétations et la justesse exp ress ive de ses optio_ns la carac térisent déjà.

En 1945, elle retou rne aux Etats-Unis et se consacre dès lors entiè re m e nt à sa carrière de soprano.

Un début différé Pendant dix-huit mois, ell e c hant e dans l es ch œ urs et incarne des secon ds rô les.

Elle se voit proposer ses premiers rôles de solo en Italie.

Ce sont les scènes lyriqu es de Vérone e t d e Mil an qui lui offriront sa première c h a n ce et de là qu'elle con qui ert le mo nde.

Le 12 avril 1 949 , elle épo use un h omm e d 'affair es de Véro ne, Giovanni Battista Meneghini qui , pendant les dix a nnées les plus bri llantes de sa vie, la soutient et devient éga le­ ment son impresario et son age nt.

Le 30 déce mbr e 1 947, Maria Ca llas donne une interprétation bouleversante d'Isolde, bientôt suiv ie par cell e de la prin cesse Turand ot.

C'es t à Venise, à la Fenice, que les a m ate urs d'opéra ita­ liens déco uvr ent stupéfaits son talent dramatique et sa voix excep tionn e lle.

Les débuts de Callas à l'opéra de Milan ne sont pourtant pas imm édiats par suite d'une incomp a tibilit é d' hum eur entr e la jeune soprano et le directeur de la Scala, Antonio Ghirin gh elli .

C'es t seulement le 12 avril 1950 que Callas débute dans ce théâtre avec le rô le de Aida , remplaçant au pied levé Rena ta T eba ldi .

La naissance d'une légende La Ca llas n e sera vraiment accue illi e à bras ouverts à la Scala qu'après s'être impos ée partout dans le mond e e t après que le c hef d 'orc h estre Arturo Toscanini eut exprim é publiqu em e nt l'ad­ miration qu'elle lui inspirait.

Le 7 décembre 1951 , son interprétation d'Elena à la Scala d e Milan est un triomphe et, au cou rs des onze années sui­ vantes , elle n'y donnera pas moins de 1 8 1 r epré- En 1965 , elle fut ~ inoubliable , lors de sa dernière apparition sur la scène du Covent Garden aux côtés du ténor italien Tito Gobbi .

Ils chantèrent la Tosca de Puccini.

Maria Callas a marqué ce rôle à tout jamais du sceau de la passion .

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Après un accueil triomphial à la Scala dans Poliuto de Donizetti , Maria Callas quitte l'opéra milanais en compagnie de l'armateur grec Aristote Onassis.

En 1960 , elle est à l'apogée de sa carrière , sa silhouette s 'est affinée , elle s 'habille avec élégance : image et carrière sont parées du même éclat.

sentat ions dans plus de vingt rô les différents.

En novembr e 1 952, Maria Ca llas fa it ses débuts à Covent Garden à Londr es dans le rôle titr e de Norma .

Elle y re tourn e au mois de juin de l'année suivante pour y incarner Aida , Norma à nou veau et Leono re du Trou vère.

Elle s i gne un con trat avec la firm e dis cog raphiqu e EMI qui lui impos e d e nombr eux récitals et une vie mondaine épui­ sante.

Elle e nregistr e une série d'opé ras, sous la conduite du c h ef d 'orc h estre italie n , Tullio Se r a­ fin, m a is aussi d'Antonio Votto et de l'Autri c hien He rbert von K ara ja n .

Première dame de charme Ensuit e, elle se produit sur l es plus gra nd es scè nes d'op éra du mond e.

En 1955, à Milan , elle immort a lise l'int e rpr étation qu'elle fa it d e Viol etta dans une Tra viatia mis e e n scè ne par Luchin o Visconti.

La même année, elle débute à Berlin et, l' année suivan te, à Vienne e t à New York.

Elle est a l ors à l'ap ogée de sa carrière.

Visconti dit d'e lle à cette époque: "Ca lla s réussissait ce prod ige d 'indi v idu aliser un personnage uniquement par les colorations vocales qu'elle seu l e sava it appor­ t er.

Co lorati ons t elle m e nt riches, tellement nuan­ cées , te lle m e nt div erses qu'il n'est pas excess if de dire qu'à chac un de ses personnages Callas prê­ ta it une voix s ing uli ère , irr éduc tibl e à to ut a utr e.

Et, e n m ême temps , cette voix demeurait entr e tout es reconnaissable, celle de Maria Callas. " Comme d e nombr eu ses can ta tri ces, Mari a Ca llas é ta it co rpl1l ente; l'ampleur de la cage thora ciqu e permet aux sons de se dép loyer.

N éanm oins, e n 1 953, pleinement conscie nt e des risqu es qu 'e lle prend, Maria Ca llas décide d e pe rdr e trente-six kilos .

Son appare nce et sa personnalité sont transformées.

Avec sa sil­ hou ette él ancée, elle pe ut désormais revêtir de somptu eux cos tum es tan t à la scè n e qu'à la ville.

Sa nou velle image coïncide exac tement avec son asce nsi o n au royaume des divas.

Mais elle a v ra isembl able m e nt cont ribu é à la dét ério­ ration de sa voix.

La voix de la Ca llas n'a jamais été parfait e.

Mais , dès 1956, on note dans ses aigus une cer­ taine dur et é, une cer taine fa ibl esse ainsi qu'une t e ndanc e à racco urc ir l es not es dans les registres graves .

Il n'en reste pas moins qu'à cette époqu e tous ceux qui la voyaient sur scène éta ient enva­ his p ar le sentiment d'assister à un événement.

De manière plus ou moins consciente, Maria Cal­ las ralentit son rythm e professionnel.

Ell e a besoin de repos et, avec son époux, accepte une invit a tion d e l'a rm a teur gr ec Aristote Onassis à f a ir e une c roisi ère sur son yac ht.

L 'impr évisible se produit: Maria Callas s 'éprend du milliardair e et quitte son épo ux pour le rejoindre.

La chute d'une étoile Cette idylle sera orageuse et, que lqu es années plus tard, Onassis se d'tourne de M a ria Callas pour épo user Jacquelin e Ke nnedy Elle souffrir a beau­ coup de cette ruptur e.

Par aill eurs , sa voix a perdu d e sa richess e e t son déclin com mence.

Même si son art reste toujour s émouvant , ses possibilités voca les s 'appauv riss ent.

Les spécialistes en rep è­ rent les signes vers 1960.

Après ses dernières appari­ tions à la Scala en juin 1962, à Covent Garden en 1965 en interpr étant la T osca, elle fa it ses adieux à l'Opéra de Paris, où un m ala i se l'empêche d 'ache­ ver la Norma.

Ensuit e, elle donne une série de mas­ f ere/a sses à la Julli ard School de New York , puis, entre 1 972 et 1 974 , elle part en tournée avec Giu­ seppe di Stefano.

C'es t a l ors qu'e ll e sombre dans la dépression.

Devenue dépendante des somnif ères, l a diva s 'é te int à Paris , le 16 sep tembre 1977.. »

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