Devoir de Philosophie

Matthias Grünewald

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

Mathis Gothardt Neithardt, que l'on nomme Grünewald depuis 1629 alors que le peintre est mort en 1528, a été confondu avec Dürer. Un rapport transmis en France au XVIIe siècle lui attribue le Retable d'Issenheim... Dans le même temps, J. von Sandrart, qui lui donne le nom de Grünewald, affirme : " Loin d'être inférieur à aucun de ses contemporains, il doit être estimé l'égal des plus grands et des meilleurs. ".

« • • GRUNEWALD vers 1455 -1528 LE plus grand peintre qu'ait produit l'Allemagne, sans doute même avec Dürer, Bach et Gœthe le plus grand de ses artistes, était tombé dans un oubli à peu près complet lorsque son œuvre fut redécouvert il y a une centaine d'années.

Sur la foi de son biographe posthume, Joachim Sandrart, les quelques panneaux retrouvés furent baptisés du nom de Mathias Grünewald, peintre sur lequel, en dehors de cette source, on n'a jamais trouvé aucun renseignement.

Son vrai nom- on le connaît depuis 1917 -était Mathias Neithardt, prononcé Nît­ hardt à partir de son séjour de jeunesse en Alsace; vers 1516, il lui substitua celui de Gothardt.

Mais ses contemporains ne l'ont connu que sous le nom de Mathis d'Aschaffenbourg, ville où il travailla à partir de 1480 comme peintre officiel des archevêques-électeurs de Mayence.

Sa signature, très rare, est faite des initiales M.

N., M.

G.

ou M.

G.

N., ou encore de son seul prénom Mathis ou Matis.

La reconstitution de sa biographie sur les quelques dates retrouvées, sur quelques œuvres signées qui permettent l'attribution d'un certain nombre d'autres peintures, de dessins et de gra­ vures, donne à peu près l'évolution suivante: né vers 14S5 à Wurtzbourg, l'artiste fait son appren­ tissage en Alsace entre 1467 et 147s, conservant pendant toute sa vie les traces de l'influence de ses maîtres alsaciens directs (le graveur strasbourgeois aux initiales E.

S.

et Martin Schongauer de Colmar) ou indirects (le maître du Jardin du Paradis, celui de la Passion de Carlsruhe provenant de Saint-Thomas de Strasbourg, enfin le peintre-verrier strasbourgeois Pierre d'Andlau).

Comme compagnon, il reprend un premier contact avec sa Franconie natale, mais visite également les Pays-Bas, passe deux ans à Strasbourg ( 14 79- 1480), puis s'installe à Aschaffenbourg, comme peintre de l'archevêque-électeur de Mayence.

Entre 1490 et 1503, il change plusieurs fois de domicile, semble avoir séjourné notamment à Bâle, puis à Nuremberg, en relations avec Albert Dürer, son cadet de quinze ou seize ans.

L'influence réciproque des deux maîtres, allant parfois jusqu'à la collaboration, cesse en 1502; les deux tempéraments opposés se donneront dorénavant libre cours.

C'est de l'installation de Ma this d' Aschaffenbourg 'dans le bourg cie Seligenstadt que date ce qu'on peut appeler son œuvre de maturité, autrefois le seul reconnu.

Il se répartit sur les vingt­ cinq dernières années de son existence.

EN 1503 « Ma this» peint les deux volets du retable de Lindenhardt en Franconie, figurant les Quatorze Apotropéens, suivis de près par le Christ aux outrages de la Pinacothèque de Munich ( 1 so3- 1 sos).

Une nouvelle paire de volets, grisailles où sont représentés saint Cyriaque et saint Laurent, est exécutée vers 1510 ou 1511 pour le retable Helier de l'église des Dominicains de Francfort, dont le panneau central, une Assomption que nous connaissons seulement par une. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles