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Michel-Ange : LE JUGEMENT DERNIER - analyse

Publié le 14/09/2014

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quelques-uns sont toujours réduits à l'état de squelette, d'autres conservent la peau grise des cadavres où le sang ne circule plus. Au-dessus de cette partie de la fresque, la lutte des âmes prend un aspect également trop phy­sique pour qu'on ne soupçonne pas le peintre d'avoir représenté moins le drame des âmes que celui des corps luttant contre la mort. À gauche, les créatures s'entraident un homme

La fresque du Jugement dernier occupe le mur du fond de la cha­pelle Sixtine, c'est-à-dire celui où se trouve l'autel. Elle mesure 13,70 m de haut et 12,20 m de large.

L'oeuvre a été exécutée par Michel-Ange seul, entre 1536 et 1541. Mais le projet de cette décora­tion remonte à l'été 1533. À ce moment, le pape Clément VII voulait obtenir de Michel-Ange la décoration de deux murs : celui de l'autel, sur lequel il entendait faire porter un Jugement dernier, et celui de l'entrée, où il désirait que soit peinte la chute de Lucifer. La mort de Clément, en septembre 1534, et l'élection de son successeur Paul III entraînèrent une réduction du projet, à l'instigation vraisemblablement de Michel-Ange lui-même.

« suaire, quelques-uns sont toujours réduits à l'état de squelette, d'autres conservent la peau grise des cadavres où le sang ne circule plus.

Au-dessus de cette partie de l a fresque, la lutte des âmes prend un aspect également trop phy­ sique pour qu'on ne soupçonne pas le peintre d'avoir représenté moins le drame des âmes que celui des corps luttant contre la mort.

À gauche, les créatures s'entraident : un homme hisse deux corps accrochés à un rosaire qui res­ semble à une corde, une femme soulève un homme qu'elle tient par les aisselles, des bras se tendent, pou r faciliter l'ascension.

À droite, la chute des corps entraînés par des démons et retenus par des anges - toujours dépourvus d'ailes - tourne au pugilat.

Plus au centre , non loin de la peau représentant le visage de Michel-Ange, un homme en train de descendre cache son visage dans sa main, sans plus tenter aucune résistance.

Isolé sur le fond bleu, bien en évidence dans l'économie de la peinture, il livre peut-être la morale de cet étrange Jugement dernier : la nécessité de la résignation, face au carac tère inéluctable de la mort.

-> Voir aussi : p.

100-101 (Le Jugement derruer de Beaune ); p.

132-133 (La voûte de la Sixtine ).. »

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