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MICHEL Georges : Moulin à Montmartre, avant l'orage

Publié le 17/01/2022

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A l'époque de David et d'Ingres, les paysages rugueux, empâtés, ténébreux de Michel ne retinrent l'attention ni des critiques ni des acheteurs....

« MICHEL Georges Moulin à Montmartre, avant l'orage Né à Paris, 1763 Mort à Paris, 1843 A l'époque de David et d'Ingres, les paysages rugueux, empâtés, ténébreux de Michel ne retinrent l'attention ni des critiques ni des ache­ teurs.

Parfois catalogué comme imitateur de Ruysdael, parce qu'il affectionne les étendues monotones à la végétation rachitique, les ciels immenses d'où émergent de fantomatiques moulins, Michel est en fait déjà un romantique.

Ses paysages ont des tons cuits et maçonnés, des jets de lumière sulfureuse et livide, des gris plombés qui annoncent Corot.

En 1828, il y avait encore des bois et des champs à Saint­ Ouen, à Clignancourt, et Gérard de Nerval qui a vécu sur la butte Montmartre la décrit ainsi : "Il y a des moulins ( ...

) des granges et des jardins touffus, des plaines vertes coupées de préci- pi ces." Trente ans avant les peintres de Bar­ bizon, Michel passe les barrières de Paris et va travailler "sur le motif" en rapportant de grands dessins.

Menant une vie aventureuse et parfois misérable, mais totalement désintéressé, Michel ne signait jamais ses toiles et ne s'offusquait même pas que son ami Demarne les signe à sa place ou qu'un marchand les vende comme d'authentiques Ruysdael.

Non daté Huile sur toile, 57 x 75,5 cm Paris, Musée du Louvre. »

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