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BRAQUE, Georges (13 mai 1882-31 août 1963) Peintre Georges Braque est peintre décorateur avant de s'inscrire dans une académie, à Montmartre, et de faire en 1903 un bref passage à l'Ecole des beaux-arts, dans l'atelier du peintre Léon Bonnat.

Publié le 02/02/2013

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BRAQUE, Georges (13 mai 1882-31 août 1963) Peintre Georges Braque est peintre décorateur avant de s'inscrire dans une académie, à Montmartre, et de faire en 1903 un bref passage à l'Ecole des beaux-arts, dans l'atelier du peintre Léon Bonnat. En 1905, après avoir passé l'été à Honfleur et au Havre, il découvre au Salon d'automne les fauves autour de Matisse. Cette révélation lui permet de prendre aussitôt plus de liberté avec la technique. En 1908, quatre de ses toiles exposées au Salon des Indépendants retiennent l'attention d'un critique qui n'est autre que le poète Guillaume Apollinaire. Au cours de cette même année, ses relations avec Pablo Picasso deviennent de plus en plus fortes. Fasciné par l'oeuvre de Cézanne, il fait le choix d'aller peindre sur le site de l'Estaque, à nouveau pendant l'été. L'imbrication de l'oeuvre de Picasso et de Braque, leur souci de restreindre les couleurs à des gris, des bruns et des verts, de ramener la représentation d'objets en trois dimensions à deux dimensions sur la toile, l'utilisation pour la première fois, en 1911, de lettres peintes au pochoir et, l'année suivante, le recours au papier collé valent aux deux peintres d'être qualifiés de " cubistes ". Trépané en 1915, le lieutenant Braque, démobilisé, reprend la peinture. A la fin de l'année 1917, il publie dans la revue du poète Pierre Reverdy Nord-Sud des Pensées et réflexions sur la peinture et signe un premier contrat avec un marchand. Il adopte bientôt des formes plus amples et plus sinueuses et recourt à nouveau à la figure humaine. Nombreux sont les écrivains qui se passionnent pour sa peinture ; parmi eux, Jean Paulhan, qui publie, dans la revue Poésie 43, le texte Braque le patron. En 1948, il reçoit le grand prix de peinture à la Biennale de Venise. André Malraux, ministre des Affaires culturelles, lui commande en 1961 une peinture pour décorer l'un des plafonds du musée du Louvre. C'est dans la cour carrée de ce musée que Malraux prononce l'éloge funèbre du peintre, auquel l'Etat fait des funérailles nationales.

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