Norman Jessye

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Norman, Jessye - musique. 1 PRÉSENTATION Jessye Norman Walter Weissman/Globe Photos, Inc.

- musique. Norman, Jessye (1945- ), soprano américaine. 2 UN PARCOURS D’OPÉRA ATYPIQUE Née à Augusta (Géorgie), Jessye Norman étudie à l’université Howard (Washington) avec Carolyn Gramb, au Conservatoire Peabody (Boston) avec Pierre Bernac et Alice Duschak, enfin auprès d’Elizabeth Mannion à l’université du Michigan.

Elle remporte le concours de Munich en 1968, puis est engagée au Deutsche Oper de Berlin-Ouest, où elle débute l’année suivante dans Élisabeth de Tannhaüser, avant d’y chanter Aïda (Aïda), la Comtesse des Noces de Figaro, Elsa de Lohengrin .

Suivent des débuts au Mai Florentin et à la Scala de Milan en 1971 et au Covent Garden de Londres en 1972.

Elle s’éloigne des scènes pendant plusieurs années, pour y revenir, forte de la renommée de ses concerts et disques, en 1982.

En 1983, elle fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans Cassandre (les Troyens). Son répertoire, désormais très personnel, comprend des rôles baroques (la Didon de Purcell ou la Phèdre d’ Hippolyte et Aricie de Rameau), des œuvres du XXe siècle (Jocaste dans Œdipus Rex de Stravinski, Judith du Château de Barbe-Bleue de Bartók, ou Emilia Marty dans l’Affaire Makropoulos de Janàček), mais aussi Cassandre et Didon dans les Troyens de Berlioz.

Dans le domaine germanique, elle chante souvent l’Ariane de Strauss (Ariane à Naxos) et ajoute à ses premiers Wagner Sieglinde de la Walkyrie en 1990 et Kundry de Parsifal en 1991, mais ne donne pas suite à des projets d’Isolde (Tristan et Isolde). Ce répertoire, où elle montre une remarquable présence scénique, sied à ce soprano singulier, ample et profond, aimant déployer son timbre riche et cuivré sur des tempi parfois extrêmement lents, et pouvant, grâce à la plénitude et à la chaleur du médium et du grave, évoluer aisément dans des parties de mezzo. 3 UNE ACTIVITÉ INTENSE HORS DE L’OPÉRA Jessye Norman affectionne les spectacles originaux, souvent conçus pour elle (notamment par Bob Wilson), comme Great Day in the Morning en 1982 ou le monologue Erwartung de Schoenberg en 1995.

Le goût qu’elle y montre pour une minutieuse élaboration visuelle, corporelle et gestuelle, se retrouve dans ses récitals, où lieder et mélodies françaises voisinent avec les negro spirituals de ses racines noires, racines qu’elle revendique. Elle se consacre aussi beaucoup au concert avec orchestre, dans des œuvres comme les Quatre Derniers Lieder de Strauss, les Gurrelieder de Schoenberg, ou les symphonies de Mahler (souvent comme alto).

Enfin, cette artiste, célèbre par-delà les frontières du monde lyrique, a chanté lors de manifestations comme le bicentenaire de la Révolution française en 1989 à Paris ou à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques d’Atlanta en 1996. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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