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NU ACCROUPI de MODIGLIANI

Publié le 11/09/2012

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Il s'agissait de la première expositio n personnelle de Modigliani, qui ne dura d'ailleurs même pas une journée, la police étant arrivée en force pour la fermer et ce nsurer «l'obscénité « des nus présentés....

« NU ACCROUPI 1917 Peintre italien Analyse ~ Le nu féminin , sujet presque excl u sif de son activité e n 1916 et 1 917 , constitua pour Mod i­ gliani l a seule véritable alternative au portrait.

Et tandi s que da ns ses portr a its, toujour s pe int s de façon instinctive, il se montr e s urtout cérébral, il manife ste au contraire à travers ses nus l'as pect plus sensuel de sa perso nnalit é.

Plu s réaliste que les nus couchés - l égère m ent inqui éta nts p ar leur cadrage qui coupe les jambe s au ras d e la toile ou dans la tor s ion impo sée au bas sin pour montr er d e face et sans réticence les partie s l es plu s intimes -la toil e d' Anvers sembl e propo ser l e type de la « Vé nus pudique ».

M a is si la nudit é y est moins exhibée , l' indolenc e de la position ou l e déta il des m èches d'un noir cor­ beau sur la peau couleur d' abr icot l a rendent plu s effrontée et plu s provoc ante.

Tandi s que le regard oblique fixe le s pectat e ur avec ma lice et peut -ê tr e une point e de perfidi e.

rr siècle Huile sur toile 114 x 74 cm L'œ uvr e C Sign é Modigliani et databl e de 191 7, ce «nu blotti » fut exposé la même année , grâce à l'inter­ ventio n du Polonais Leopold Zborowski , à la gale­ rie B erthe Weil.

Il s'agissait de la première expositio n per sonnelle de Modigliani , qui ne dura d 'ailleurs même pas une journée , la police étant arrivée en force pour la fer­ mer et censurer « l'obscénité » des nus prése ntés .

Resté quelques années dans la collection Zbo­ rowski , le tabl eau figurait déjà en 192 7 au Musée royal d'Anvers où il entra comme donation du gou ­ vernement belge.

Modigliani et Montparna sse + Après quelques années à Montmartre, Modigliani décida de s'é t ablir dans l'accueillant quartier de Montparnasse, al ors à mi-chem in entre une tranquille banlieue provinciale et la métropole des grandes rues encore en cons­ tructi on .

Bientôt rejoint par Picasso et Van Don­ gen , desce ndus comme lui de Montmartre, il y fit la connaissance de nombreux artistes - Chagall , Foujita, Chaïm Soutine entre au tres -ainsi que de Leopold Zborowski , l' amical protecteur et marchand qui avait succédé à Paul Guillaume .

Du même pe intre : PIC TO 962 à 963b © Nardini Editore, 1994.

Uriade pour l'édition française, 1994.

L'atelier de Modigliani était situé derrière le carrefour Vavin -cœur du quartier où se font face deux cafés - le Dôme et pl us tard la Rotonde -si souvent spectateurs des rencontres entre les protagonistes de l a naissante « école de Paris » et tout autant de ses beuveries sans limites qui furent , avec la tuberculo se, responsables de sa disp arition prématurée.

Tout Montparnasse , dit -on, suivit sa dépouille jusq u'au cime tière du Père-Lachaise, par une froide jo u rnée de janvier 1920.

Photo K oni nkl ijk Mu seum voor Schone K unsten , An vers 33-34 -. »

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