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Paul BASTIDE : OEDIPE-ROI (résumé et analyse de l’œuvre – Répertoire lyrique)

Publié le 23/09/2015

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Paul BASTIDE

 

Chef d'orchestre el compositeur français. Né à Quimpcr le 6 avril 1879. Elève de Masse net el P. Vidal, Bastide a écril de nombreux ouvrages lyriques. notamment La Vannina (1926), OEdipe-Roi (1934) et La Divine Epopée (1943).

OEDIPE-ROI

 

Tragédie lyrique en X actes et 4 tableaux, d’après Sophocle. Poème extrait de la traduction française de M. J. de Chénier. Musique de Paul Bastide. Représenté pour la première fois le 21 février 1030 au Théâtre des Arts de Rouen.

 

RÉSUMÉ :

 

Œdipe, roi de Thébes, est bien décidé à châtier le meurtrier qui est cause du courroux des dieux. Mais ce criminel, il l’apprendra petit à petit avec effroi, c’est lui-même, qu’un sort affreux destinait à être l’assassin de son père et l’époux de sa mère. Œdipe s’ôte la vue et quitte Thébes, désespéré.

 

Des interludes vocaux (soli et chœurs) remplissent ici le rôle commentateur du « chœur » de la tragédie antique.

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« ANALYSE AcTE 1.

- Thébes : La place publique.

Œdipe (t) s'émeut de la douleur du peuple et le Grand- Prêtre (b chant) l'adjure de délivrer la cité des maux qui l'accablent.

Créon (bar), qu'Œdipe a envoyé consulter l'Oracle de Delphes, rapporte que Thébes ne sera délivrée que quand le meurtrier du vieux roi Laïus aura été châtié.

Œdipe jure de le punir, puis rentre dans le palais.

[PREMIER INTERLUDE vocAL : les Choryphées et le chœur approuvent cette résolut ion.].

Œdipe reparaît, annonçant au peuple qu'il a, sur le conseil d� Créon, fait venir le devin Tirésias.

Guidé par un enfant, celui-ci s'avance.

Lentement, d'une voix sourde et lointaine, Tirésias (b) déplore de devoir révéler les horreurs qu'il aurait voulu taire.

Il révèle que ce fut Œdipe le meurtrier de Laïus.

Œdipe, stupéfait, accuse Tirésias d'intelligence avec Créon dont il soupçonne l'imposture.

Mais, quand bien même Tiré­ sias dirait vrai, il a sauvé les Thébains qui lui vouent une grande recon­ naissance.

Tirésias sort, tandis qu'un murmure d'horreur et d'effroi s'élève de la foule.

AcTE Il.- [DEUXIÈME INTERLUDE VOCAL : le Chœur et les Choryphées s'interrogent anxieusement sur l'accusation qui atteint leur roi bien-aimé ].

Créon entre, très agité, se plaignant des reproches dont le couvre Œdipe.

Œdipe renouvelle publiquement ceux-ci.

Il redit l'accusation de Tirésias et prononce le banissement de Créon.

Celui-ci, citoyen de Thébes, refuse de quitter la ville.

Jocaste (s dram ou ms), attirée par le bruit, intervient, et Œdipe adoucit la peine.

L'adieu de Créon est plein de magnanimité.

Jocaste le fait remarquer à Œdipe qui demèure persuadé que Créon lia partie avec Tirésias.

Jocaste raconte alors qu'une prophétie funeste fit écarter, dès son berceau, l'enfant de Laïus qui dut périr abandonné dans le désert.

Quand à Laïus, il fut victime de brigands au carrefour de trois routes.

Cette précision trouble Œdipe, qui questionne plus avant Jocaste sur les circonstances d'un crime dont il craint de se reconnaître l'auteur ! Un seul témoin du drame, Phorbas, en demeure encore.

Œdipe demande que cet homme soit amené au palais.

Puis il raconte à Jocaste la pro­ phétie de l'Oracle le Delphes le destinant au crime et à l'inceste, et comment il voulut y échapper en quittant volontairement son père Polybe et sa mère Mérope.

Toutefois un doute subsiste encore.

Les époux rentrent au palais.

Jocaste, persuadée que son fils a péri, n'ajoute nulle­ ment foi aux déclarations de l'Oracle.

ACTE Ill.

-l" TABLEAU : [TROISIÈME INTERLUDE VOCAL : Invocation à Minerve].

Jocaste, sortant du palais, croise un vieillard qui demande à parler au roi.

C'est Polie lès (bar) , un berger envoyé par Mérope pour annoncer. »

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