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photographie (technique) - photographes et photographie.

Publié le 18/05/2013

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technique
photographie (technique) - photographes et photographie. 1 PRÉSENTATION Photographie Depuis la fin des années 1970, tous les appareils photo sont dotés d'un système de mise au point automatique connu sous le nom de système autofocus. Toutefois, comme toute fonction automatique, les systèmes autofocus ont leurs limites, en particulier pour la prise de vue de scènes manquant de lumière, de sujets peu contrastés, de motifs répétés ou encore de reflets très lumineux. Dans ces situations, une mise au point manuelle s'impose et nécessite de connaître les deux principaux réglages d'une mise au point : l'ouverture du diaphragme et la vitesse d'obturation.Par ailleurs, différents paramètres interviennent dans le choix des réglages d'une mise au point, principalement la sensibilité du photographe mais également le type d'appareil utilisé, la recherche d'un effet particulier, la sensibilité de la pellicule, etc.La seule différence entre un appareil photo numérique et un appareil à pellicule réside dans le stockage de l'image : dans un appareil numérique, la pellicule est remplacée par un capteur numérique (qui capte et numérise l'image) et une carte mémoire informatique (qui stocke cette image). Par ailleurs, si la photo réalisée n'est pas à la hauteur de celle espérée, des logiciels de retouche photo permettent de corriger les photos numériques ou les tirages papier numérisés. © Microsoft Corporation. Tous droits réservés. - photographes et photographie. photographie (technique), technique permettant d'obtenir une image permanente par l'action de la lumière sur une surface sensible (photo argentique) ou par mémorisation de signaux numérisés provenant de la conversion des rayons lumineux captés des cellules photosensibles (photo numérique). Moyen de communication, outil scientifique, forme d'expression artistique ou passe-temps populaire, la photographie a joué un rôle déterminant dans le développement de la société moderne. Dès le milieu du XIXe siècle, elle a été appliquée à l'astronomie, à la biologie ou à la physiologie, s'imposant comme un instrument scientifique indispensable. « La photographie est la rétine du savant «, affirmait l'astronome français Jules Janssen. Le formidable essor de la photographie a bénéficié également de l'immense popularité du portrait. Aujourd'hui supplanté par le Photomaton, le studio de photographie a connu un immense succès pendant des décennies. Parallèlement à ces différents usages s'est affirmé un art photographique, qui a bouleversé le domaine des arts visuels. Au même titre que le dessin, la gravure ou même la peinture, l'image photographique a accédé aux cimaises des salons, galeries et musées. Enfin, la reproduction photomécanique a provoqué une révolution sans précédent dans le domaine de la communication de masse. Issue du croisement de l'histoire des sciences, des techniques, de l'art et des médias d'information, la photographie participe pleinement à la modernité. 2 PRINCIPE La photographie est une technique faisant appel à des processus chimiques. En effet, la quasi-totalité des procédés photographiques repose sur la sensibilité aux radiations lumineuses des cristaux d'halogénures d'argent, composés chimiques combinant l'argent à un halogène (en général, brome, chlore ou iode). Ainsi, une pellicule photographique noir et blanc est constituée d'une feuille de matière souple, habituellement en acétate de cellulose ou en polyester transparent, recouverte d'une couche sensible d'halogénure d'argent en suspension dans une émulsion de gélatine. Lorsque cette pellicule se trouve exposée à la lumière, l'halogénure d'argent subit une transformation chimique, formant sur le film une image latente (phase d'exposition). En plongeant la pellicule dans un agent chimique appelé révélateur, des particules d'argent métallique se forment alors dans les zones exposées à la lumière (phase de développement). Les parties claires du sujet photographié émettant plus de radiations lumineuses que les parties sombres, provoquant un noircissement plus fort que ne le font ces dernières. C'est pourquoi l'image ainsi obtenue est appelée négatif ou image négative, car les tonalités du sujet photographié sont inversées : les zones sombres de la scène apparaissent claires et réciproquement. Pour restituer l'aspect initial du sujet, on répète les deux opérations d'exposition et de développement afin d'obtenir une image positive reflétant la réalité (phase de tirage). Le négatif peut être tiré sur un support en papier (photographie classique) ou sur un support transparent (diapositive). La photographie en couleurs utilise de manière similaire la photosensibilité des halogénures d'argent, en adjoignant aux pellicules des colorants appropriés. 3 FILM PHOTOGRAPHIQUE 3.1 Composition 3.1.1 Colorants sensibilisateurs La lumière, qui représente l'élément clé de la photographie, constitue en fait la partie visible à l'oeil humain d'un spectre étendu de radiations électromagnétiques, comprenant également les rayons gamma, les rayons X et les ultraviolets d'une part et les rayons infrarouges et les ondes radio d'autre part. L'oeil humain ne perçoit, en effet, qu'une gamme restreinte des radiations de ce spectre, correspondant aux longueurs d'onde comprises entre le bleu et le rouge. Les films photographiques se différencient par la façon dont ils réagissent à ces différentes longueurs d'onde. Les premiers films noir et blanc n'étaient sensibles qu'aux plus courtes longueurs d'onde du spectre visible, c'est-à-dire aux lumières bleue et violette. Par la suite, des colorants ont été ajoutés aux émulsions afin de rendre l'halogénure d'argent sensible aux autres longueurs d'onde. Absorbant les radiations correspondant à leur propre couleur, ces colorants sensibilisent les particules d'halogénure d'argent aux longueurs d'onde de ces radiations lumineuses. Le film orthochromatique constitue ainsi le premier perfectionnement dans ce domaine : contenant des colorants jaunes, qui absorbent toutes les radiations du spectre visible, à l'exception du rouge, ce type de film s'avère donc sensible à toutes les couleurs excepté le rouge. L'émulsion du film panchromatique, principale amélioration suivante, renferme des colorants rouges sensibilisant la pellicule à toutes les longueurs d'onde visibles. Bien que légèrement moins sensibles aux tonalités vertes que les films orthochromatiques, les films panchromatiques offrent un meilleur rendu de la gamme complète des couleurs. C'est pourquoi la plupart des films utilisés aujourd'hui par les amateurs et les professionnels sont panchromatiques. 3.1.2 Films Polaroid Les films instantanés, inventés par la firme Polaroid Corporation vers la fin des années quarante, permettent d'obtenir une image en quelques minutes après la prise de vue, à l'aide d'un appareil spécialement prévu à cet effet, appelé Polaroid. Selon ce procédé, les agents réactifs et l'émulsion sont contenus dans une enveloppe « sandwich « ou sur le papier même, permettant à l'exposition, au développement et au tirage de s'effectuer directement à l'intérieur de l'appareil. Polaroid, principal fabricant de ce type de pellicule avec Kodak, emploie ainsi une émulsion d'halogénure d'argent classique, intercalée entre le papier photographique et les agents réactifs. Lorsque la pellicule a été exposée et l'image négative formée, cette dernière est transférée sur le papier à l'aide d'un solvant, fournissant une image positive. De nombreuses pellicules à développement instantané sont ainsi fabriquées en 35 mm, en couleurs comme en noir et blanc. 3.1.3 Pellicules couleur Émulsions de couleur Eastman Kodak Company Les pellicules couleur présentent un aspect plus complexe que les pellicules noir et blanc car elles doivent restituer la gamme complète des tonalités en tant que couleurs, et non seulement en termes d'intensité lumineuse. Elles utilisent le principe physique de la trichromie, selon lequel toute couleur perçue par l'oeil peut être restituée en mélangeant de manière appropriée les trois couleurs primaires rouge, vert et bleu, ou encore leurs trois couleurs complémentaires respectives cyan (bleuvert), magenta (rouge violacé) et jaune. Négatifs et diapositives couleur se composent donc de trois couches photosensibles superposées, de sensibilité chromatique différente, qui réalisent l'analyse des couleurs du sujet : on obtient ainsi trois négatifs relatifs aux trois couleurs primaires. La seconde étape consiste à effectuer la synthèse des trois images positives correspondantes, synthèse qui se fait par voie additive ou par voie soustractive. Dans le cas de la synthèse additive, les images positives sont reçues simultanément par l'oeil qui recombine les trois pinceaux lumineux primaires pour chaque point du sujet photographié. En 1982, la firme Polaroid a commercialisé un procédé de diapositive à développement instantané, appelé Polachrome, basé sur cette technique. Dans le cas de la synthèse soustractive, on donne à ces images positives leurs couleurs complémentaires, puis on les superpose. Chacune d'entre elles joue alors le rôle d'un filtre, retranchant de la lumière incidente les lon...

technique

« Les films photographiques se différencient par la façon dont ils réagissent à ces différentes longueurs d’onde.

Les premiers films noir et blanc n’étaient sensibles qu’aux plus courtes longueurs d’onde du spectre visible, c’est-à-dire aux lumières bleue et violette.

Par la suite, des colorants ont été ajoutés aux émulsions afin de rendre l’halogénure d’argent sensible aux autres longueurs d’onde. Absorbant les radiations correspondant à leur propre couleur, ces colorants sensibilisent les particules d’halogénure d’argent aux longueurs d’onde de ces radiations lumineuses.

Le film orthochromatique constitue ainsi le premier perfectionnement dans ce domaine : contenant des colorants jaunes, qui absorbent toutes les radiations du spectre visible, à l’exception du rouge, ce type de film s’avère donc sensible à toutes les couleurs excepté le rouge. L’émulsion du film panchromatique, principale amélioration suivante, renferme des colorants rouges sensibilisant la pellicule à toutes les longueurs d’onde visibles.

Bien que légèrement moins sensibles aux tonalités vertes que les films orthochromatiques, les films panchromatiques offrent un meilleur rendu de la gamme complète des couleurs.

C’est pourquoi la plupart des films utilisés aujourd’hui par les amateurs et les professionnels sont panchromatiques. 3.1. 2 Films Polaroid Les films instantanés, inventés par la firme Polaroid Corporation vers la fin des années quarante, permettent d’obtenir une image en quelques minutes après la prise de vue, à l’aide d’un appareil spécialement prévu à cet effet, appelé Polaroid.

Selon ce procédé, les agents réactifs et l’émulsion sont contenus dans une enveloppe « sandwich » ou sur le papier même, permettant à l’exposition, au développement et au tirage de s’effectuer directement à l’intérieur de l’appareil.

Polaroid, principal fabricant de ce type de pellicule avec Kodak, emploie ainsi une émulsion d’halogénure d’argent classique, intercalée entre le papier photographique et les agents réactifs.

Lorsque la pellicule a été exposée et l’image négative formée, cette dernière est transférée sur le papier à l’aide d’un solvant, fournissant une image positive.

De nombreuses pellicules à développement instantané sont ainsi fabriquées en 35 mm, en couleurs comme en noir et blanc. 3.1. 3 Pellicules couleur Émulsions de couleur Eastman Kodak Company Les pellicules couleur présentent un aspect plus complexe que les pellicules noir et blanc car elles doivent restituer la gamme complète des tonalités en tant que couleurs, et non seulement en termes d’intensité lumineuse.

Elles utilisent le principe physique de la trichromie, selon lequel toute couleur perçue par l’œil peut être restituée en mélangeant de manière appropriée les trois couleurs primaires rouge, vert et bleu, ou encore leurs trois couleurs complémentaires respectives cyan (bleu- vert), magenta (rouge violacé) et jaune. Négatifs et diapositives couleur se composent donc de trois couches photosensibles superposées, de sensibilité chromatique différente, qui réalisent l’analyse des couleurs du sujet : on obtient ainsi trois négatifs relatifs aux trois couleurs primaires.

La seconde étape consiste à effectuer la synthèse des trois images positives correspondantes, synthèse qui se fait par voie additive ou par voie soustractive. Dans le cas de la synthèse additive, les images positives sont reçues simultanément par l’œil qui recombine les trois pinceaux lumineux primaires pour chaque point du sujet photographié.

En 1982, la firme Polaroid a commercialisé un procédé de diapositive à développement instantané, appelé Polachrome, basé sur cette technique. Dans le cas de la synthèse soustractive, on donne à ces images positives leurs couleurs complémentaires, puis on les superpose.

Chacune d’entre elles joue alors le rôle d’un filtre, retranchant de la lumière incidente les longueurs d’onde qui doivent être supprimées afin de restituer les véritables couleurs du sujet. Aujourd’hui, la synthèse additive n’est plus guère utilisée.

La plupart des pellicules actuelles sont formées de trois couches d’émulsions séparées par des filtres.

La première couche, sensible au bleu, est séparée de la deuxième par un filtre jaune qui ne laisse passer que le rouge et le vert.

La deuxième couche absorbe le vert tandis que la troisième est impressionnée par le rouge. 3. 2 Formats Dans le commerce, les pellicules sont vendues sous forme de rouleaux permettant d’obtenir un nombre donné de photographies (12, 20, 24 ou 36 poses, par exemple).

Mais on peut également les acheter en vrac, en longs rouleaux qu’on coupe à la longueur voulue.

Ces pellicules sont enroulées à l’intérieur d’un magasin, ou chargeur, qui ne laisse pas passer la lumière.. »

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