Portrait d'Agnès Sorel

« ANONYME Portrait d'Agnes Sorel France, XVIe siecle Agnes Sorel, favorite du roi Charles VII, fut la premiere maitresse officielle du roi de France. Morte a une trentaine d'annees, elle entra aussi- tot dans la legende des dames galantes, inspi- ratrices des poetes et protectrices des arts, et ouvrit la voie a d'autres courtisanes celebres, telles Diane de Poitiers ou Gabrielle d'Estrees. Ce portrait d'un maitre anonyme du XVIe siecle, celebre a cause du grand décollete, reprend exactement la figure de la Vierge de Lait du diptyque de Me lun, peint par Jean Fouquet, et pour lequel Agnes Sorel aurait pose.

Le bustier delace, justifie dans le tableau de Fouquet par l'allaitement de l'Enfant Jesus, est ici pretexte a montrer le globe parfait du sein nu et donc la jeunesse du modele.

Le front demesure, la bouche fine aux levres bien dessinees, la taille svelte correspondent a l'ideal de la beaute feminine d'alors. De cette effigie de la "Dame de Beaute" se degage une impression de grace et de fraicheur juvenile. XVIe siecle Hui le sur toile, environ 130 x 97 cm Collection du duc de Mouchy ANONYME Portrait d'Agnès Sorel France, XVIe siècle Agnès Sorel, favorite du roi Charles VII, fut la première maîtresse officielle du roi de France.

Morte à une trentaine d'années, elle entra aussi- tôt dans la légende des dames galantes, inspi- ratrices des poètes et protectrices des arts, et ouvrit la voie à d'autres courtisanes célèbres, telles Diane de Poitiers ou Gabrielle d'Estrées.

Ce portrait d'un maître anonyme du XVIe siècle, célèbre à cause du grand décolleté, reprend exactement la figure de la Vierge de Lait du diptyque de Melun, peint par Jean Fouquet, et pour lequel Agnès Sorel aurait posé.

Le bustier délacé, justifié dans le tableau de Fouquet par l'allaitement de l'Enfant Jésus, est ici prétexte à montrer le globe parfait du sein nu et donc la jeunesse du modèle.

Le front démesuré, la bouche fine aux lèvres bien dessinées, la taille svelte correspondent à l'idéal de la beauté féminine d'alors.

De cette effigie de la "Dame de Beauté" se dégage une impression de grâce et de fraîcheur juvénile.

XVIe siècle Huile sur toile, environ 130 x 97 cm Collection du duc de Mouchy. »