Puccini et Massenet : de Manon à La Bohème.

« est avec lui, mais Guillot en mauvais perdant, appelle la police, les deux amants sont séparé, et Manon est emmenés dans une prison sur la route du Havre.

Acte V : Des Grieux et Lescaut veulent faire évader Manon.

On entend au loin le chant des archers dans la prison.

Après avoir payé les gardes, Lescaut obtient un entretient entre Manon et le chevalier.

Elle est en train de mourir, elle se repente auprès de son ancien amant, avant de succomber dans ses bras.

Deux Personnages féminin : Manon et Musette.

Pour chaque point de comparaison, nous verrons en premier le personnage de Manon, et en second Musette, le tout est accompagné d’exemple des livrets.

-« La sirène » ou la femme dominatrice.

A plusieurs reprise, Manon force les hommes à faire ce qu’elle veut, elle n’hésite pas a utiliser ses charmes pour arriver a ses fins.

Lors de la description que le chevalier fait de celle-ci, il dit « nulle voix n’a le plus doux accent » A II, sc1.

Elle envoute par sa voix, pour que son amant, par exemple quitte le séminaire, ou joue dans l’hôtel de Transylvanie.

De plus d’ans cet acte, Des Grieux appelle Manon « véritable sirène » A IV, sc2, à deux reprises.

On la remarque fatal, car malgré ses vœux, elle arrive a faire renoncer au chevalier sa carrière ecclésiastique, elle savait qu’elle y arriverait car elle pousse un cri « Enfin » A III, sc7.

Dans la scène du quartier Latin, Musette fait de même que Manon, elle mène Alcindor par le bout du nez, elle lui donne presque des ordres « Viens Lulu » A II, elle le traite comme un « toutou » par ses ordres « assieds-toi ; viens ».

Pour rejoindre celui qu’elle aime, elle invente une histoire de chaussures, et celui-ci va lui chercher des chaussures « Cours, va, cours vite va ! » A II.

On sait dans l’acte III qu’elle donne des cours de chants, elle connait sa voix, et sait l’utiliser, on peut alors la rapprocher au personnage évoqué par Marcel la « Sirène » A II.

- La femme coquette.

Dans l’acte I, Manon rêve de mener la vie de courtisane « ces parures si coquettes les rendent plus belle encore » A I, sc7.

Dans l’acte II elle abandonne Des Grieux pour mener une vie faste avec Brétigny, celui-ci lui promet « Tu seras reine, reine par la beauté » A II, sc2-4 ; A III, T1, sc4.

Quand elle arrive au cours de la reine, les compliments fuse « divine, ravissante Manon » A III, T1, sc4.

Enfin pour sa propre coquetterie, elle force le chevalier à jouer « Pour Manon de l’or, de l’or… » A IV, sc2.

Musette nous apparait moins coquette, même si nous comprenons qu’elle avait abandonnée Marcel pour vivre dans le luxe.

De plus quand elle le quitte dans l’acte III, nous voyons après qu’elle vit avec quelqu’un qui peut lui donner tout ce qu’elle veut «Tiens ! Elle… Musette! Nous sommes en faveur ! Quelle toilette ! » A II.

- La femme libre.

Manon en arrivant à Amiens devait rentrer couvent, mais elle a décidée de partir avec Des Grieux.

Dans l’Acte III, elle délaisse Brétigny pour partir retrouver celui qu’elle aime.

Dans l’opéra, ce n’est pas un trait de caractère dominant, mais il est assez présent pour le mentionner, du fait qu’elle doute de ces choix tout au long de l’opéra affirme ce trait de caractère.

En revanche, Musette « veux faire ce qui me plait » A II, elle l’affirme, et vit selon ce principe.

On en retrouve beaucoup d’occurrence tout au long de l’opéra, et plus précisément dans l’acte II « je veux faire ce que bon me semble » « je veux faire selon mon bon plaisir » A II.

Dans cet acte, elle se moque de l’image d’Alcindor en lui donnant des surnoms « Lulu », Elle veut se débarrasse de lui en faisant un scandale avec son pied, évidement a très haute voix, « Musette : Cours vite j’en veux une autre paire.

Aïe sa me lance, maudite chaussure trop étroite.

Alcindor : Que vont dire les gens ? Musette : Je l’enlève maintenant… Alcindor : Mais mon rang ! » A II.

Enfin dans l’acte III, elle quitte Marcel a cause de sa jalousie « je déteste ces amants qui veulent jouer les maris » A III.

-La femme humaine, spirituel. Même si Manon nous apparait très superficielle, elle est en conflit permanent avec elle-même.

Dans l’acte I, elle hésite entre une vie de courtisane et une vie monacale « ma raison en défaut ; plus de chimère ; voyons Manon ; où vas ton esprit en rêvant ? » A I, sc7.

Ensuite elle hésite dans l’acte II entre prévenir Des Grieux et vivre avec lui, et le laisser se faire enlever pour partir avec Brétigny : « c’est lui que j’aime ; j’hésite ; je ne suis que faiblesse et fragilité ; Adieu » A II, sc4.

Dans l’acte III, elle hésite à aller le chercher a St Sulpice : « Folie ; il ne peut m’avoir oublié » A III, T1, sc7.

Enfin il y a un coté spirituel. »