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René Magritte

Publié le 30/04/2011

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* 21.11.1898, Lessines + 15.8.1967, Bruxelles Après des études à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et des premiers pas sous le signe du cubisme, Magritte découvre, en 1922, l'oeuvre de Giorgio de Chirico dont la peinture l'influence fortement et le mène sur les voies du surréalisme. Installé à Paris entre 1927 et 1930, il développe cette veine de façon très personnelle et réunit un cercle d'écrivains surréalistes autour de lui (Paul Eluard, André Breton). L'effet énigmatique et déconcertant de ses tableaux provient surtout de la combinaison d'éléments contrastés ou antinomiques, le plus souvent figurés de façon concise : un homme vu de dos se regarde dans une glace ; le miroir montre l'arrière de son crâne et non son visage. Par l'assemblage de détails disparates, le peintre rompt avec la réalité, pourtant minutieusement représentée mais qui se trouve n'être qu'une illusion. Magritte fait voyager le spectateur dans un monde absurde, en trompe-l'oeil, dans lequel objets, mots et images sont détournés, distordus. Avec Paul Delvaux, il est considéré comme le chef de file du mouvement surréaliste belge.

   « Ceci n'est pas une pipe. «  Des feuilles-oiseaux, des pierres en lévitation, des hommes en redingote noire et chapeau melon qui tombent sur la ville. Le spectacle est inattendu, surprenant. Le peintre Magritte a modifié les apparences.  Fortement influencé par le cubisme et le futurisme, ce dessinateur et peintre belge étudie d'abord à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles. Impressionné par les collages du surréaliste Max Ernst et les peintures métaphysiques de Di Ghirico (Chant d'amour), Magritte va devenir le porte parole du mouvement surréaliste et le directeur de la revue Œsophage. Sa peinture invite l'esprit à se retourner pour mieux réfléchir sur les mécanismes de la représentation. Elle n'est pas une invitation au voyage. Ce serait mal comprendre le peintre que de le croire. La célèbre image de l'oiseau dont le corps est traversé par les nuages n'est pas qu'un moment de poésie. Et la pipe suivie de la légende « Ceci n'est pas une pipe « n'est pas non plus une démonstration par l'absurde. Ce que veut dire Magritte, c'est que les choses n'existent pas en dehors de la perception que nous en avons : ceci n'est pas une pipe, c'est seulement la représentation que nous avons d'une pipe.  Bien entendu, on retrouve dans cette démarche philosophique la main du plasticien. Les formes sont lisses, presque palpables, les tons clairs et tranchés. Magritte a considérablement marqué le mouvement surréaliste par ses toiles à caractère illusionniste (le Jockey perdu, 1926). Si le spectateur se sent désarçonné devant ses tableaux, c'est que l'inspiration du peintre n'est pas abstraite. Il puise ses modèles dans la vie quotidienne, ordinaire. Il ne crée pas de nouvelles formes, il en inverse les propriétés. Cela donne une impression déroutante, comme ce train qui s'apprête à sortir du tableau. Magritte sort les objets de leur contexte, provoque des rapprochements inattendus (Une pipe dont le tuyau est un ver de terre), animé toujours par cette volonté de faire réfléchir le spectateur sur le langage et la nature de son regard. Magritte se sert de la peinture pour penser. Méfiez- vous des apparences, semble-t-il nous dire, la réalité n'est pas toujours ce que l'on croit.

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Par l'assemblage de détails disparates, le peintre rompt avec la réalité, pourtant minutieusement représentée mais qui se trouve n'être qu'une illusion.

Magritte fait voyager le spectateur dans un monde absurde, en trompe-l'oeil, dans lequel objets, mots et images sont détournés, distordus.

Avec Paul Delvaux, il est considéré comme le chef de file du mouvement surréaliste belge. 1. »

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