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ROSES SOUS LES ARBRES de KLIMT

Publié le 09/09/2012

Extrait du document

A Vienn e, le ca ractère décoratif de l'art devient même le mot d'ordre de la Sécession dont une des principales ambitions est de faire fusionner les arts, architecture, peinture, sculpture, orfèvrerie, verrerie et mobilier au service d'un art total, un environnement global dont un des plus bea ux exemples reste le palais Stockl et, réalisé à Bruxelles par l'architecte autrichien Hoffmann et en partie décoré par Klimt...

« ROS ES SOUS LES ARBRES Ve rs 1905 Peintre autrichien Analyse ...,_La toile a do pte le for m at carr é ch er à l 'a rtis te q uan d i l ch o is it de peindre un paysage .

Klimt a a do pté un point d e vue fro ntal et rappro­ c h é, si bie n que les frond aison s occ upent pres que t o ut l'espace, la issa nt appa raître quelqu es troncs d 'a rbr es e t l es ros ie rs .

Ce tt e comp osition origi­ n ale re pre n d un m o tif d éjà traité p ar l'artiste quelqu es années plus tô t, dan s une œ uvre intitu­ l ée L e P oirier , et r e pri s e ns uite avec q ue lqu es var iantes, p arm i lesquelles celle-c i, re m a rqu able p ar l e caractè re précieux que lui c o n fèrent les fleurs qui é m a illent la compos itio n.

L ' imp or ta n ce d onnée à la m asse du feuill age qui occ upe la quasi-tota lité de la to ile donne le sentim ent d 'un espace illimit é, qui se prolo n ge bien a u-d elà du t ableau e t n ous tran sp o rte dan s un éto nnant microcos m e natur e l.

Po ur tra duire avec plu s d' int en si té e ncore cette imp ress io n d e p roxi mit é fu sio nnelle avec l a n ature, l 'artis te se serva it, lo rs de ses études en plein a ir, de jum elles de théâtre po ur o bserve r d e plu s pr ès ch a que dét ail.

Les to uch es d u pin cea u d écr i vent les élé m e nts l es plu s précieux de ce spectacle to ut e n cr éant l'illus io n d' une palpita­ tio n, d' un frém isse m e nt, comm e une lumi ère p a pill ota nte o u un souffle de vent.

V u d e près, le sp e ctacle de la natur e est d éco mp osé en une s uccess i o n d e to uch es colo r ées ; m ais la représe n ­ t a tio n n ' est p erce ptible qu'avec un léger rec ul, g r âce à la prése nce des tro ncs d 'a rbr es qui i n di- nxe-xxe siècles Éco le viennoise Hu ile sur toile 110 x 110 cm quent le sen s de l ectur e de la to ile to ut e n p e r­ me ttant de compr endr e l'o rigine n aturaliste de cette éclata nte mosaï qu~ de couleurs.

L e procé dé est p roc he de celui des p eintr es néo-imp ressi on­ nistes, bie n qu'il se veuill e ici plu s d éco ratif que scientifiqu e .

L e ca r actè re o rne m e ntal d e ce tt e t o ile , caractéristiqu e d es recherch es artistiq ues au t ou rnant du siè cle, est comp a ra ble a ux p eintur es et aux panneaux déco ratifs peints à la m ême épo­ que p ar tes Na bis, en p a rticuli er B o nnard ou V uill ard.

A Vienne, le caract è re d éco ratif de l'a rt d evi ent m êm e le m ot d 'o rdr e de la S écess io n dont une d es principales ambiti o ns est d e faire fu s ion­ ner l es arts, arc hitectur e, p eintur e, scu lptur e, orfèvrerie, ver rerie et m o bili er au service d 'un art tota l, un e nv ironne m en t g lo bal d o nt un des plu s b eau x exe mpl es res te le pala is Sto ckle t, r éalisé à Bru xelles par l'a rc hitecte a utrichi e n H off m a nn et e n p a rtie d éco ré p ar Klimt.

L'œu vr e C La toile , sig n ée en b as à gauch e, a été exposée à la Kun s tsch au de Vien n e e n 19 0 8.

Elle appm tin t à la collection Zucke rhand l à Vie nne ava n t d'entrer en 1986 dans les collections du musée d 'Orsay.

La villégiature sur l' Attersee + La plup art d es paysa ges de l'ar tis te ont été men e r d an s le boi s voisin ; là je comm e nce à pe in- exé cut és au c o urs d es lo n gs séjo urs estivaux qu'il dre ...

à huit he ures je prends mon p et it déjeu- avait , de pui s 1900, l'hab i tud e de p asse r à proxi - n er ...

pui s je pe ins e nco re un p eu , s ' il y a du s ole i l, mit é de l' Att e rsee avec la fa mill e Fléige .

En une é tud e du lac, s i le cie l est couv ert un pays age témoign e une le ttre é crit e à Ma rie Zimm erm an vu d e ma fe n ê tre...

Apr ès le d éjeune r je e n 1 903 où il d écrit le co urs de ses journ ées pas- re comm ence à p eindr e : un peupli er au cr é pus- sées au bord du la c .

« D 'h a bitud e je m e l ève très cule quand l'orag e a pp roche ...

Avec mon travail, t ôt, v er s six heur es; s'il fait beau , je vais m e p ro- impo ssib le de s ' ennu yer, il est une con solation .

» Du m êm e pe intr e : P ICT O 895 à 897 Pho to R.M .N .

© Nardini Editore, 1995.

Uriade pour l'édition française , 1995.

36-24. »

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