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WATTEAU Antoine : LA FINETTE

Publié le 17/09/2012

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La Finette et son pendant appartenaient en 1729 au collectionneur J.-B. Massé: cet académicien et graveur les fit graver tous deux par B. Audran. Àsa mort, les deux oeuvres furent mises aux enchères et acquises par l'intendant de la Marine Godefroy...

« 1 WATTEAU Antoine P!CJ°493 MUSÉE DU LOUVRE PARIS LA FINETTE 1717 Peintre français XVIIIe siècle Huile sur toile 25 x19 cm Analyse '♦■'Le personnage de ce tableau est féminin, comme souvent chez Watteau :La Finette est en réalité le pendant de L'Indifférent, lui aussi conservé au Louvre.

Le style de ces deux œuvres est marqué par tout un héritage pictural : on y retrouve des échos de la peinturede Rubens et du chromatisme vénitien, ainsi que l'élégance formelle du maniérisme. Watteau ade nouveau choisi comme thème d'inspiration le repos : l'aristocratie oisive parisienne manifeste alors un véritable engouement pour ce sujet, qui prend le contre-pied des scènes historiques,également très à la mode.

Ce n'est sans doute pas le thème lui-même qui a pourtant séduit le peintre, mais la possibilité qu'il lui offrait de montrer son habi leté picturale. Edmond et Jules Goncourt décrivent ainsi cettecomposition dans L'art duxvilf siècle, de 1863 : C'est un « tableau dont le ciel, la robe, la femme apparaissent comme le caprice et la veine d'un marbre.

Rien qu'un ton un peu verdâtre, un peu chauffé dans le fond du rouge d'un orage, un ton verdâtre qui met sa teinte glauque jusque sur les cheveux de la guitariste.

» Toujours à propos de Watteau, qu'ils admirent beaucoup, les frères Goncourt écrivent : « Le talent de Watteau, c'est la grâce ; c'est ce rien qui rend la femme fasci nante,attirante et belle,au-delàde la beauté purement physique. C'est quelque chose de très subtil, c'est le sourire de la ligne, l'âme de la forme, la physionomie spirituelle de la matière.

» ? Étude préparatoire, École nationale supé rieure desBeaux-Arts, Paris. L'œuvre ULa Finette et son pendant appartenaient en 1729 au collectionneur J.-B. Massé: cet académi cien et graveur les fit graver tous deux par B. Audran. À sa mort, les deux œuvres furent mises aux enchères et acquises par l'intendant de la Marine Godefroy. Désireux d'acquérir les toiles, Louis XV les fit estimer par le peintre Cochin qui, après avoir loué leur beauté, ne conclut pas l'affaire. Exposés en 1806 à la vente Le Brun, La Finette et L'Indifférent furent achetés par La Caze ;celui-ci les offrit au Louvre en 1869. "A-- Photo R.M.N. Du même peintre : PICTO 479 à 494 B Nardini Editore, 1994.

VPC Larousse-Laffontpour l'éditionfrançaise1994 26-15. »

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